jeudi 27 mai 2021

Æthyr 13 : Who is NEMO ?

Amis chers, gens beaux et heureux,

Do what thou wilt shall be the whole of the Law.

C'est l'aube du vingt-septième des Beaux Jours et j'ai de nouveau rêvé qu'un docte et pieux rabbin, au nom plus ashkénaze encore que celui de feue ma Maman, c'est-à-dire entièrement dépourvu de voyelles, me mariait à Paula Abdul : je passais de la savante homélie dispensée par le Rav sur le Arizal, à une ardente nuit de noces dispensée par moi sur Paula, et, s'il y a du vrai dans le principe de projection astrale, Paula Abdul, à San Fernando, ce matin, n'est pas près de pouvoir danser droit... — Elle devra également renoncer quelques temps à s'asseoir — mais je crois qu'elle ne juge plus de télé-crochets, en ce moment... — Selon moi, le Songe signifie, dans l'ensemble : je suis aussi féru de Sainte Qabale que totalement lubrique et j'en veux beaucoup aux années 80.

Amis chers, la Lecture de ce jeudi est le Liber XXX Aerum vel Saeculi sub figvrâ CCCCXVIII, Æthyr 13, et j'ai précisément bu treize looping-papaye en l'étudiant : le seul être au monde à avoir une conception puritaine de Thelema est Da'at Darling et elle est encore plus petite que Paula Abdul.

(C'est une boutade — Je ne connais pas la taille exacte de Da'at Darling, et il n'y a pas d'orthodoxie à Thélème : j'ai un jour commenté < Choose ye an island > (AL 3, 4) ainsi : "Thelema est l'île en question. Si vous débarquez sur cette île – je vous le recommande, mais laissez toute espérance ! – ne faites plus jamais < demi-tour pour quiconque > (AL 3, 46) ! C'est comme Port Royal en 1700 : ça n'appartient à personne et c'est pour ça que c'est génial.")

NB : Les considérations sur l'Æthyr 13 publiées par moi l'an passé sont une lecture indispensable – je sais qui ne les a pas lues et je le préviens que s'il recommence, je vais sauter sa petite amie – lâchez ce que vous êtes en train de faire et lisez moi ça.

Bien sûr, l'intérêt de l'exégèse herméneutique est d'extraire, d'une année à l'autre, une interprétation totalement différente du Texte — Je veux dire : l'Æthyr 13 est celui de NEMO et, selon ce que vous avez pris au petit-déjeuner, Nemo peut être le Bébé de l'Abîme, le capitaine du Nautilus, le petit garçon à Slumberland ou un poisson-clown — Par exemple, j'ai toujours trouvé bizarre que, dans la Vision, les mers du Sud, — pour moi indissociables de l'idée de pêche au requin à la Barbade, main droite dans la glacière à champagne, main gauche sur le boule de Rihanna, — représentent le monde profane, heathen, déchu, le < vieux pays gris > (LLL 5, 37 ; Cordis 5, 61), que l'on aurait plutôt tendance à associer à New York City, où M. Chin est le voisin de M. Steinberg qui paie son loyer à M. Patel et ils parlent tous serbo-croate.

L'objectif, dit l'Ange, est de passer des mers du sud au Cachemire, du Cachemire au Sahara et du Sahara aux Highlands.

Donc, la femme étant Icône (voir notre commentaire sur l'Æthyr précédent), l'objectif est de passer de Nicki Minaj à Priyanka Chopra, de Priyanka Chopra à Leïla Bekhti et — le Sahara s'étendant sur le territoire de dix Etats (il s'étend tellement que l'hyper ritale Ariana Grande s'est découvertes des origines algériennes — no srsly) — autant de beurettes aux mains lestes dans mon harem que dans un magasin Sephora ! (Je sais qu'elles ne veulent plus qu'on dise "beurettes" 
— Mais "citoyennes françaises à part entière ayant un passé migratoire récent" est insensitive envers les producteurs de x : Rocco défonce les citoyennes française à part entière ayant un passé migratoire récent, c'est moyen accrocheur...), puis de Leila Bekhti au monstre du Loch-Ness — ou à Nicole Kidman periode Eyes Wide Shut — ou à n'importe laquelle de ces super badass filles qui jurent en gaëlique et que leurs pères costauds en kilt veulent nous contraindre à épouser chaque fois que le XV de France bat l'Angleterre.

Question : Ce crescendo est-il "raciste" ?

Réponse : Quelle importance ? Le déterminisme racial, c'est comme la Magie : ça marche, que tu y croies ou non.

Souvenez-vous de l'ère chrétienne : les gens ne comprenaient rien à la psychologie : vous leur montriez quelque chose d'émouvant qui faisait pleurer quelqu'un et eux pensaient que c'était à cause de démons — L'une des meilleures critiques dramatiques qu'on ait jamais reçue, du reste, à mon avis, c'est quand les villageois tuaient tous les acteurs et les enterraient sous une croix pour que leurs fantômes ne puissent pas hanter le village, sous prétexte que tout le monde a quitté la pièce en pleurant, en riant, et qu'ils ne comprennent pas pourquoi — Aujourd'hui, nous leur remettons un Oscar en échange de ce genre d'émotions — autre Æon, autre mœurs.

