lundi 31 janvier 2022

Frenzy of Form

Amis chers, gens beaux et heureux,

Do what thou wilt shall be the whole of the Law.

C'est l'aube du sixième lundi après Yule, la veille du Nouvel An lunaire, et l'avant-veille de l'Imbolc.

Je ne parlerai pas trop du Signe du Tigre, puisque à l'instar du Maître Therion (qu'il soit béni et vénéré), je considère
"l'avortement, dans quelque circonstance que ce soit, comme la forme de meurtre la plus ignoble" (Confessions, cap. 50)
et ne souhaite, évidemment, encourager personne.

Cela dit, les natifs mâles du Tigre (signe féminin par excellence) étant invariablement d'horripilantes petites fiottes malsaines, et les choses se corsant, cette année, de l'élément Eau (100% féminin lui aussi), je ne suis pas trop mécontent qu'aucune de mes femmes ne soit présentement enceinte.

Vous me direz : Sir ! Tom Cruise est natif du Tigre d'Eau !

Certes... mais quelle importance ? Il était déjà natif du Cancer et scientologue de toute manière...

Amis chers, la Lecture de ce jour est le Liber LXV : Liber Cordis Cincti Serpente sub figurâ אדני, chapitre 1, versets 1 à 4.

1. I am the Heart ; and the Snake is entwined
About the invisible core of the mind.
Rise, O my snake ! It is now is the hour :
Of the hooded and holy ineffable flower.
Rise, O my snake, into brilliance of bloom
On the corpse of Osiris afloat in the tomb !
O heart of my mother, my sister, mine own,
Thou art given to Nile, to the terror Typhon !
Ah me ! but the glory of ravening storm
Enswathes thee and wraps thee in frenzy of form.
Be still, O my soul ! that the spell may dissolve
As the wands are upraised, and the aeons revolve.
Behold ! in my beauty how joyous Thou art,
O Snake that caresses the crown of mine heart !
Behold ! we are one, and the tempest of years
Goes down to the dusk, and the Beetle appears.
O Beetle ! the drone of Thy dolorous note
Be ever the trance of this tremulous throat !
I await the awaking ! The summons on high
From the Lord Adonai, from the Lord Adonai !


Commentaire : Verset incroyablement raccord au Mystère de l'Imbolc.

Notez qu'après m'être souvent embêté à commenter, dans le grand détail, leur thème de naissance à des natives de l'Imbolc (= Prêtresse au Nord, Prêtresse au Sud), je ne leur dis plus désormais que : Soyez Shakira dans tout ce que vous faites.

2. Adonai spake unto V.V.V.V.V., saying : There must ever be division in the word.

Commentaire :
אדני nous dit : Le Héros (א), par l'Amour (ד), détruit son personnage hystérique (נ) et accède à son identité véritable (י). (Intergalactic Overlord)
3. For the colours are many, but the light is one.

Commentaire : La pure lumière blanche est splittée par le spectre en les sept couleurs de l'arc-en-ciel qui, mélangées ensemble, donnent la non-couleur noire.

L'Un Se fait connaître par le multiple, et c'est par l'harmonisation de ce multiple que le "Connaissant" appréhende l'Un (cf. Pasteur : "Un peu de science nous éloigne de DIEU, beaucoup de science nous rapproche de Lui : chaque jour, je suis plus émerveillé par l'œuvre du Créateur".)

Arcane dont résulte que ce qui caractérise l'homme blanc (et le désigne comme aberration biologique à toutes les autres espèces vivantes) n'est pas tant sa morpho "modèle unique", ses multiples couleurs de cheveux, ni ses multiples couleurs d'yeux, que sa propension maniaque, — color me harder, Daddy ! — au métissage : sa "course vers Haïti", qui est une course vers Blacked.com.

4. Therefore thou writest that which is of mother of emerald, and of lapis-lazuli, and of turquoise, and of alexandrite.

Commentaire : J'aime le côté Helena Rubinstein, le côté trop, — trop comme dans too much, — d'un livre orné de chrysoprases, de lapis-lazulis, de turquoises et d'alexandrites !

C'est très des Esseintes, et le duc Jean a toujours été mon maître en bibliophilie.

[Par association, compagnons zemmouristes, merci de ne plus m'écorcher les oreilles : on dit "des Esseintes" en parlant de Jean, mais on ne dit pas "de Villiers" en parlant de Philippe — Lorsqu'on cite une famille noble par son nom, on ne conserve la particule que si le nom proprement dit commence par une voyelle (les des Esseintes, les d'Orléans, les d'Aurevilly, etc.) ou s'il ne forme qu'une syllabe (les de Broc, les de Bruc, ou les de Broglie, par ex., puisqu'on le prononce "de Breuille") — Notez que la famille d'O (rien à voir avec Dominique Aury) coche toutes les cases, et ne faites plus la faute en ma présence !]

Ce que méditant, allez, amis chers, sous la protection de cette sphère spirituelle dont le centre est partout et la circonférence nulle part et que nous appelons DIEU.

Belle journée à tous. Belle année du Tigre à tous. Belle fête de l'Imbolc à tous.

Love is the law, love under will.

- ☉︎ in 11° ♒︎ : ☽︎ in 1° ♒︎ : ☽︎ : Ⅴⅴⅰⅰ.






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dimanche 30 janvier 2022

Angel Dust

Amis chers, gens beaux et heureux,

Do what thou wilt shall be the whole of the Law.

C'est l'aube du sixième dimanche après Yule et j'ai rêvé, cette nuit, que je contactais le président-monde de Marvel Worldwide Inc., et tentais de lui soutirer le numéro personnel d'Angel Dust.

Il me répondait : "Sir Shumule [évidemment, il m'appelait par mon nom de super-héros...], nous avons déjà vu ça avec Red Sonja : nous ne communiquons pas les coordonnées privées de nos héroïnes..."

Non mais quelle suffisance !...

Anyway — La Messe est à onze heures et chacun est, ici, en mode profondément Eyes Wide Shut — Nous allons avoir un dimanche superbe.

Amis chers, la Lecture de ce jour est le Liber Tzaddi vel Hamus Hermeticus sub figurâ XC, versets 41 à 44.

41. But since one is naturally attracted to the Angel, another to the Demon, let the first strengthen the lower link, the last attach more firmly to the higher.

Commentaire : Un garçon est tombé, ces derniers jours, sur ce paragraphe de moi :
[Sir Shumule], le hobereau de province à l'ascendance éthylique maximale et au taux de consanguinité suspect se rend au bord de la Loire, à deux lieues de la grande forêt de Port-Huault, vend son âme au diable en échange d'Ordre, Beauté, Luxe, Calme et Volupté et, dès lors, What Lola wants, Lola gets Shumule. (Sir Shumule et la Reine de Saba)
Il m'a instantanément écrit pour me demander comment faire, en pratique, pour vendre son âme au diable.

Je lui ai recommandé la lecture de la Magie Sacrée d'Abramelin le Mage.

S'il m'avait demandé comment faire, en pratique, pour obtenir la Connaissance et la Conversation de son Saint Ange Gardien, je lui aurais fait lire Faust.

42. Thus shall equilibrium become perfect. I will aid my disciples ; as fast as they acquire this balanced power and joy so faster will I push them.

Commentaire : J'écrivais, en 2010 e.v. :
L'économie universelle repose sur un principe d'équilibre parfait. Or, de la perfection naît l’immobilité, qui est la négation de la vie. DIEU a donc introduit dans le monde un indispensable élément perturbateur (appelé par nous Choronzon), dont la fonction est de contraindre tous les êtres, et principalement l’homme, à l'effort, au mouvement, c'est à dire au progrèsChoronzon est "la conspiration des malvenus contre celui qui va son chemin d'un cœur léger", sa tâche est de remettre constamment en question l'ordre divin des choses, et d'ainsi l'obliger à devenir plus fort — elle vaut aux jardins la repousse inlassable des mauvaises herbes, aux corps la continuelle agression des microbes, aux civilisations le travail de sape acharné des parias — dès que l'homme végète, son caractère se gâte, sa demeure devient sale et son pays se métisse — ainsi le monde a été créé, afin que l’on s’y trouve acculé à l’action.
43. They shall in their turn speak from this Invisible Throne ; their words shall illumine the worlds.

