Jamais trop


Au fait ! On me dit que trop de femmes suivent ce blog, et que cela compromet la virulence de mon propos. « Dans virulence, il y a vir. Elles n’ont qu’à faire des makeup tutorials sur You Tube, plutôt qu’encombrer nos Smart Ass Comments avec leurs vannes pourries ! »

Ma foi, il n’y a jamais trop de femmes. Je ne dis pas cela pour de basses raisons sexuelles, mais bien parce qu’elles ont des seins magnifiques. D’autre part, je préfère la compagnie des femmes à celle des hommes – et, même, oui ! –  tenez-vous bien ! – plus une femme est belle, plus sa présence m’est agréable, ce qui me distingue de l’enculé mondain de base, qui n’aime à fréquenter que les vieilles dondons à colliers de perles ou les jeunes dondons de type gauche-caviar. Contrairement à lui, je ne pourrais jamais être coiffeur. Et je suis bien trop narcissique pour colporter des ragots sur autrui.

En revanche, j’aime enseigner. C’est un fait bien connu que les meilleures élèves en Magie sont toujours des femmes. Elles veulent apprendre, non entrer en compétition. Le point faible de l’homme est son besoin de se taper sur la poitrine. S’il est un gay refoulé, c’est encore pire, puisque ses provocations comportent le désir plus ou moins conscient de se faire rabrouer par un mâle dominateur, et qu’il appelle donc constamment la sanction.

Du coup, à moins qu’un homme ne soit éclectique, digne, talentueux et très bien élevé, faire amitié ne m’intéresse guère. C’est là un grand compliment que j’adresse à mes vieux potes et à mes proches compagnons de chouille ! Un homme doit être supérieur, au lieu qu’une femme peut se permettre une foule de petits défauts, pourvu qu’elle soit jolie et attentive.

Bien sûr, les femmes sont le sexe fort. Rien de « féministe » là-dedans. Le féminisme hait la féminité, puisqu’il la désapprouve jusque chez les femmes. La grande différence entre une « femme libérée » et une « femme-objet », c’est que la première se voit réduire, par les homosexuels des deux sexes, en un esclavage infiniment plus strict que ce qu’elle eût connu dans une très phallocratique union conjugale standard. Forcément ! Le cant intéressé des eunuques et la penis envy des gouines la prennent au débotté ! Privée de ses armes naturelles, elle aborde le struggle for life en tant qu’ « homme à un stade inférieur d’évolution » – et échoue, logiquement, neuf fois sur dix…

Elle se demande alors elle a fait la faute, et retourne à l’école pour le découvrir – consciente d’avoir irrémédiablement gâché les meilleures années de son existence, elle se ridiculise encore davantage par ses tentatives désespérées de rattraper le temps perdu, et s’inscrit à toute une flopée de « cours », de « stages », de « séminaires », de « sessions », que sais-je ? animés par des gays et des mal-baisées.

A ce stade, la malheureuse atteint un tel niveau de confusion mentale, qu’à l’âge canonique de trente-cinq ans, elle a oublié (pour autant qu’elle l’ait jamais su) ce en quoi consiste le fait d’être une femme. Si les Nornes s’acharnent sur elle au point de lui faire croiser ma route, et qu’obligeant je me propose de lui faire constater à quel point les jolies trentenaires à prétention d’indépendance me font monstrueusement bander, elle a un sursaut de chaisière ! Comment un homme peut-il avoir l’aplomb de simplement relever le fait qu’elle soit biologiquement une femme ? Et, certes ! elle aussi « prend plaisir à ma compagnie » – mais « d’homme à homme » – je dois « l’apprécier pour elle-même » – ce qui équivaut à fréquenter, au pire, un ersatz d’homme, et, au mieux, une femme inachevée. Non, merci.

Mon goût compulsif pour la proximité des femmes n’a, au fond, rien d’extraordinaire – la plupart des hommes hétérosexuels feraient comme moi s’ils le pouvaient. Les jeunes qui rêvent d’être rock stars n’ont pas pour souci exclusif le rehaussement du niveau de l’Art Pur, voyez ? –  ils veulent pouvoir sauter autant de filles que possible, et que des meutes de groupies écumantes gravissent la scène en hurlant pour leur arracher leur t-shirt. C’est très légitime ! Alors pourquoi se vexent-ils quand je repousse leur proposition de correspondre avec moi, de me rencontrer, voire d’entreprendre l’Initiation sous ma direction personnelle ? Si les rôles étaient inversés, et que l’occasion leur était offerte de passer un moment avec une jolie fille, ils m’enverraient paître avec joie !

Un homme normalement sain ne préfère, c’est prouvé, la compagnie des hommes, que lorsqu’il se sent mal à l’aise en présence de femmes (AKA il a une petite bite), lorsqu’il est incapable de se trouver une femme, ou lorsqu’il a besoin de l’approbation d’autres hommes dans tout ce qu’il fait. Voir n’importe quel forum d’ « extrême-droite » pour confirmation de la chose.

- Sir Shumule, 10 septembre 2012