Qu'est-ce que la religion ? — Ce qui vous oblige à vous remettre perpétuellement en question : les Livres Saints ou les Kardashians, peu importe — L'élève vraiment pénible et celui à qui l'on répond et qui continue d'interroger au lieu de réfléchir par lui-même — Fais ce que voudras ! et, puisque Fais ce que voudras est ta religion, si l'on te désapprouve quand tu fais ce que tu veux, dit : "c'est une obligation religieuse, désolé..." — Le sport est une religion : or personne ne demanderait à un footballeur pourquoi il ne prend pas plutôt la balle avec les mains, ce serait plus pratique, etc. — C'est pourquoi il est écrit : < J'interdis l'argument > (AL 3, 11) — La disputation est interdite, parce que se disputer au sujet du Livre de la Loi prend beaucoup plus de temps que le lire — et < Talk not overmuch > (AL 3, 42) : le pilpoul, c'est comme le mezcal : des petites doses et pas tous les soirs, s'il vous plaît !

Le prince-prêtre demande : < Who is NEMO ? > (VV 13 §6), mais le Livre de la Loi rapporte qu'il a également demandé < Who am I ? > à Nuit (AL 1, 26) et que celle-ci lui a répondu, en substance, que ce qu'il était n'avait aucune espèce d'importance, que seul importait qu'il s'efforçât de devenir Hadit le Serpent (AL 1, 6) : principe de la mue, de la remise en question — Savez-vous qui j'admire vraiment ? — Yip Harburg — C'était un industriel millionnaire, qui perdit tout lors du Jeudi Noir (Notez que ce krash, qui entraîna la Dépression, laquelle entraîna la Crise Globale, laquelle entraîna la Seconde guerre mondiale, était, selon moi, exclusivement dû à la Prohibition : si les traders de 29 avaient pu basculer un sky, ils n'auraient pas cédé à la panique) – quand sa femme lui a dit : "Tu vas regagner tout cet argent, chéri...", il a répondu : "Non, j'ai toujours voulu devenir librettiste à Broadway" — Et il l'a fait — Il est parti d'absolument rien, sans aucune formation, et a écrit les chansons les plus célèbres de son époque — Mon Secret, c'est que dans les conjonctures tragiques, je me demande : "Que ferait Yip ?"

Ce que méditant, allez, amis chers, sous la protection de cette sphère spirituelle dont le centre est partout et la circonférence nulle part et que nous appelons DIEU.

Belle journée à tous.

Love is the law, love under will.

- ☉︎ in 6° ♊︎ : ☽︎ in 19° ♐︎ : ♃︎ : Ⅴⅴⅰⅰ.

Précédent commentaire sur ce péricope : Du Liber 418, 13ème Æthyr (2020)

mercredi 26 mai 2021

Pernicious drunk

Amis chers, gens beaux et heureux,

Do what thou wilt shall be the whole of the Law.

C'est le vingt-sixième des Beaux Jours, où nous faisons mémoire de Siddhārtha Gautama, qui fut peut-être le plus conséquent de tous les Mages puisque, posant, une fois pour toutes, que le problème du mal était insoluble, il renonça à chercher plus avant, s’assit sous un arbre et se mit à écrire des poèmes émo — Ceux-ci donnèrent naissance au Bouddhisme, dont le fondement dogmatique se résume à : la vie est souffrance, et la seul façon de cesser de souffrir, c’est de cesser de vivre.

Aussi bien, n'oubliez jamais : le Bouddha s'est assis sous un arbre il y a 2620 ans, et régente aujourd'hui encore la vie quotidienne d'une personne sur trois dans le monde — un yuppie travaille dix-huit heures par jour et personne ne sait qu'il existe. 

Amis chers, la Lecture de ce mercredi est le Liber Liberi vel Lapidis Lazuli Adumbratio Kabbalæ Ægyptorium sub figurâ VII, chapitre 2, versets 13 à 16.

13. I drank wine awhile agone in the house of Pertinax. The cup-boy favoured me, and gave me of the right sweet Chian.

Commentaire : L'empereur Pertinax, lorsqu'il n'était encore que Publius Helvius Pertinax, faisait partie des "Amis du Prince", comme Russel Crowe dans Gladiator.

Il est, du reste, intéressant que Russel Crowe, — le méchant Russel Crowe, le grincheux Russel Crowe, le pénible-à-bosser-avec Russel Crowe, — joue systématiquement les "quelqu'un de bien" dans tous ses films...

C'est une énième illustration de "tout est toujours l'inverse de ce qu'il paraît".

Dans l'Antiquité grecque, par exemple, on s'efféminait pour séduire les femmes et les homos affichaient, au contraire, une apparence ultra-virile : ni Village People, ni Park Jimin n'ont rien inventé.

14. There was a Doric boy, skilled in feats of strength, an athlete. The full moon fled away angrily down the wrack — Ah ! but we laughed.