Commentaire : Une lectrice vient de m'écrire, de façon, peut-être, un peu directe :
"Combien pour reprendre la diffusion de cours audio sur l'Edda ?"
J'ai fait ma réponse invariable :
Envoyez quatorze millions d’euros via PayPal à mon adresse tournedosrossini@yahoo.fr. Ou une photo dédicacée de Gina Carano avec certificat Memorabilia d’authenticité à mon adresse postale. Et ajoutez-y le bruit de pas d’un chat, la barbe d’une femme, les racines d’une montagne, les tendons d’un ours, le souffle d’un poisson et le crachat d’un oiseau, dans un vase d’albâtre.
Elle m'a répliqué :
"Chiche !"
Cool Wotaniste indeed :D

44. They shall be masters of majesty and might ; they shall be beautiful and joyous ; they shall be clothed with victory and splendour ; they shall stand upon the firm foundation ; the kingdom shall be theirs ; yea, the kingdom shall be theirs. In the name of the Lord of Initiation. Amen.

Commentaire : J'ai, on s'en souvient, déjà exprimé publiquement, en réponse à un Trog agressif, ma hâte de voir Thélème dominer le monde :


Qu'en attendant, les Thélémites servent Ra-hoor-khuit avec zèle, au quotidien, chacun dans la mesure de sa sphère d'influence. (Jay-Z, par exemple, doit, aussi vite que possible, persuader sa cousine, Sasha Banks, de devenir Prêtresse EGC et de m'épouser.)

Et que le Nouvel Æon s'établisse en plénitude sur la Terre, rapidement et de nos jours ! Amen ve Amen.

Ce que méditant, allez, amis chers, sous la protection de cette sphère spirituelle dont le centre est partout et la circonférence nulle part et que nous appelons DIEU.

Beau dimanche à tous.

Love is the law, love under will.

- ☉︎ in 10° ♒︎ : ☽︎ in 14° ♑︎ : ☉︎ : Ⅴⅴⅰⅰ.






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jeudi 27 janvier 2022

I'm the Holy Chosen One (and so is everybody else)

Amis chers, gens beaux et heureux,

Do what thou wilt shall be the whole of the Law.

C'est le sixième jeudi après Yule et un garçon charmant me demande comment assister à mes cours.

La participation aux frais est de 93000 € pour les non-membres.

Réduction de 50% pour les jongleurs, les psychothérapeutes et les mimes.

Entrée gratuite à tout porteur d'une photo d'Alice Timsit.

Amis chers, la Lecture de ce jour est le Liber Tzaddi vel Hamus Hermeticus sub figurâ XC, versets 29 à 32.

29. This immortality is no vain hope beyond the grave : I offer you the certain consciousness of bliss.

Commentaire : S'il y a bien une chose que nous enseigne l'article 6 du Crédo (And, forasmuch as meat and drink are transmuted in us daily into spiritual substance, I believe in the Miracle of the Mass), c'est que tout ce qui est vrai au plan religieux est vrai au plan gastronomique. Et vice-versa.

Qu'est-ce qu'un fan de Greta Thunberg, en effet, sinon un Faible qui chipote chichement ses germes de blé, son tofu, ses endives et ses graines de manioc, vaguement persuadé que jeûnes et mortifications ont le pouvoir de sauver le monde, – c'est-à-dire un chrétien ?

A nous qui savons, au contraire, que
la viande marbrée, les fromages crémeux et les riches desserts siéent à l'Übermensch (De la Diétetique),
il est religieusement prescrit : < eat rich foods and drink sweet wines and wines that foam ! > (AL 1, 51)

30. I offer it at once, on earth ; before an hour hath struck upon the bell, ye shall be with Me in the Abodes that are beyond Decay.

Commentaire : Le son de la cloche de Gion qui, autrefois, rendait l'écho de l'impermanence des choses (d'aucuns, plus cultivés, saisiront l'allusion), rend désormais l'écho de leur permanence ou, plus exactement, de leur atemporalité.

Comme tous ceux qui, au lycée, ne faisaient jamais leurs devoirs, et passaient donc la plupart des heures de cours à croiser les doigts pour n'être pas interrogés avant la sonnerie, j'ai toujours eu, de la notion de Cloche, une lecture salutaire et Nouvel-Aeon.

En Magie cérémonielle, la Cloche est attribuée au Cinquième Elément, puisqu'elle a pour fonction de retentir jusqu'à la vieille lande grise, afin d'embêter les Trogs en leur rappelant leur nature d'êtres spirituels — La fonction de la Cloche Magique est essentiellement de couvrir Cyril Hanouna.

31. Also I give you power earthly and joy earthly ; wealth, and health, and length of days. Adoration and love shall cling to your feet, and twine around your heart.

Commentaire : Ça me rappelle qu'à la question du Questionnaire de Proust, "Quel est votre idéal de bonheur terrestre ?" j'avais répondu :
Threesome avec Michelle Rodriguez et Gina Carano, mais c’est un mauvais calcul : je me retrouverais à tenir la chandelle…
32. Only your mouths shall drink of a delicious wine — the wine of Iacchus ; they shall reach ever to the heavenly kiss of the Beautiful God.

Commentaire : J'ai, en 2021 e.v., fait, sur ce verset, un commentaire trop sexy pour n'être pas reposté ici :
On me parle des "contraintes" de l'Initiation, mais celle-ci étant une démarche strictement individuelle, offre, au contraire, une absence totale de contrainte.

D'où viendrait le stress ? Du jugement de mon Maître ? Mais mon Maître est comme un songe : un truchement par lequel Hadit m'enseigne, ainsi qu'il est écrit : < I am the Master > (AL 2, 65).

Serait-ce, alors, le stress qu'entraîne le désir d'atteindre à la prééminence ? Pourquoi désirerais-je atteindre à quoi que ce soit ? Je suis déjà l'Unique Saint Elu, ainsi qu'il est écrit : < thou art the Holy Chosen One > (AL 2, 65), comment ferais-je mieux ?
Ce que méditant, allez, amis chers, sous la protection de cette sphère spirituelle dont le centre est partout et la circonférence nulle part et que nous appelons DIEU.

Belle journée à tous.

Love is the law, love under will.

- ☉︎ in 7° ♒︎ : ☽︎ in 0° ♐︎ : ♃︎ : Ⅴⅴⅰⅰ.





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mercredi 26 janvier 2022

Divine Dew

Amis chers, gens beaux et heureux,

Do what thou wilt shall be the whole of the Law.

C'est le sixième mercredi après Yule et, puisque on me réclame mon sentiment sur l'état du spectacle politique en France, autant j'aime que le côté prince mérovingien de Stanislas Rigault se trouve rehaussé par l'aspect physiquement repoussant des résidus de sous-humanité qui l'invectivent, autant je suis fâché qu'Eric Zemmour envisage de paraître à la soirée merguez-et-java donnée, par Hanouna, en l'honneur de Jean-Luc Bidochon.

J'ai dit.

Amis chers, la Lecture de ce jour est le Liber Tzaddi vel Hamus Hermeticus sub figurâ XC, versets 25 à 28.

25. The weak, the timid, the imperfect, the cowardly, the poor, the tearful — these are mine enemies, and I am come to destroy them.

Commentaire : On trouve cruel que je me divertisse à persécuter les El Gringo, les Walking Blowjobs, etc. alors que je ne fais, en cela, qu'accomplir les Commandements sacrés de ma religion.

26. This also is compassion : an end to the sickness of earth. A rooting-out of the weeds : a watering of the flowers.

Commentaire : Voir commentaire sur le verset précédent : ce n'est pas du bullying, c'est mitzvah.

27. O my children, ye are more beautiful than the flowers : ye must not fade in your season.

Commentaire : Ça me rappelle qu'à la question du Questionnaire de Proust, "Quelle est votre fleur favorite ?" j'avais répondu :
Le lys Acapulco. La fleur est aussi belle que le bled est pourri. C'est une très belle fleur.
28. I love you ; I would sprinkle you with the divine dew of immortality.

