mardi 4 janvier 2022

Salma Hayek Pinault & moi

Amis chers, gens beaux et heureux,

Do what thou wilt shall be the whole of the Law.

C'est l'aube du 4 janvier, jour oraculaire du mois d'octobre, et je sors à l'instant d'un sommeil peuplé de rêves farabuleux — Pour tout dire, je suis dans la rémanence de scènes torrides en compagnie de Salma Hayek, même si je préfèrerais, bien sûr, pouvoir écrire que je suis en compagnie de Salma Hayek dans la rémanence de scènes torrides.

Mâtin, quel subconscient !

Sans doute ai-je subi l'influence de la conversation eue hier soir avec Frater Y., — dont je viens d'apprendre que le patronyme est Bouvard, mais sans aucun lien familial avec Philippe Bouvard, et c'est dommage pour lui parce que Philippe Bouvard est pété de thunes et collectionne les Rolls, — lequel me demandait d'expliquer < Dost thou fail ? > (AL 2, 46) et à qui j'ai répondu :
« Si nous avions gagné à Pavie, pas d'empire de Charles Quint, donc ni Shakira, ni J.Lo, ni Selena Gomez, ni Sofia Vergara, ni Eva Longoria, ni Anitta, ni Salma Hayek — Je soupçonne François Ier, "le Taureau Insatiable", de l'avoir fait exprès... »

Amis chers, la Lecture de ce mardi est le Liber B vel Magi sub figurâ I, versets 7 à 10.

7. With the Wand createth He.

Commentaire : Impeccablement raccord, puisque, au sortir de mes rêves avec Salma Hayek,
contemplant l’état d’érection monstrueuse, turgide et menaçante, dans lequel je me trouve toujours au réveil, (Destination Ragnarök)
j'ai décidé que l'instant où j'ouvre les yeux, le matin, porterait désormais officiellement le titre de Dynamogénie Ithyphallique.

A ce sujet : nous avons l'habitude d'expliciter l'Œuvre de la Baguette en parlant de Raspoutine, de Casanova, de Landru, de John Holmes ou de Rocco Siffredi, et c'est particulièrement injuste envers Jonah Falcon.

[NB : Ollivander est objectivement cool, mais la Baguette ne se comprend qu'à travers le principe : Il a suffi aux Heathen de faire courir le bruit que les Noirs avaient de gros pénis pour que la civilisation occidentale soit instantanément détruite, — ce qu'Ollivander ne peut décemment pas déclarer, tout de go, à Harry, — et qui est d'autant plus drôle que l'idée d'existence effective de gros zizis noirs est aussi intégralement fake que l'idée d'existence effective d'une "culture noire".

C'est très comparable à la légende selon laquelle tous les Jaunes auraient des micropénis, sauf que tous les Jaunes ont, effectivement, des micropénis, au lieu que l'escroquerie de la "big black dick"  repose exclusivement sur des prothèses (dans le X) et sur le témoignage de rappeurs noirs.

Il n'est, du reste, pas inintéressant de noter qu'une fille jaune digne de ce nom ne couche jamais, — de son plein gré du moins, — avec un Noir, quelle que soit l'énormité de la bite que celui-ci prétend avoir — Du coup, les Noirs traitent les Jaunes de haters, parce que, dans leurs esprits de Noirs, quiconque ne veut pas faire du sexe avec le Neandertal qui a, trois nuits plus tôt, braqué le pressing familial, est forcément raciste.]

8. With the Cup preserveth He.

Commentaire : Du Pouvoir de la Coupe — On m'a demandé hier pourquoi, dans 1984, Big Brother encourage la pornographie tout en proscrivant absolument le sexcrime, c'est-à-dire l'érotisme.

Réponse : Pour la même raisons que les Heathen interdisent le Crop Top, tout en rendant le X immédiatement accessible à l'enfance : tout érotisme est tyrannicide, au lieu que, si le porno cessait d'être un produit de consommation courante, l'espèce de crainte superstitieuse que l'homme occidental éprouve envers les femmes, et qui rend le féminisme possible, disparaîtrait également : les Blancs se remettraient à "enlever les femmes". Et, n'étant pas des tiers-monde équipés de QI à deux chiffres, ils ne se feraient même pas choper.

9. With the Dagger destroyeth He.

Commentaire : Je me rappelle avoir, autrefois, beaucoup parlé de l'Œuvre du Vav ו, lors d'une soirée dont j'ai consigné le déroulement ainsi :
Notre nuit fut très parisienne, sans l'être trop, et nous absorbâmes moult breuvages composites, âpres au goût, certes, mais tellement néfastes à l'estomac...

L'aube faisait pâlir les étoiles quand, titubants, nous songeâmes à prendre quelque repos.

Nous partîmes en quête d’un véhicule, en chantant Quand j’étais mousquetaire.
La rage du cul, la rage du con, la rage du jus, Quand j’étais mousquetaire J’allais toujours bandant…
Un taxi peinturluré nous apparut soudain, gai comme une toile de Picasso. Il était conduit par un Noir, à tronche cubiste également.
Et je maintiens, aujourd'hui encore, que le Pouvoir contracté par la Troisième Arme Magique n'est pas celui de Bruce Willis se présentant à l'entrée des Bains, en 1998, et passant, donc, devant tout le monde, mais celui de Bruce Willis à la Voile Rouge, en 1998 itou (il avait fait un extrêmement cool cameo en tant que barman et la sécu avait, quatre heures durant, dû calmer les filles à coups de seaux d'eau. C'était le bon temps.)

Cela dit, pourquoi la Dague, et non l'Epée ? — J'écrivais, il y a deux ans :
Il est intéressant que la troisième arme magique se révèle, contre toute attente et toute orthodoxie, être, non l’Épée du Chevalier, mais la Dague de l'Assassin : non l'arme qui détruit les forces hostiles au moyen de l'Analyse que permet la Science, mais celle qui met à mort le psycho-sentimental, l'amoureux transi, dirait-on, sur l'Autel de la Messe du Phénix.

C'est, du reste, un thème ancien : Caïn, fils d'Eve et du Serpent, exécute Abel pour que Seth puisse advenir : le fils de Hadit, partie supernelle de l'âme, tue Abel (litt: "buée"), sa partie affective, pour que Seth, la réalisation matérielle du Thélème, l'attainment — le Do what thou wilt — ait lieu.
Et, à l'occasion de la Nuit des Rois 2020 e.v. :
Zigouillez joyeusement Abel l'Embué à grands coups de dague et ayez la fève ce soir !
10. With the Coin redeemeth He.

Commentaire : Aucun de vos problèmes personnels ne vient de ce que Jeff Bezos a beaucoup d'argent.

Ce que méditant, allez, amis chers, sous la protection de cette sphère spirituelle dont le centre est partout et la circonférence nulle part et que nous appelons DIEU.

Belle journée à tous.

Love is the law, love under will.

- ☉︎ in 14° ♑︎ : ☽︎ in 10° ♒︎ : ♂︎ : Ⅴⅴⅰⅰ.





Précédents commentaires sur ce péricope :

. Assassinons les amoureux transis  (2020)
La Céleste Lance et les Quatre Joyaux  (2021)

4 commentaires:

  1. Petite chose verte4 janvier 2022 à 17:29

    IU-O ! ❤❤❤

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  2. Merci beaucoup Sire !
    Quel talent ! L’année zozz nous promet d’être formidable, un exemple de destinée…
    Merci.

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    1. Je crois que je suis amoureux de Sarah Knafo. Dites bien à tout le monde de faire en sorte qu'elle emménage à l'Elysée en mai, la France va redevenir sexy.

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