Commentaire : De ce verset, le Maître Therion (qu'il soit béni et vénéré) dit simplement : < Yesod >.

Yesod, vraiment ?

Mâtin, quel subconscient !

Du coup, j'ai testé la chose sur Cathy, ma psy, en lui disant, début de séance : "J'ai rêvé d'un garçon dorien, très doué pour les exercices de force... un athlète... Je me rappelle que la pleine lune disparaissait, comme en colère, derrière les ruines — Ah ! comme nous avons ri !..."

Cathy m'a regardé d'un air 50% infinie lassitude, 50 % envie de m'empaler sur un pieu, et j'ai cru devoir instantanément zapper sur une anecdote relative à ma mère.

15. I was pernicious drunk, O my God ! Yet Pertinax brought me to the bridal.

Commentaire : Il y a toujours quelqu'un pour profiter de votre ivresse — de votre pernicieuse ivresse.

Hier soir, par exemple, à a faveur d'un Action-Vérité frénétique, Y. m'a fait jurer de republier le plus célèbre texte écrit par moi, — dans le cadre de notre série < and Din > (AL 3, 53), — au sujet du rabbin Ron Chaya.

Ma foi ! chose promise, chose due : 

LE RAV RON CHAYA RENONCE AU SIONISME ET ABJURE LE JUDAÏSME !!! 

Je n’avais pas eu l’occasion de me rencontrer avec le Rav Ron Chaya depuis l’été dernier, où une villégiature par moi accomplie dans sa résidence israélienne s’était achevée sur une petite brouille, due essentiellement à ma légèreté. [Après une semaine d’abstinence, j’avais résolu de recourir à l’expédient des légionnaires, le gant de toilette rempli de pâtes, et avais, par mégarde, sodomisé pendant quatre heures Mme Chaya, laquelle ressemble à s’y méprendre à un gant de toilette rempli de pâtes – Je m’étonnai un peu qu’un gant pût couiner, réciter le Sh’ma Israël et dire « Arrête, tu me déchires ! » en hébreu, mais je suis d’un naturel étourdi et la passion m’entrainait… C’est au moment de m’offrir une quatrième lance, qu’entendant hurler : « Assez !!!!!!! Je n’en peux plus !!!!!!! » en français, je m’aperçus de ma sotte méprise – Ron, qui a un fond austère, ne s’amusa pas de l’anecdote, et me battit froid tout le reste du séjour, bien qu’aucun commentateur du Talmud n’eût expressément interdit de sodomiser une femme.]

Grande fut donc ma joie de le retrouver, à l’occasion d’un dîner où étaient réunis les principaux militants sionistes de France, émancipateurs consumés de zèle, et bien résolus à ne pas goûter un instant de repos tant qu’il restera, dans le monde, un seul homme de race blanche.

Mais comme le Rav avait changé ! Au moral surtout ! Lui qui, naguère, ne parlait que d’exterminer le genre humain, d’en finir avec les blondes et de déclencher des guerres, le voilà devenu pacifiste – que dis je ? pro-aryen, national-socialiste !

Et quelle ne fut pas notre stupeur de l’entendre s’écrier (notez que nous étions à peine au potage !) : « Si seulement leur p… d’Holocauste n’était pas un bobard, il y aurait un peu moins de trafiquants d’organes ! », sortie qu’on est toujours loin d’attendre d’un directeur de Yeshivah !

- Eh ouais ! ajoutait Ron devant notre ahurissement, c’est en fréquentant les Blancs que je suis devenu antijuif… Plein les burnes du Talmud, du kahal et de l’opération Hopeful Eagle !… Fuck them !... Fuck the Talmud !... Bordel, vous croyez qu’on est flatté d’avoir des laiderons pareils pour frères et sœurs de race ?!... En Israël, c’est Halloween tous les jours !... Moi, je vois, j’ai commencé dans la philo… Bon… Le directeur avait mis comme appréciation : « Point faible : n’a jamais entendu parler de Platon – Point fort : a la figure de Sartre »… Merci bien !... Et puis que reproche t-on au juste à Hitler ? Ou à Ahmadinejad ?... Ils sont petits, bruns et moustachus – moi aussi !... Ce serait un crime de se faire du tort entre petits bruns moustachus…

- Comment pouvez-vous parler ainsi, Rav ? demanda Julien Dray.

- Mais parce que c’est vrai !... Rien de tel que de connaître les Blancs pour voir les Youtrons (sic !) comme de piteux ersatz… Pour tout vous dire, mon philo-aryanisme s’est brusquement éveillé en voyant le dernier clip de Shakira… She-Wolf… C’est quand même autre chose que Golda Meir !... Alors je me suis fait coller un prépuce factice, comme le faisaient nos ancêtres dans l’Empire romain, où la circoncision était considérée comme une tare...