Commentaire : Et nous redisons le shumulisme fondamental :
La rosée tombe indifféremment sur le grand homme noble et le nabot envieux — mais elle bénit le beau chapeau de magicien du premier et embue les lunettes de nain myope du second.
Ce que méditant, allez, amis chers, sous la protection de cette sphère spirituelle dont le centre est partout et la circonférence nulle part et que nous appelons DIEU.

Belle journée à tous.

Love is the law, love under will.

- ☉︎ in 6° ♒︎ : ☽︎ in 15° ♏︎ : ☿︎ : Ⅴⅴⅰⅰ.





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mardi 25 janvier 2022

Force Fantasy Fire

Amis chers, gens beaux et heureux,

Do what thou wilt shall be the whole of the Law.

C'est le cinquième mardi après Yule et j'ai reçu, il y a quelques jours, d'agréables nouvelles de la brillantissime Neuilléenne à sexy chignon et dry humor du genre "montre-la-moi", que je vous avais, l'an passé, présentée en ces termes :
Je sais une jeune femme qui m'en veut autant d'avoir écrit Cour secrète des Roués que les Frères Noirs en veulent à Trump des outrages qu'il a fait subir à la fenêtre d'Overton.

Mais comme, chose rarissime dans la gen-Z, elle s'y connaît hyper bien en polo, et que je suis le plus cool numéro 3 qu'un cheval ait jamais porté, son animosité se mâtine de maximum tension sexuelle et c'est exquis.
Elle m'a demandé mon avis sur la doctrine contenue dans les célèbres tweets de Sabazius X°, Grand Maître Général National de la Grande Loge OTO des Etats-Unis : Je lui ai répondu que je l'avais déjà donné : Amis chers, la Lecture de ce jour est le Liber Tzaddi vel Hamus Hermeticus sub figurâ XC, versets 21 à 24.

21. Light, Life, Love ; Force, Fantasy, Fire ; these do I bring you : mine hands are full of these.

Commentaire : C'est pourquoi il y a plus de Haute Sagesse dans un seul clip de Beyoncé que dans tout Julius Evola.

22. There is joy in the setting-out ; there is joy in the journey ; there is joy in the goal.

Commentaire : Si c'est le sexe qui donne la vie, c'est parce que la vie, c'est exactement comme le sexe.

23. Only if ye are sorrowful, or weary, or angry, or discomforted, then ye may know that ye have lost the golden thread, the thread wherewith I guide you to the heart of the groves of Eleusis.

Commentaire : La vie, c'est exactement comme le sexe, avons-nous dit : le seul vrai danger, ici-bas, est donc la dysphorie postcoïtale.

24. My disciples are proud and beautiful ; they are strong and swift ; they rule their way like mighty conquerors.

Commentaire : Or, du coup, paradoxe :
Le prince-prêtre, extension dans le temps de Heru-ra-ha, ne doit vivre dans aucune restriction, être un symbole du néant, du vide, afin qu'il puisse, comme successeur d'Ankh-af-na-khonsu, pratiquer la voie de l'Enfant-Soleil. (Tout est une danse d'extase)
Ce que méditant, allez, amis chers, sous la protection de cette sphère spirituelle dont le centre est partout et la circonférence nulle part et que nous appelons DIEU.

Belle journée à tous.

Love is the law, love under will.

- ☉︎ in 5° ♒︎ : ☽︎ in 2° ♏︎ : ♂︎ : Ⅴⅴⅰⅰ.





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lundi 24 janvier 2022

Radiant Kiss

Amis chers, gens beaux et heureux,

Do what thou wilt shall be the whole of the Law.

C'est le cinquième lundi après Yule et la playlist de mon téléphone vient, pour son éclectisme (Led Zeppelin y succède à Ciara, qui succède à Killing Joke, qui succède à Jay-Z, qui succède à Graham Bond, qui succède aux Residents, qui succèdent à Coil, qui succède aux Mighty Lemon Drops, etc.), d'être officiellement rebaptisée Mix d'un Schizophrène par Soror Jezebel. (A chaque fois qu'elle se dispute avec sa copine, c'est sur moi que ça retombe !)

Il me revient, par association, qu'on m'a posé, lors de la Nuit des Rois, la question rituelle : "un morceau qui symbolise ton passé, un morceau qui symbolise ton présent, un morceau qui symbolise ton futur", à laquelle j'ai répondu :

Passé — The Velvet Underground, All Tomorrow's Parties
Présent — Ciara, Love Sex Magic
Futur — Led Zeppelin, Stairway to Heaven

Amis chers, la Lecture de ce jour est le Liber Tzaddi vel Hamus Hermeticus sub figurâ XC, versets 17 à 20.

17. But the first kiss of love shall be radiant on your lips ; and all my darkness and terror shall turn to light and joy.

Commentaire : Radiant parce que, dans l'ordre du rite érotique, le premier baiser correspond à Tipheret.

C'est un verset radicalement fin'amor : connaître le drutz, accéder à la dignité de baisar, transmute alchimiquement l'amoureux, illuminé par le Joï.

Pour moi, ma Dame est Nuit, et, puisque Nuit est < tout ce qui peut être et se révèle au moyen de quiconque existe > (DC/AL 1, 1), ce que vous appelez, selon le cas, ma "gynolâtrie masochiste", ma "sexualité compulsive dont [j'ai] un peu trop tendance à assouvir les impulsions avec les femmes des autres", ou ma "fixation de simp maniaque sur Gal Gadot", ne sont que différents aspects de mon Service divin.

18. Only those who fear shall fail. Those who have bent their backs to the yoke of slavery until they can no longer stand upright ; them will I despise.

Commentaire :
Have no fear. — Britney Spears, Boys, 2000
Savez-vous pourquoi Ra-hoor-khuit sera intraitable avec them (AL 3, 3), c'est-à-dire, ainsi que le précise ce verset, avec < ceux qui ont courbé le dos sous le joug de l'esclavage au point de ne plus pouvoir se tenir droit > ?

Parce que ces gens sont, comme tout ce qui rampe, hyper dangereux.

Le régime covidiste, par exemple, table désormais, pour se maintenir, exclusivement sur la haine écumante, frénétique, — dominicaine dirais-je, — que les vaccinés (qui ont, c'est un fait, volontairement renoncé à leurs libertés, à leur dignité, — et jusque à leur ADN ! — par peur de se voir exclus du troupeau) éprouvent envers les Purebloods.

C'est une vieille recette admirable : quiconque affiche, par hystérie personnelle, un zèle excessif dans ses concessions à la peer pressure, espère, à l'heure de la gueule de bois, exorciser sa honte en brûlant les hérétiques : la femme que couvre un migrant, ou le "trans" qui se fait eunuque, aiment mieux, ensuite, attribuer leurs remords au "racisme systémique" et à la "transphobie" que se suicider au gaz — Dès lors, Die cis scum ! et Kill all white babies ! deviennent une question de survie immédiate.

19. But you who have defied the law ; you who have conquered by subtlety or force ; you will I take unto me, even I will take you unto me.

Commentaire : J'écrivais, il y a un an :
De là, nous déduisons qu'œuvrer selon la Loi de Thélème nous mène, tôt ou tard, à devoir défier, c'est-à-dire violer ou circonvenir (subtlety or force), les lois de la République.
Défoncez la fenêtre d'Overton, violez Marianne et, dans les deux cas, appliquez le Principe de John Holmes : Si ça ne rentre pas, il faut pousser plus fort.

20. I ask you to sacrifice nothing at mine altar ; I am the God who giveth all.

Commentaire : Ra-hoor-khuit est l'autorité temporelle intégralement légitime — De ce verset, nous déduisons donc que tout sacrifice imposé atteste l'illégitimité (la tyrannie, au sens grec du terme) d'un pouvoir politique.

Exemple : Macron a pu faire danser des travelos sur le perron de l'Elysée, mutiler des Gilets Jaunes et brûler Notre-Dame-de-Paris en représailles de leur soulèvement, sans réellement perdre son mojo — lequel est, en revanche, instantanément sorti de sa personne aux premiers décrets covidistes — NB : Macron nommait justement ces décrets "restrictions", mot dont le Livre nous enseigne qu'il désigne la nature même d'une transgression de la Loi divine (AL 1, 41).