La plus vive consternation se peignait sur nos visages - Et ce n’était encore rien ! Au café, enfoncé dans un fauteuil, le havane aux lèvres, la kippa sur l’oreille, et légèrement allumé par son troisième cognac, notre Rabbi nous tint à peu prés ce langage : « Ma première idée était de faire organiser par ce Noir ridicule que nous avons casté comme Président US, la déportation de tous les Youpins au Birobidjan, qui est, comme vous le savez, une république juive autonome – Soit dit par parenthèse, c’est bien la peine d’aller briser les grelots des Palestiniens, puisque nous avons déjà un pays…

- Et ce beau projet, Rav ?

- Ce beau projet, mon cher Attali, restera en sommeil tant qu’on n’aura pas équipé les Ricains de neurones… Ils ne peuvent pas trouver l’Europe sur une carte, alors le Birobidjan… Mais, gloussa Ron, je m’en tape (sic), j’ai un pur plan (sic)…

Glacés d’effroi, nous tendîmes l’oreille…

- L’ONU s’apprête, sur intervention de bibi et de mes copains NS, à voter une résolution, appelée « Décret Ferdinand », du nom de son rédacteur, et dont voici les principes fondamentaux :

"1. Tous les Juifs [...] dés la déclaration de guerre, de 17 à 60 ans, demis, quarts de Juifs, mâtinés, mariés à des Juives, francs-maçons seront affectés, uniquement, aux unités d’infanterie combattantes, et de première ligne. Aucune infirmité, motif d’ajournement, de réforme ne sera valable pour un Juif ou assimilé.
Jamais ce genre de militaire ne pourra dépasser, en aucun cas, le grade de capitaine.

2. Aucune autre affectation ne pourra être donnée à un Juif, ni médecin, ni brancardier, ni artilleur, ni sapeur, ni scribe, ni aviateur, ni commissaire politique, ni garde-mites, ni chauffeur, ni camoufleur, ni ordonnance, en vertu de ce principe que tout retrait même à vingt mètres de la ligne de feu devient pour le Juif une planque admirable, une occasion immédiate de faire agir ses relations, le premier pas vers les guitounes, la rue de Grenelle, les Loges, et le courant d’air....

3. Toute infraction à ces articles sera punie de la peine de mort, sans discussion, ni murmures.
"

- Et voilà ! conclut le Rav, lorsque ce texte aura été ratifié, je connais un B’nai Brith où il ne fera pas bon venir causer du Grand Israël !

Un silence pénible suivit.

- Personnellement, reprit le Rav, imperturbable, je me voue désormais à la musique… Je prépare mon premier single… Une reprise de War Pigs, en duo avec Ozzy Osbourne…

Mais nous en avions assez entendu. Enrico Macias se retirait, et je vis qu’il n’adressait au Rav, au lieu de la sonore paire de bises habituelle, qu’un long regard réprobateur.
- Sir Shumule, 14 octobre 2009

16. I had a crown of thorns for all my dower.

Commentaire : De ce verset, Fra Orpheus dit, par ironie envers Jésus: < Isaiah of the Torah develops a similar prophecy. >

Du reste, on oublie souvent qu'en Chine et au Viêt-Nam, les missionnaires chrétiens étaient autrefois passés au lingchi (voir commentaire sur le verset 4), non à la couronne d'épines précédée d'une flagellation BDSM par des romains bourrus et suivie d'une sexy crucifixion.

Le lingchi est peut-être moins drôle que les Sentinelles criblant de flèches cet évangéliste américain à lunettes en 2018, mais il est beaucoup plus hard core.

Jésus a eu partie facile.

Ce que méditant, allez, amis chers, sous la protection de cette sphère spirituelle dont le centre est partout et la circonférence nulle part et que nous appelons DIEU.

Belle journée à tous.

Love is the law, love under will.


- ☉︎ in 5° ♊︎ : ☽︎ in 3° ♐︎ : ☿︎ : Ⅴⅴⅰⅰ.

Précédent commentaire sur ce péricope : La Maison de Pertinax (2020)

mardi 25 mai 2021

Défloration 418

Amis chers, gens beaux et heureux,

Do what thou wilt shall be the whole of the Law.

C'est le vingt-cinquième des Beaux Jours et le quatre cent dix-huitième billet posté sur ce blog.
Eight times he cried aloud, and by eight and by eight shall I count Thy favours, Oh Thou Elevenfold God 418 ! — Liber Liberi vel Lapidis Lazuli 4, 45

Lift up thyself ! for there is none like unto thee among men or among Gods ! Lift up thyself, o my prophet, thy stature shall surpass the stars. They shall worship thy name, foursquare, mystic, wonderful, the number of the man; and the name of thy house 418. — Liber AL vel Legis 2, 78

And All and One and Naught were slain in the slaying of the Warrior 418. — Liber Ararita 7, 11
Amis chers, la Lecture de ce mardi est le Liber Liberi vel Lapidis Lazuli Adumbratio Kabbalæ Ægyptorium sub figurâ VII, chapitre 2, versets 9 à 12.

9. Thou shelterest me, that I hear not the trumpeting of that World-Elephant.

Commentaire : En fait de trompette, c'est plutôt un gong : il y a, dans ce verset, un écho de bouddhisme, au sens strict de régression fœtale institutionnalisée.