Ce que méditant, allez, amis chers, sous la protection de cette sphère spirituelle dont le centre est partout et la circonférence nulle part et que nous appelons DIEU.

Belle journée à tous.

Love is the law, love under will.

- ☉︎ in 4° ♒︎ : ☽︎ in 23° ♎︎ : ☽︎ : Ⅴⅴⅰⅰ.





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dimanche 23 janvier 2022

The Hindoo Kali, but much more seductive

Amis chers, gens beaux et heureux,

Do what thou wilt shall be the whole of the Law.

C'est l'aube du cinquième dimanche après Yule et j'ai rêvé que je faisais l'acquisition de la toile 
de Salvador Dalí intitulée Jeune Vierge autosodomisée par les cornes de sa propre chasteté, en payant "en nature" la conservatrice du musée de Figueras, interprétée par Trinity St. Clair — Si la rémanence de ce songe me reste jusqu'à onze heures, la Messe aura une certaine intensité dramatique.

Amis chers, la Lecture de ce jour est le Liber XXX Ærum vel Sæculi sub figurâ CCCCXVIII, Æthyr 2.

Or nous sommes, comme vous le savez, convenus de systématiquement interpréter tout ce qui a trait au Liber 418 dans une perspective oraculaire.

La question est donc : Si toute la Vision du 2ème Æthyr se trouvait être le rêve que j'avais fait cette nuit (au lieu de celui décrit plus haut), quelles directives et quelles prophéties faudrait-il en déduire, concernant les onze jours qui viennent, pour ma personne et, par adaptation, pour l'Abbaye, les Thélémites, et le Monde ?...

Ma foi, je lis :
In the middle of the card stands Cain ; in his right hand is the Hammer of Thor with which he hath slain his brother, and it is all wet with his blood. And his left hand he holdeth open as a sign of innocence [...] and on his left hand is a figure somewhat like the Hindoo Kali, but much more seductive. Yet I know it to be Lilith. (VV 2 § 3)
J'en déduis que je vais, par un heureux hasard, neutraliser la source de mes ennuis, mais qu'ensuite, je devrai avancer lentement, car la situation est ancienne et ne peut changer en un jour (cf. Cordis 3, 4-14).

Je lis encore :
I cling unto the burning Aethyr like Lucifer that fell through the Abyss, and by the fury of his flight kindled the air.

And I am Belial, for having seen the Rose upon thy breast, I have denied God.

And I am Satan ! I am Satan ! I am cast out upon a burning crag ! And the sea boils about the desolation thereof. And already the vultures gather, and feast upon my flesh.
(VV 2 § 62-64)
J'en déduis : Mon ennemi tombe de lui-même. Victoire.

Je lis enfin :
He is like one's idea of Sappho and Calypso, and all seductive and deadly things, etc.
J'en déduis : temps de reflexion sur la quantité et la qualité de ce que je mange, bois, entends, vois, inspire, goûte et touche — relisez le Classic Shumule intitulé De la Diétetique, mais soyez hyper exigeants, voire hyper difficiles, quant à ce que vous ingérez, à quelque plan que ce soit.

Ce que méditant, allez, amis chers, sous la protection de cette sphère spirituelle dont le centre est partout et la circonférence nulle part et que nous appelons DIEU.

Beau dimanche à tous.

Love is the law, love under will.

Salvador Dali, Jeune vierge autosodomisée par les cornes de sa propre chasteté

- ☉︎ in 3° ♒︎ : ☽︎ in 9° ♎︎ : ☉︎ : Ⅴⅴⅰⅰ.

Précédent commentaire sur ce péricope : Du Liber 418, 2ème Æthyr (2020)

jeudi 20 janvier 2022

Wisdom to your folly

Amis chers, gens beaux et heureux,

Do what thou wilt shall be the whole of the Law.

C'est le cinquième jeudi après Yule et je suis en pleine voluptueuse procrastination. L'oisiveté a toujours été mon point fort. Je ne m'en fais pas gloire. C'est un don.

Amis chers, la Lecture de ce jour est le Liber Tzaddi vel Hamus Hermeticus sub figurâ XC, versets 5 à 8.

5. I will kiss you, and bring you to the bridal : I will spread a feast before you in the house of happiness.

Commentaire : I will spread a feast before you : Ma jeunesse fut, naguère, ainsi résumée par Soror Jezebel :
"On le connaît, ton passé : une longue suite de rails de coke sniffés sur les seins de stripeuses, et puis c'est tout."
Il est évident qu'on ne peut être Thélémite de race qu'en ayant le goût de la fête — ou, ainsi que je le notai autrefois, à l'occasion d'une gueule de bois fameuse :
Quel cycle infernal... Chouille, hangover, chouille, hangover... Bon sang ! les Thélémites conçoivent la vie comme une fête, et l'au-delà comme une "Grande Fête"... par conséquent, si ça se trouve, ça n'a pas de fin !...
in the house of happiness : Quelle que soit la charge karmique, il n'est de bonheur qu'en l'attachement à Heru-ra-ha, comme il est écrit : < To Me do ye reverence, to me come ye through tribulation of ordeal, which is bliss > (AL 3, 62) — Je plains les Ricains qui croient en une pursuit of Happiness matérielle.

Au plan strictement ricain, i.e. horizontal, la vie ne vaut, dans la plupart des cas, pas la peine d'être vécue — Cette idée que le bonheur est un "objectif" signifie, logiquement, que presque tout le monde est malheureux — que le malheur est la norme, la définition de l'existence incarnée — et que la quête du bonheur est une sorte de discipline spécifique, en aucun cas une tendance naturelle — Rechercher le bonheur, au sens ricain du terme, est donc sensiblement la même chose que rechercher un bon dealer, pourvu d'un bon matos.

L'existence même des Trogs atteste que quatre-vingt-dix-neuf pour cent des gens classés dans la catégorie "humains" n'ont aucune espèce de fonction individuelle, ni de véritable raison de s'obstiner à vivre — La majorité de la population du monde n'est que le moyen de production par lequel une minorité parvient à ce que l'Amérique appelle Happiness — Or, en toute honnêteté, aucun des gens extrêmement riches que je connais n'est heureux : tous s'en tiennent à la devise de Patrizia Reggiani : "J'aime mieux pleurer dans une Rolls que rire sur un vélo".

Je vous dis, moi, que l'idée est de rire dans une Rolls : une fois ajoutée la dimension verticale, il devient clair que le bonheur absolu n'est pas un "objectif", mais notre état normal, — notre house, notre maison, — et que tout le reste est périphérique, transitoire, donc pathologique, comme il est écrit : < Remember all ye that existence is pure joy ; that all the sorrows are but as shadows ; they pass & are done ; but there is that which remains. > (AL 2, 9)

6. I am not come to rebuke you, or to enslave you.

Commentaire : On reconnaît donc la prévarication, — la déconnexion du divin, i.e. l'illégitimité, — d'un pouvoir temporel à ce qu'il rebuke = "fait des reproches" (idéologie, culpabilisation, etc.) et enslave = "asservit" (autorité arbitraire, ubuesque, état policier, etc.) — or, "idéologie imposée par un état policier arbitraire, ubuesque, qui gouverne par culpabilisation" est la définition même du covidisme.

A ce sujet, souvenons-nous que ce 20 janvier est le premier anniversaire de la montée de Joe Robinette Biden sur le trône impérial — J'écrivais, il y a un an jour pour jour :
C'est aujourd'hui que le Soleil entre en Verseau et que l'on hisse Joe Robinette Biden, zombie mou, sur le Trône impérial où, hélas ! il est inévitable que Joe fasse copieusement sous lui avant que s'y installe la repoussante mégère-ménagère Karen Kamala, qui a l'air d'une employée chiante de sous-préfecture et le sex-appeal d'un banc de murènes.

Les archétypes fondateurs de la conscience collective globale s'apprêtent à morfler méchamment, c'est moi qui vous le dis !!! et la génération alpha, élevée aux bâillons Covid, aux injections mRNA et aux symboles parentaux de cette trempe d'acier, n'aura, j'en ai peur, d'alpha que le nom...

Du cher Donald J. Trump, je ne veux retenir que le flamboyant IRL Troll de 2016.

Le deal était : "Nous exigeons le MAGA magnat pour Daddy et Tsarine Melania au knout — en remplacement du Kenyan gay malingre avec son travelo, — et nous supplions Daddy de mettre fin au politiquement correct !"

De ce côté-là, c'était très réussi.

Alors, oui, bien sûr, on a pu déplorer certaines défaillances : le chamane de la Nuit des Rois n'a sodomisé ni Nancy Pelosi, ni Mitch McConnell, et les Anglais attendent de pouvoir livrer Assange à Robinette.

Mais l'ère Trump était un glitch in the matrix comparable au Pontificat Borgia, avec le stupre, le luxe, le népotisme, Ivanka en Lucrèce, Bannon en Machiavel et, au bout du compte, that's what's important ! comme disait Conan le Barbare — même s'il faut qu'une fois encore, "le songe se dissipe"...
7. I bid you not turn from your voluptuous ways, from your idleness, from your follies.

Commentaire : On dit : "C'est évidemment la seule religion qui convienne à Shumule..." (cf. supra) Mais ça ne me tracasse pas : les mœurs voluptueuses procèdent de la recherche du plaisir, l'oisiveté de la paresse, et la folie est nécessaire pour ne pas mourir de chagrin dans ce qu'est devenu le monde.

Or :
Oui ! Paresse, Plaisir et Nécessité, les trois boulets de l'inertie, sont aussi les trois boosters de l'Intelligence.

L'Intelligence est à l'Intellect ce que le champion du monde de poker est à un médecin légiste : peu importe ce que vous faites de vos jetons, vous ne pouvez les gagner que par Paresse, Plaisir ou Nécessité.

Ainsi, l'homme qui a imaginé le yacht History Supreme est un homme que rebutait l'idée de naviguer dans l'inconfort d'une embarcation de réfugiés maliens : sa Paresse l'a rendu intelligent.

Ainsi, l'homme qui a conçu le calibre .50 Action Express est un homme qu'un réfugié malien, appelé Daddy Cool, a traité de "raciste" une fois de trop : la Nécessité l'a rendu intelligent.

Ainsi, moi qui, en fait d'informatique, suis, tout au plus, capable d'allumer et d'éteindre un ordinateur, je me transforme en plus prodigieux hacker du monde dès qu'il s'agit de traquer un potin sur Michelle Rodriguez ou Sofía Vergara (J'ai un crush énorme sur Sofía Vergara. Ou alors il y a un anaconda dans ma poche.) : le Plaisir me rend intelligent. (Beautiful Bizarre)
8. But I bring you joy to your pleasure, peace to your languor, wisdom to your folly.

Commentaire :
La morale de l’histoire, c’est que malgré sa dégaine, je me sens très proche [du diable de Tasmanie] – comme lui, je suis gourmand, paresseux et sensuel. Comme lui, j’ai un rythme de vie très différent de celui du vulgaire. Comme lui, j'aspire à l’harmonie et à la douceur de vivre. Comme lui, je ne deviens agressif que lorsque la vermine se met, sous forme de heathen, à infester mon existence – et à me faire passer, sous les noms de raciste, sexiste, islamophobe, homophobe, transphobe, validiste, climatosceptique et tutti quanti, pour la plus féroce, la plus cruelle et la plus sanguinaire des créatures…Sir Shumule, 2010
Il n'est, avons-nous dit, de bonheur qu'en l'attachement à Heru-ra-ha : le soleil, affirmaient nos grand'mères, est le meilleur désinfectant !

Ainsi qu'entre autre, je l'ai rappelé, dans un farabuleux texte intitulé Priape ne veut pas qu'on pense, j'ai toujours joyeusement assumé mon satyriasis.

Pour l'oisiveté, ma foi, shumulisme essentiel :
Le tyrannosaure est, avant tout, un lézard...
Et, du reste : Quant à la folie :
Je me suis rendu compte que M(40) + A(1) + G(3) + U(6) + S(60) = 110 = סכל = un Fou.

Bien sûr, Chokhmah, Sphère du Sage à laquelle appartient le Magus, s'alimente au Divin via le Sentier du Fou א — Un Sage est le contraire d'un intellectuel — D'où l'effroyable iniquité qui permet, tout au long de l'histoire humaine, au médiocre de se venger de sa médiocrité en appelant l'homme providentiel un malade ou un marginal, dans l'espoir de le discréditer aux yeux de la plèbe — Et c'est là que se trouve l'Humour Divin, puisque s'il y a deux choses dont le Sage n'a cure — deux choses dont, < dans sa folie >, il a oublié jusqu'à l'existence, — ce sont bien le jugement des médiocres et l'avis de la plèbe !

Voilà tout Aleph א, tout le Mystère du Zéro Primordial, tout l'Arcane du Fou : l'omniprésente < conspiration des malvenus contre celui qui va son chemin d'un cœur léger > (comme disait Friedrich Nietzsche, de sainte mémoire) vs. l'incapacité de celui qui va son chemin d'un cœur léger de porter le moindre intérêt conscient à l'existence physique des malvenus. (☉︎ in 5° ♐︎)
Ce que méditant, allez, amis chers, sous la protection de cette sphère spirituelle dont le centre est partout et la circonférence nulle part et que nous appelons DIEU.

Belle journée à tous.

Love is the law, love under will.

- ☉︎ in 0° ♒︎ : ☽︎ in 26° ♌︎ : ♃︎ : Ⅴⅴⅰⅰ.





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mercredi 19 janvier 2022

The end of sorrow is come

Amis chers, gens beaux et heureux,

Do what thou wilt shall be the whole of the Law.

C'est le cinquième mercredi après Yule et quelqu'un va t-il me dire, enfin, ce qu'est un Ouïghour ? — C'est flippant, comme mot, Ouïghour — On dirait le nom d'un produit Yoplait dont le marketing a été complètement raté.

Autrement, je reçois, à l'instant, le courrier d'un Breton, qui me reproche longuement d'avoir écrit Autopsie du Golem (texte où j'expliquais, dix ans avant tout le monde, que Jean-Marie Le Pen était un comédien cabot de basse extraction sociale, casté par Grossouvre et Attali pour le rôle d'Emmanuel Goldstein, et non un candidat réel), et conlut, avec, il me semble, un tantinet trop de dignité blessée :
"Je reproche à Zemmour ses propos sur les enfants handicapés ; que reprochez-vous à Jean-Marie Le Pen ?"
Facile : d'être breton — Il me semble que, quand on vient d'une région où même les filles s'appellent Yann et où les communes portent des noms tels que Pleumeur-Bodou, c'est précisément comme quand on a un enfant handicapé : la moindre des choses, c'est de se faire tout petit.

Je me hâte d'ajouter que j'ai ramené de mes (nombreux) séjours dans le massif armoricain, outre un léger ras-le-bol des cirés jaunes, une inexplicable passion pour la Bretagne — Ainsi que j'ai déjà eu l'occasion de l'écrire :
Normalement, il faudrait détester la Bretagne.

Déjà, rien que le nom : breizh. Je suis infiniment sensible au langage et breizh, c’est comme le bortsch, tu ne m’en feras pas manger.

Dans le peuple, les Bretonnes sont comme des Irlandaises, en plus rosses. Les Bretons sont tous des skippers burinés par les embruns ; ils portent des marinières sans référence à Jean-Paul Gaultier, et n’ont que deux expressions : hostile (maxillaires tendus – c’est leur mode de veille, leur physionomie ordinaire) et fier (maxillaires toujours tendus, mais les sourcils remontent vers le front – cette expression s’emploie exclusivement dans le cas où Alan Stivell entonne Tri Martolod.)

Chez les seniors, on trouve l’inévitable pêcheur sans âge, infiniment ivrogne, qui parle le dialecte d’une peuplade dont il est le seul membre. Sa femme est invariablement un vieux polichinelle complètement voûté, qui marche sur sa coiffe bigouden en allant au village.

Et puis pour ce qui est de pleuvoir, il pleut.

Las ! expliquez ça comme vous pouvez : je raffole de la Bretagne.
Amis chers, la Lecture de ce jour est le Liber Tzaddi vel Hamus Hermeticus sub figurâ XC, versets 1 à 4.