J'ai toujours trouvé un peu awkward, du reste, que les Japonais, — soit le peuple le moins enclin du monde à produire des émo ventrus, — aient tenté d'intégrer le bouddhisme...

Bien sûr, comme le bistre et le blanc sur la peau d'une gitane ultrabandante aux yeux émeraude, Bouddhisme et Shintō n'ont jamais réellement fusionné sur l'Archipel des Dieux — Par exemple : moi qui suis plus nipponophile qu'un gooned-out otaku dans une session hentaï, je sais d'où vient l'extrêmement cool devise "Sept vies pour détruire les ennemis de l'Empereur", qui fut celle des unités Kamikaze pendant la guerre du Pacifique.

— Voici : lorsqu'au XIVème siècle, Kusunoki Masashige (déclaré "plus grand héros national dans la classe des guerriers" par l'Empereur Kōmei) fut sur le point de s'ouvrir le ventre et qu'on lui demanda s'il avait une dernière déclaration à faire, — question totalement rituelle, à laquelle un samouraï de l'époque Nanboku-chō se devait, par bienséance, de bouddhiquement répondre qu'il regrettait beaucoup d'avoir tué des gens et priait que la Miséricorde de Siddhārtha lui vaille, malgré tout, de se réincarner un cran au-dessus, — Masashige s'écria joyeusement : "Eh bien moi, j'espère me réincarner sept fois au niveau qui est le mien pour tuer encore plus d'ennemis de l'Empereur !"

Plus grand IRL troll dans la classe des guerriers.

10. Thou art not worth an obol in the agora; yet Thou art not to be bought at the ransom of the whole Universe.

Commentaire : Fra Alion dit ce ce verset : < Value and Non-Value, no difference whatsoever. >

De fait, je suis l'inverse d'un professional soldier (AL 3, 57).

Si vous ne rétribuez pas mes Enseignements, mon autotélisme dandy jubile d'œuvrer ars gratia artis, en vrai dilettante, en vrai Thélémite, et Nuit est satisfaite.

Si vous me versez des sommes faramineuses en rétribution de mes Enseignements, j'en claque l'intégralité le soir même dans un bar à escort (moins les 50% à ma moneydomme), et Babalon est satisfaite.

11. Thou art like a beautiful Nubian slave leaning her naked purple against the green pillars of marble that are above the bath.

Commentaire : Le roi Salomon a fait cadeau de l'Arche d'Alliance à la reine de Saba : ceux qui lui en font grief n'ont jamais vu danser Kelly Rowland et sont donc plus à plaindre qu'à blâmer.

12. Wine jets from her black nipples.

Commentaire : Le Journal de ma libertine jeunesse ferait passer le Jin Ping Mei pour une berquinade ou un manuel de maintien — Mais là encore : souvenez-vous de ce que nous avons dit au verset 8 ! Que n'étais-je, alors, conscient qu'en buvant du Dom Pérignon sur les seins de stripeuses black, j'enactais, c'est-à-dire assumais, — au sens magique, — une Parole d'Ecriture sacrée !

Ce que méditant, allez, amis chers, sous la protection de cette sphère spirituelle dont le centre est partout et la circonférence nulle part et que nous appelons DIEU.

Belle journée à tous.

Love is the law, love under will.

- ☉︎ in 4° ♊︎ : ☽︎ in 17° ♏︎ : ♂︎ : Ⅴⅴⅰⅰ.

Précédent commentaire sur ce péricope : Je suis le Seigneur de Thèbes (2020)

lundi 24 mai 2021

Elephant Gun

Amis chers, gens beaux et heureux,

Do what thou wilt shall be the whole of the Law.

C'est le vingt-quatrième des Beaux Jours, où nous faisons mémoire d'Hermès Trismégiste.

Ce matin, comme nous parlions Korè Kosmou et Discours Parfait, AM, — en guise de discours parfait, — m'a articulé, la chérie, au sein d'une nuée de miettes de croissant, qu'on ferait bien, après ma mort "empoisonné par un mari jaloux, tel Robert Johnson", de m'enterrer, moi aussi, en compagnie d'une tablette d'émeraude "pour faire tripper les archéologues... sauf qu'on y graverait l'Enigme en Prophétie... ou Chers Génies Canons... ou une formule du genre 'Je vous avais bien dit que je ne me sentais pas hyper, hyper tip-top'... — et la tombe, où ça ? à Glozel !"

Moi qui croyais pourtant avoir été clair sur la façon dont j'entends trépasser :
"L’épectase : celle du Régent, du président Félix Faure et du cardinal Daniélou. Ou la mort de vieillesse, à cent soixante-cinq ans, tendrement choyé par mes proches. Ou mourir d’épectase à cent soixante-cinq ans parce qu’une de mes proches m'a choyé un peu trop tendrement."
Aussi, sur ce à quoi mes dernières volontés se résument :
"Quand je mourrai, répandez mes cendres sur l’année 2005."
Mais baste ! s'il faut qu'on m'inhume à la manière du divin Hermès, que ma Tabula Smaragdina personnelle comporte, simplement, l'Apopthtegme Ultime de ma philosophie :
"Il n’y a de Vrai, en définitive, que le butt de Shakira."
Amis chers, la Lecture de ce lundi est le Liber Liberi vel Lapidis Lazuli Adumbratio Kabbalæ Ægyptorium sub figurâ VII, chapitre 2, versets 5 à 8.

5. I had rather have been trampled by the World-Elephant.

Commentaire : De ce verset, le Maître Therion (qu'il soit béni et vénéré) dit: < Ganesha. >

Or, Ganesha est le dieu indien à tête d'éléphant, dont il est écrit, dans nos Livres Saints, qu'il est < the Lord of Beginnings, who breaketh down obstruction > (Cordis 3, 15).

D'où le rapport à l'Eléphant, totem quintessentiel de l'Automne — saison des semailles (donc des Commencements) et des vendanges (donc des obstructions surmontées : Mabon veut dire "l'homme accompli" et l'éléphant symbolise, universellement, le faîte de la Sagesse, cf. Atu V, etc.)

C'est ainsi que, Mystère des Mystères ! Commencement = Crépuscule.

[Il me revient, par association d'idée, que C. m'a fait essayer, pendant la Saison Sainte, son CZ-550 Magnum size action (elephant gun type : nous avons bruyamment tiré du .600 overkill, parce que ce malotru n'a pas eu l'attention élémentaire de m'offrir du .577 Tyrannosaur), me répétant, comme un mantra, ou un TOC, après chaque tir : "C'est autre chose que ton 10-bore Paradox, pas vrai ? hein ? pas vrai ?" — 
Tout ça devient pesamment freudien.]

"Pour bien opérer, il faut bien commencer", écrit Abraham ben Siméon, comme je le rappelais récemment à deux de nos amis dont je dois célébrer le mariage cet été — Qu'un parcours se termine par l'ascension de l'Everest ou par une chute dans une bouche d'égout, il est entièrement déterminé par le premier pas.

Donc : quid de l'harmonie conjugale (autre notion bien automnale, bien crépusculaire, donc bien éléphante) ? demandais-je — rhétoriquement — à nos deux tourtereaux.

Le Maître Therion (qu'il soit béni et vénéré) dit, dans Magick Without Tears, que les deux premiers Chapitres du Livre de la Loi doivent respectivement servir de "guide de conduite" à la femme et à l'homme.

Or, qu'observons-nous ?

Nuit appelle Hadit < my lord > (AL 1, 21) — et je ne me souviens jamais sans rire de la shitstorm qu'avait provoquée, — sur un forum pourtant thélémite, mais de tendance déplorablement woke, — ma citation de Jōchō Yamamoto : "la femme doit considérer son époux comme son seigneur-lige", avant que je rappelle, à la confusion générale, ce verset :)

[L'astuce, voyez-vous, est dans le mot lige : l'épouse doit être à son mari ce qu'un samouraï est à son daimyo — l'auteur du Hagakure ne dit donc pas autre chose que Ra-hoor-khuit : < Que la femme soit ceinte d'une épée devant moi ! > (AL 3, 11)]

Hadit appelle Nuit < my bride > (AL 2, 2 ; 16 ; 50) — non wife, non spouse, mais bride, c'est-à-dire : la mariée — l'époux doit faire l'effort volontaire de toujours voir son épouse et de constamment agir envers elle comme s'ils se trouvaient encore en pleine lune de miel — le secret, pour un crépuscule réussi, est de sans cesse revenir au commencement — le bouton reset pulvérise l'obstacle.

6. O my God ! Thou art my little pet tortoise !

Commentaire : Ce verset me rappelle invariablement une soupe de tortue dégustée par moi, jadis, à Singapour, et qui était effectivement divine.

Mon air extatique, à cette occasion, avait scandalisé une touriste française, — un boudin bouddhisant, de type lesbienne de choc, — installée à une table voisine de la nôtre, et qui m'avait dit, d'un odieux petit ton de chaisière outragée qu'elle voulait sarcastique : "Vous savez que les tortues avec lesquelles ils font ces soupes sont des tortues à carapace molle, particulièrement hideuses, et on est ce que l'on mange..."

J'avais répondu : "Ce qui fait de vous une grosse quiche végétalienne aux patates".

C'était le bon temps.

(Notez que Fra Orpheus rappelle, dans son commentaire, que < the tortoise is attributed to Yesod > et, la soupe de tortue n'étant, certes ! pas l'unique délice que recèle Singapour, il s'agissait donc, effectivement, d'un voyage à thème...)

7. Yet Thou sustainest the World-Elephant.

Commentaire : L'étrange ici est que l'hébreu semble indiquer le contraire : éléphant se dit פיל, guématrie 120, qui est la valeur numérique de סמך, un soutien, un support.