1. I fly and I alight as an hawk : of mother-of-emerald are my mighty-sweeping wings.

Commentaire : Le mother-of-emerald s'appelle, en français, la prasiolite, ou le quartz prase, et tout le monde trouve ça moins chic, parce que prase dérive du grec πράσον, qui signifie "poireau".

Cela renvoie, évidemment, au légendaire texte de moi intitulé Les Fées ont des Bottes (Dazed and Confused in Lugnasad), dans lequel je rapportais avoir dû, — à la demande d'une fée, — répondre, dans une perspective strictement paganisante, à la question "La vie est-elle un légume imparfaitement cuit ?"

Soit, pour le plaisir, la première partie du texte en question : 
Je m’alcoolisais, le soir du 1er août, en compagnie du célèbre Fix. Nous avions passé le début de la nuit à broyer du homard dans un restaurant mode, puis migré sous les chapiteaux corinthiens et ioniques d’un palace décadent, où, installés au bar, absolument désert, nous nous enivrions de cocktails anciens : Double D, Moscow Mule et Baltimore Eggnogg.
Abrutis par l’action combinée de l’alcool et du sucre, nous eûmes un sursaut assez désagréable quand une voix féminine s’éleva près de nous : « Messieurs, disait-elle, vous pardonnerez, j’espère, mon indiscrétion, mais j’ai, sans le vouloir, entendu votre dialogue, et cru comprendre que l’un d’entre vous était Sir Shumule himself... L’illustre Sir Shumule !… Shumule le reluisant !… Shumule, le roi des blogueurs !… »

J’étais dos à l’intruse. Fix, qui lui faisait face, me souffla dans l’oreille : « Regarde ! C’est Kylie Minogue ! » – Je tournai vivement la tête et me retrouvai nez à nez avec une authentique fée multicolore, – de module Clochette, – qui voletait au-dessus du comptoir en répandant de la poussière d’étoile !!! o.O (Bien sûr, Fix était un peu paf, mais, effectivement, en lumière tamisée, la créature magique avait un faux air de Kylie Minogue, et portait des boots, conformément aux visions d’Ozzy Osbourne.)

Elle me déclara sans ambages être ma plus grande fan, ma « groupie haletante » (sic), tout avoir lu de moi, etc. mais me reprocha de n’avoir jamais clairement répondu à nombre de « questions essentielles » (sic) posées par les Smart Ass Commentators de feu mon Blood-Splattered Blog – « Des questions, précisa t-elle, comme : « Est-il permis à une femme d’avoir des relations sexuelles avec un morse ? », ou : « La lune est-elle une banane, et, dans ce cas, où se trouve l’épluchure ? », ou encore : « La lune est-elle un camembert plâtreux ? »… »

Après s’être interrompue pour siffler le barman (!), et lui commander trois Adios Motherfucker (« mon cocktail favori, gloussa t-elle, égrillarde : très joli visuel, mais blackout assuré ! »), la fée, subitement grave, me regarda dans les yeux, et martela d’une voix lente : « La question fondamentale pour moi, Sir Shumule, – la question à laquelle je vous somme de répondre sur-le-champ – ici même – vous fut posée le dimanche 22 juillet 2012, par un certain « Supérieur Inconnu ».

« Cette question, que vous connaissez bien – cette question que vous avez tout fait pour occulter – car elle vous dérange… – cette question, Sir, est la suivante :

« Helluvah Holy Guru, la vie est-elle un légume imparfaitement cuit ? »

« Allez, mon cher… Nous vous écoutons… »


La Porrophagie dans le Fumoir


« Eh bien, Amie, commençais-je (renversé dans les coussins profonds d’un cosy petit fumoir où nous nous étions repliés), voilà ce que, dans notre jargon, nous appelons une question « diva » : hyper bonne, mais difficile… Une question qui, du reste, en entraîne bien d’autres : le Karma est-il une cuisinière vegan au talent discutable ?…  Pourquoi les temps de cuisson ne sont-ils pas démocratiquement votés par des représentants du personnel hôteliers ?Qu’est-ce, au bout du compte, qu’un légume, sinon ce que nous passons notre enfance à tenter de ne pas manger ?… Tout cela va loin… Interrogeons les Anciens…

« Le premier légume que mentionne l’Edda est un poireau, ce qui manque cruellement d’élégance. Nous lisons :

Áðr Burs synir biöðum um ypþo, þeir er miðgarð mœran scópo ; sól scein sunnan á salar steina, þá var grund gróin grœnom lauki.
Avant de créer l’Enceinte du milieu, les fils de Borr se bâtirent un palais. Le soleil de midi étincelait sur les murs de la grande salle et la terre se couvrait d’herbe verdoyante. (Völuspa, 4)

Or, la fin de la vísa, < þá var grund gróin grœnom lauki >, traduite ici par : < la terre se couvrait d’herbe verdoyante  >, signifie littéralement : < du sol, ont poussé de verts poireaux >…

« Eh oui ! Contrairement à la superstition commune, l’hépatique (hepaticophyta) n’est pas la première plante qui ait paru à la surface de la planète : c’est le poireau (allium porrum) qui l’est – on peut raisonnablement en déduire que les Ases de l’époque se nourrissaient exclusivement de quiches, et que la jet-set ne se bousculait pas aux soirées macrobio du Valhalla (si merveilleusement plein-sud que fût orienté celui-ci)…

« Il y a là, je trouve, quelque chose d’humiliant pour les fleurs… le règne végétal commence par le poireau !!! :( … La prochaine fois qu’un lys tigré crâne en votre présence, rappelez-lui ses origines !… je veux dire : ces temps étaient rudes, Amie !… Ils ont laissé, dans la conscience collective de notre peuple, un traumatisme aigu, une blessure si vive que, pour nous, le poireau est désormais indissociable de l’idée de verrue faciale, de Mérite agricole, et de pub gallois…

« Donc, si la vie est un légume, la vie est essentiellement un poireau… Azur, pour certains, Monstrueux pour d’autres… ou bien Furor, Gros Long, Malabare, Géant Précoce… mais enfin : un poireau. Et si la vie est un poireau, la vie est un légume « imparfaitement cuit », puisque il est difficile d’imaginer un poireau « bien » cuit… :/ »

- Sir Shumule, vous êtes un snob ! interrompit la fée. Assyriens, Égyptiens, Chinois consommaient du poireau longtemps avant notre ère, et l’on affirme que, durant l’Exode, les Hébreux regrettèrent trois choses : les concombres, les melons, et les poireaux…

« Lorsque le Pharaon Khéops voulut honorer un médecin qui l’avait soulagé d’une infection urinaire, il lui accorda mille poires, cent cruches de bière, un bœuf, et cent bottes de poireaux.

« Le poireau était, en effet, particulièrement florissant en Égypte et de nombreuses fresques funéraires en représentent une botte à côté d’un bouquet d’oignons, parmi les produits que le rituel prescrivait d’offrir aux divinités du Sommeil et des Ténèbres. Il était l’objet des soins assidus de maraîchers, qui se levaient à l’aube pour aller l’arroser.

« Aristote affirme que le cri strident de la perdrix lui vient de son goût pour le poireau, dont la consommation régulière éclaircit la voix. L’empereur Néron aimait tant la soupe de poireaux qu’il fut surnommé « le Porrophage »… Mais poursuivez… »

- La vie est-elle un légume ? revins-je, impavide, à mes moutons… Une seule chose est sûre : l’état de poireau, l’état de « légume imparfaitement cuit » constitue l’ambition ultime de la plupart des humains… Ainsi que je l’écrivais récemment : « Ne débranchez pas vos parents qui sont dans le coma : ils ont atteint votre idéal de bonheur terrestre. »

« Y avez-vous songé ?… Les personnes que l’on appelle communément « légumes », – celles qui se trouvent à l’hôpital en « état végétatif chronique », i.e. passée la mort encéphalique, – n’ont pas à se lever le lundi matin… elles ne travaillent pas… elles sont nourries, logées, blanchies à ne rien faire… elles ont du personnel qui les gave, les bichonne, et fait leur toilette, sans qu’elles aient seulement à lever le petit doigt... elles sont toujours en vacances… n’ont aucune décision à prendre… ni aucune douleur, jamais !… elles sont, en permanence, plus défoncées que ne pourront jamais vous défoncer les plus défonçantes de toutes les drogues !…

« N’est-ce pas l’existence d’un Maharadja ?… Que dis-je ? mieux que l’existence d’un Maharadja, qui a des responsabilités, lui !… Qu’en pensez-vous ?… Coma dépassé, zéro responsabilités !… et vous voudriez mettre un terme brutal à tant de bonheur ?!…

« Au nom de quoi ?… Que reprochez-vous exactement à l’état végétatif ?… Il empêche de prendre les transports en commun ?… De cotiser à la Sécurité sociale ?… De regarder la télé ?… De consommer des burgers ?… D’aller chez le dentiste ?… De payer ses impôts, en rêvant du billet de loterie gagnant qui permettrait de ne plus rien faire – c’est-à-dire d’avoir précisément la vie d’une personne en état végétatif ?…

« Ah, bien sûr… un comateux ne peut pas recevoir l’Initiation, ni faire Huð, ni étudier, ni procréer… Mais l’épargnant médiocre qui, officiellement, n’est pas dans le coma, ne fait, de toute manière, aucune de ces choses… alors, quelle importance ?… »
2. I swoop down upon the black earth ; and it gladdens into green at my coming.

Commentaire : Puisque nous tenons le nuancier, ne le lâchons pas : je ne parviens pas à comprendre que personne ne reproche aux médias d'appeler les femmes hispaniques "brown woman", alors que la complexion de celles-ci est objectivement verdâtre, et non marron — Green women serait cool, et offrirait une lecture intéressante de ce verset : La lumière divine transforme Nicki Minaj en Jennifer Lopez.

3. Children of Earth ! rejoice ! rejoice exceedingly ; for your salvation is at hand.

Commentaire : Tout phénomène est un message direct de DIEU à mon âme — Je ne me préoccupe donc jamais du livreur, mais seulement de ce qu'il apporte. 

C'est ainsi que, la dernière fois que j'ai abusé de la faiblesse psychologique d'un riche héritier pour le dépouiller de tous ses biens, et que l'épouse de celui-ci a cru devoir, — en plein tribunal, devant le juge qui venait de lui signifier qu'elle était, désormais, de mon fait, irréversiblement sur la paille, — me traiter de (je cite) "fils de pute" (sic), je me suis fait la réflexion suivante : 

"Nous sommes tous Children of Earth, Enfants de la Terre, ainsi que nous le proclamons, chaque dimanche, pendant le Crédo :
I believe in one Earth, the Mother of us all, and in one Womb wherein all men are begotten, and wherein they shall rest, Mystery of Mystery, in Her name BABALON.
Or, Babalon est une hétaïre sacrée : par conséquent, bien que je sois Hadit, Maître de la Connaissance et des Délices, grand dieu céleste, bien-aimé de Nuit, je suis aussi nécessairement, en tant qu'humain, un FDP, au sens absolument littéral du terme : toujours me rappeler le premier en période de descente, pour ne pas trop me décourager, et le second, en période de montée, pour ne pas trop m'emballer."

4. The end of sorrow is come ; I will ravish you away into mine unutterable joy.

Commentaire : Je pensais à ce verset tout à l'heure, en ingérant, pour faire pièce à une effroyable gueule de bois (nous avons pris un peu d'avance sur les fêtes commémoratives de la mort de Dagoberth Ier), mon premier Cuba Libre de la journée.

Car oui ! quelle sorrowful gueule de bois indeed !... Une gueule de bois de nuance nihiliste, qui fait mal pour faire mal !... Accompagnée d'un blackout au moins équivalent à celui qu'éprouvait Abraham Lincoln, le matin où, émergeant d'une nuit de beuverie, après la Proclamation d'Emancipation, il s'écria : "J'ai signé QUOI ???!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!"

A propos de Lincoln, c'est aujourd'hui l'anniversaire de la naissance de Robert E. Lee (le général des Confédérés — Saviez-vous qu'il était daltonien, — et qu'il a donc, probablement, adressé des insultes racistes à de nombreux Blancs, — et qu'en dehors d'envoyer des milliers de gens se faire tuer pour une noble cause, sa grande passion était la poésie française ?)

Ce qui me rappelle qu'on m'a (encore) demandé ce matin pourquoi Thelema considère les anniversaires de naissance comme des lesser feasts — J'ai dit : "Il y a mieux à célébrer, chez un grand homme, qu'un jour où il n'a fait que crier sur sa mère qui venait de se taper tout le boulot."

Ce que méditant, allez, amis chers, sous la protection de cette sphère spirituelle dont le centre est partout et la circonférence nulle part et que nous appelons DIEU.

Belle journée à tous.

Love is the law, love under will.

- ☉︎ in 29° ♑︎ : ☽︎ in 18° ♌︎ : ☿︎ : Ⅴⅴⅰⅰ.





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mardi 18 janvier 2022

The Navel of Nuit

Amis chers, gens beaux et heureux,

Do what thou wilt shall be the whole of the Law.

C'est le quatrième mardi après Yule et un jeune lecteur hyper-laudatif, — donc digne de louanges, — me prie de lui indiquer lequel de tous mes tweets (!) "est [mon] préféré" (sic)...

Ma foi, incontestablement :
Amis chers, la Lecture de ce jour est le Liber A'ash vel Capricorni Pneumatici sub figurâ CCCLXX, versets 37 à 39, et le Liber Tzaddi vel Hamus Hermeticus sub figurâ XC, verset 0.

37. But the progress is progress, and progress is rapture, constant, dazzling, showers of light, waves of dew, flames of the hair of the Great Goddess, flowers of the roses that are about her neck, Amen !

Commentaire : Ne nous lassons pas de le redire :
Vous voulez passer du kolkhoze albanais non-fumeur à l'embarquement pour Cythère. L'ennui, c'est que les heathen, eux, veulent que vous passiez de l'embarquement pour Cythère au kolkhoze albanais non-fumeur et appellent ça le progrès — C'est comme avec l'herbe : ça commence par les dread locks, le reggae et les super nanas jamaïcaines, et ça finit distribué médicalement comme neuroleptique par le gouvernement à la jeunesse que les confinements, les couvre-feux et l'effondrement économique rendent complètement dingue — La Magie enseigne, en tout et pour tout : remonte à la super nana jamaïcaine avant que ça se termine comme dans Shining. (Sir Shumule, Le Jardin d'Eden est une Île Sous-le-Vent)
La remontée-à-la-super-nana-jamaïcaine est ce que notre verset appelle, justement, progress (pour autant que flames of the hair of the Great Goddess soit une allusion aux dread locks), au lieu, avons-nous dit, qu'en vertu du principe magique de base qui veut que, dans "force négative", le "négative" s'entende au sens photographique du terme, les heathen appellent "progrès" la dégringolade inverse — de la même manière qu'ils appellent "indépendance" l'inféodation à l'empire US, "fact checking" le mensonge, et "vaccin" la mixture Pfizer.

38. Therefore lift up thyself as I am lifted up. Hold thyself in as I am master to accomplish. At the end, be the end far distant as the stars that lie in the navel of Nuit, do thou slay thyself as I at the end am slain, in the death that is life, in the peace that is mother of war, in the darkness that holds light in his hand, as an harlot that plucks a jewel from her nostrils.

Commentaire :
J'ai bouleversé un étudiant en sociologie en lui révélant que je plaçais l'escort au sommet des catégories humaines. — Sir Shumule, 2019
J'aime que Malkuth soit décrite comme < the darkness that holds light in his hand, as an harlot that plucks a jewel from her nostrils >, puisque au nom de Babalon, je crois à l'Hétaïre Sacrée.
Toute femme qui s'unit à moi est un avatar de Babalon, une femme écarlate, c'est-à-dire une perspective que DIEU m'offre sur Lui en réponse aux interrogations spécifiques de l'étape spirituelle à laquelle je me trouve au moment précis du rapport en question — ce qui, dans mon cas, confère au Club Rouge de Zürich un statut de cathédrale, voire de basilique.

- Saviez-vous, Sir, que certain répugnant lobby voulait, l'année dernière, prendre prétexte de la "pandémie" pour exiger la fermeture définitive des bordels zurichois ?