Mais, la tortue étant yesod (cf. supra), elle "soutient" évidemment le Sentier de סמך, Sentier du Sagittaire : le verset est un rappel : l'activité sexuelle ne ralentit (tortue) dans sa voie que celui qui, tel un astronaute éprouvant un violent préjugé contre l'hydrogène liquide, n'a pas compris qu'elle est le carburant pour sa fusée spirituelle (sagittaire).

8. I creep under Thy carapace, like a lover into the bed of his beautiful; I creep in, and sit in Thine heart, as cubby and cosy as may be.

Commentaire : Du rapport au Divin like a lover into the bed of his beautiful :

J'affirmais, dans ma jeunesse, que tout était vain sauf la volupté des sens dans la contemplation et la possession des corps de femmes amoureuses.

J'espérais mourir de la mort du Régent, et que ma dernière parole serait : "Dommage..."

Puis, m'est arrivé le privilège extraordinaire de lire le Maître Therion (qu'il soit béni et vénéré), et le Liber DCCCXXXVII a été mon chemin de Damas.
This is the only point to bear in mind, that every act must be a ritual, an act of worship, a sacrament. Live as the kings and princes, crowned and uncrowned, of this world, have always lived, as masters always live; but let it not be self-indulgence; make your self-indulgence your religion
< Faites de votre sybaritisme votre religion > : j'ai compris pourquoi l'humour divin a voulu que l'on désignât la mort du Régent par le mot d'épectase, et que Babalon, précisément dispensatrice de la volupté des sens dans la contemplation et la possession des corps de femmes amoureuses, s'appelât "Porte de DIEU".

Du coup, rien n'a changé à ma philosophie de base, mais mon mot de la fin sera < a greater feast...>

Ce que méditant, allez, amis chers, sous la protection de cette sphère spirituelle dont le centre est partout et la circonférence nulle part et que nous appelons DIEU.

Belle journée à tous.

Love is the law, love under will.
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dimanche 23 mai 2021

Rush intergalactique

Amis chers, gens beaux et heureux,

Do what thou wilt shall be the whole of the Law.

L'aube se lève sur le vingt-troisième des Beaux Jours et le lutin qui a fait ces nœuds aux fils de mes écouteurs est sadique ou marin.

Amis chers, la Lecture de ce dimanche est le Liber Liberi vel Lapidis Lazuli Adumbratio Kabbalæ Ægyptorium sub figurâ VII, chapitre 2, versets 1 à 4.

1. O my God ! use Thou me again, alway. For ever ! For ever !

Commentaire : Le verbe anglais to use est merveilleusement équivoque, quand on sait les cachets pharaoniques que perçoit Lisa Ann — C'est tout mon Principe de la Ferrari Enzo et le terme japonais wabi-sabi, qui signifie, sensiblement : "parfait car un peu bousillé".

Sir Aleister à Netherwood est wabi-sabi. Keith Richards est wabi-sabi. Les châteaux où l'on dort le mieux et votre paire de jeans préférée sont wabi-sabi.

2. That which came fire from Thee cometh water from me; let therefore Thy Spirit lay hold on me, so that my right hand loose the lightning.

Commentaire : De ce verset, le Maître Therion (qu'il soit béni et vénéré) dit simplement : "Yesod". (Ce qui me rappelle que lorsque j'ai signalé, hier, que, dans l'ordre runique, la neuvième sphère est signée par Ak ᚪ, dont le nom signifie "un Chêne", Soror J a soupiré : "Toujours aussi vantard...")

3. Travelling through space, I saw the onrush of two galaxies, butting each other and goring like bulls upon earth. I was afraid.

Commentaire : Le Maître Therion (qu'il soit béni et vénéré) dit que l'on peut accomplir n'importe quelle ascèse (fût-ce l'Opération d'Abramelin) en se rendant dans son temple en astral, si l'on se trouve géographiquement bloqué à grande distance de celui-ci.

Mon Maître bien-aimé dans l'A∴A∴, feu le vicomte S de C, déclarait ne pas craindre la prison puisque, — les rites pouvant s'accomplir en astral, — il passerait l'intégralité de sa détention dans son temple... Il ajoutait que la seule exception est le pèlerinage, qui implique une inclusion totale du Vouloir dans l'horizontalité spatio-temporelle.

- Cette inclusion, remarquait F., hier après-midi, est la raison pour laquelle nos vies ne sont plus une longue suite de fulminantes extravagances et ont désormais un cours lent... En réalité, les ouvertures déterminantes, au plan spirituel, comme au plan temporel, sont rares, et l'essentiel de nos jours sur Terre se passe à inclure, à fixer ces rares occurrences dans la Maison III et la Maison VI, c'est-à-dire dans le Quotidien et l'Ascèse.