- Que voulez-vous, mon cher ? Il n'y a plus de religion...

D'une façon générale, ne plaisantez pas avec Babalon : une magnifique escorte black, dans un bar à bouchons français de province, m'a, une nuit, brusquement raconté, d'un trait, toute mon existence, et donné les meilleurs conseils que j'ai reçus de ma vie, alors que nous finissions la treizième bouteille — elle était comme Paracelse : extralucide quand elle voyait double. (Sir Shumule, Wear something scarlet, 2021)
39. So therefore the beginning is delight, and the end is delight, and delight is in the midst, even as the Indus is water in the cavern of the glacier, and water among the greater hills and the lesser hills and through the ramparts of the hills and through the plains, and water at the mouth thereof when it leaps forth into the mighty sea, yea, into the mighty sea.

Commentaire : En fait de mighty sea, rappelons que, dans le jungien Test du Totem, donc dans l'inconscient collectif de l'ensemble du genre humain, la haute mer représente la vision que le sujet a de la vie.

Il me revient, du reste, qu'à la question "Qu'évoque pour vous la haute mer ?", j'ai moi-même répondu : "Je me prélasse sur le pont d'un megayacht de zillionaire, main droite dans la glacière à champagne, main gauche sur le boule de Rihanna".

Plus tard, informé du sens de la chose, j'ai nuancé :
Les voyages sont comme les parties de poker, et comme l’existence elle-même : nous avons eu des hauts et des bas… nous avons dû supporter des imbéciles, des médiocres et des méchants… mais, l’un dans l’autre, nous nous sommes bien amusés, et nous sommes navrés quand cela se termine… (Sir Shumule, A Outrance : les Sept jours de Divonne)
Mais revenons au boule de Rihanna, c'est-à-dire à l'idée de délice (nom masculin au singulier et féminin au pluriel, de même qu'amour et orgue — tant il est vrai que le français est la liturgie d'Eyes Wide Shut faite idiome) :
Le mot Délice renvoie évidemment à עֵדֶן, l'Eden. Nous en venons, y retournons et ne cessons, en réalité, jamais d'y séjourner : tout ce qui n'est pas intégralement paradisiaque est un mensonge.

[Au passage, in the midst sonne tout à fait eddique puisque, selon la Gylfaginning, le Jardin d'Eden, — Jardin d'Odin, Jardin d'Idunn, — se trouve < au centre du monde >.]

Notez qu'עֵדֶן, — litt : Délices — a pour guématrie 124, qui est également la valeur numérique de סגלה יהוה, Propriété de DIEU, et celle de חוסן, un Chêne. Or Liber A'ash s'ouvre par les mots : < Gnarled Oak of God : Chêne noueux de Dieu > (A'ash, 0).

Notez encore que le nom de la rune Ak ᚪ, qui, sur l'Arbre-merveille, signe la Neuvième Sphère, appelée Yesod en hébreu, signifie "Chêne", que c'est la Sphère correspondant, sur l'homme, au phallus, source de délices qui, lorsqu'il est dur et puissant, — dur et puissant se disant, en hébreu, précisément חוסן, — donne accès au Paradis.

Notez enfin que Ak ᚪ correspond au Subconscient et au Helheim : la libido d'un homme est son ipséité, c'est-à-dire sa divinité, sous forme symbolique, et l'enfer est le Paradis déguisé en donjon BDSM : on s'incarne avec un karma désastreux pour très exactement les mêmes raisons que l'on va voir un film d'épouvante. (Sir Shumule, Tout ce qui n'est pas intégralement paradisiaque est un mensonge)
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Liber Tzaddi vel Hamus Hermeticus sub figurâ XC

0. In the name of the Lord of Initiation, Amen.

Commentaire : Le Seigneur de l'Initiation est Heru-ra-ha, comme il est écrit (AL 1, 49).

Or, Heru-ra-ha est le dieu-soleil et, en vertu de l'Arcane 666, DIEU est au Tout et le roi au Ponctuel ce que le soleil est à l'Ensemble :  c'est le Mystère qu'Hermès Trismégiste, de sainte mémoire, résume en disant : < On ne peut nommer vérité que le soleil : après l'Unique et Premier, c'est lui que je reconnais comme démiurge > (Stobée II, 14), mais, évidemment, "666" est encore plus succinct.

Plus succinct, certes ! tout en étant, paradoxalement, plus développé, puisque, le nombre 6 représentant Tipheret, nous pouvons également dire : DIEU est au Tout et le roi au Ponctuel ce que la beauté est à l'Ensemble (cf. Nombre d'or = mesure idéale de toute chose) ; ou : DIEU est au Tout et le roi au Ponctuel ce que l'harmonie est à l'Ensemble, etc.

Heru-ra-ha est, comme on sait, le puer æternus : Eric Zemmour fera un grand roi, parce qu'il "assume [sa] part d'enfance" quand il donne un bal Empire et fait tirer cinquante coups de canon pour célébrer son demi-siècle.

NB : On me rappelle (trop aimable...) que le mien aura lieu cette année, et on me supplie d'honorer mon cousinage Beistegui par une fête énorme – Je croyais, pourtant, avoir été clair :
On m'a demandé ce que je prévoyais pour fêter mon demi-siècle, en septembre 2022 – J'ai dit : sauvagement violer la ligne de changement de date – Je m'envolerai pour Sidney, puis irai de Sidney à Port Moresby, en Nouvelle-Guinée – Traversant la ligne de changement de date, je perdrai un jour – Mon anniversaire étant le 19 septembre, si je pars le 18, je passerai directement au 20 – Dussé-je vivre dix mille ans, je n'aurai jamais franchi le cap de la cinquantaine. (Sir Shumule, Wear something scarlet, 2021)
L'Initiation consiste donc à redevenir enfant — et c'est toute la Voie de Heru-ra-ha que j'ai détaillée jadis en écrivant :
L’histoire de l’homme européen s’achève, parce que la culture du dominant – i.e. l’abandon de l’archétype solaire au profit de l’identification au singe – l’a mené dans une voie sans issue, et qu’il cherche un plan qui lui indique à quel croisement il s’est égaré : le malade décline, se tourne vers le passé, et soupire après ses heures saines…

Or, nos dernières heures vraiment saines remontent à Mû, il y a quinze mille ans, lorsque nous vivions bercés par la Grande Déesse Callipyge – bien avant l’histoire, avant les armées, avant l’usure, avant les alphabets phonétiques et le monothéisme – toujours avant, avant, avant…

S’il y a un avenir, il est avant.

Le moteur secret de notre époque n’est pas la technologie, mais la nostalgie : nostalgie de l’Archaïque, nostalgie du paléolithique – et c’est ce qui nous vaut le piercing, l’expressionnisme abstrait, le surréalisme, le rock ‘n’ roll et les théories catastrophistes…

Nous aspirons désespérément à trouver le paradis qui existait « quand l’homme, la bête et la fleur ne faisaient qu’un, et que la mort n’était qu’un rêve »… C’est le sens de l’expérience magique : sortir de l’histoire et réintégrer l’éternité… Nous cherchons la reconnexion (au sens le plus rigoureusement informatique du terme) à la vérité… Et la vérité, c’est que l’égo est un phénomène d’origine pathologique, qu’il disparaît à mesure que l’on redevient enfant, et que cette disparition entraîne la défaite de la culture du dominant, de l’instinct grégaire et du matérialisme.

Pourquoi ? Parce qu’en nous débarrassant des dogmes absurdes de la science, et de l’obsession morbide du consumérisme, nous découvrons qu’il existe en nous des dimensions féériques et des océans de beauté, qui appartiennent à notre être et constituent l’aspect le plus important de nos vies. (Sir Shumule, Aurore, 2014)
Ce que méditant, allez, amis chers, sous la protection de cette sphère spirituelle dont le centre est partout et la circonférence nulle part et que nous appelons DIEU.

Belle journée à tous.

Love is the law, love under will.

- ☉︎ in 28° ♑︎ : ☽︎ in 3° ♌︎ : ♂︎ : Ⅴⅴⅰⅰ.





Précédents commentaires sur ce péricope :

. Lundi bleu (2021)