- Tais-toi ! ai-je répondu. Ma Règle m'impose de marquer, a posteriori, d'une lettre copte tracée à l'encre argenté, la page de mon Registre rapportant le moment d'une rencontre ayant donné lieu, par la suite, à une relation (amitié ou inimitié, il n'est pas ici question de mes amours, que je "note" différemment) une relation, dis-je, particulièrement impactante (en bien ou en mal) sur la trajectoire de mon existence — ou un évènement de type coup de théâtre, qui, rétrospectivement, s'est avéré un game changer, plus-rien-ne-sera-jamais-comme-avant, etc. (en bien ou en mal également)... Je fais, chaque nouvel an solaire, un debriefing serré de l'année révolue, pour voir s'il y a lieu de signaler ainsi, après coup, certaines pages anciennes... Je suis tombé, durant le Ménage de Printemps, sur mon flacon d'encre argenté, et j'ai constaté qu'il était intégralement sec, parce que je ne m'en suis pas servi depuis le nouvel an 2006...

4. Thus they ceased fight, and turned upon me, and I was sorely crushed and torn.

Commentaire : En fait de crushed and torn, ce verset renvoie curieusement aux interrogations insolubles que soulève la Procession des Athées Parricides (Cordis 5, 34-40) — je veux dire : le plus effroyable des supplices est celui que les Chinois appellent lingchi, et qu'ils réservaient autrefois aux êtres coupables d'irrespect envers l'Empereur ou de parricide. (Notez bien que, si une voyante m'a effectivement affirmé que j'avais, au cours d'une lointaine incarnation, été exécuté en Chine, elle m'a dit que c'était par le supplice des Neuf fellations, ce qui est plus sexy que le lingchi.)

Ce que méditant, allez, amis chers, sous la protection de cette sphère spirituelle dont le centre est partout et la circonférence nulle part et que nous appelons DIEU.

Beau dimanche à tous.

Love is the law, love under will.

- ☉︎ in 2° ♊︎ : ☽︎ in 17° ♎︎ : ☉︎ : Ⅴⅴⅰⅰ.

Précédent commentaire sur ce péricope : Le Prince traverse le pont arc-en-ciel sans se soucier des leprechaun (2020)

jeudi 20 mai 2021

Oil, Blood & Kisses

Amis chers, gens beaux et heureux,

Do what thou wilt shall be the whole of the Law.

C'est le vingtième des Beaux Jours et puisque en mai, fais ce qu'il te plaît, n'oubliez pas : ce n'est pas ce que vous faites, c'est à quel point vous avez l'air farabuleux en le faisant.

J'écrivais autrefois :
Gagner ou perdre n’a aucune importance – tout est dans la manière.

Ainsi, l’allure de Wilhelm Keitel signant l’acte de reddition inconditionnelle de l’Allemagne, « stylo dans la main droite et bâton de maréchal dans la main gauche », en imposa aux lourds primaires devant lesquels il se trouvait contraint de capituler.

Inversement, l’image de Macarthur, « vainqueur d’Hiroshima et de Nagasaki », roulant des mécaniques en chemise à manches courtes devant Shōwa Tennō, 124ème Empereur du Japon, évoque immédiatement le mot d’Hunter Thompson sur ses compatriotes : « Nous, Américains, sommes la lie de l’humanité, et c’est ainsi que l’histoire nous jugera ».
Amis chers, la Lecture de ce jeudi est le Liber Liberi vel Lapidis Lazuli Adumbratio Kabbalæ Ægyptorium sub figurâ VII, chapitre 1, versets 44 à 47.

44. I have thrown a million flowers from the basket of the Beyond at Thy feet, I have anointed Thee and Thy Staff with oil and blood and kisses.

Commentaire : Le prince-prêtre a un ton curieusement parfaite épouse japonaise quand il évoque son service divin.

C'est que (rappel des principes de base) :

DIEU est + absolument
L'homme est - dans son rapport à DIEU et + dans son rapport à la femme
La femme est - dans son rapport à l'homme et + dans son rapport au bébé
Le bébé est - absolument

De même que :

La Lumière Infinie est + absolument
Le Soleil est - dans son rapport à la Lumière Infinie et + dans son rapport à la Lune
La Lune est - dans son rapport au Soleil et + dans son rapport à la Terre
La Terre est - absolument

De même que :

L'A∴A∴ est + absolument
Le prince-prêtre est - dans son rapport à l'A∴A∴ et + dans son rapport à son élève
L'élève est - dans son rapport au prince-prêtre et + dans son rapport au profane
Le profane est - absolument

Il semble néanmoins hautement contradictoire de recommander une attitude féminine dans l'ascèse, laquelle exige, avant tout, constance, lâcher-prise et sincérité, autant de vertus spécifiquement antiféminines.

La femme, n'ayant "pas d'âme" (i.e. ayant une polarité centripète), n'est que cycles, modes, moods, et zappe en un instant, selon l'influence captée, de Tayo Misawa* à Jodi Arias — C'est toute la morale de la Matrone d'Ephèse.

Et c'est précisément cela qui doit vous être d'un puissant réconfort : l'homme qui part en vrille dans son Initiation a simplement zappé en mode Jodi Arias — il n'est pas ce départ en vrille et peut se relever — l'homme qui réussit une journée rituellement parfaite a simplement zappé en mode Tayo Misawa — il n'est pas cette perfection et doit demeurer vigilant.

C'est précisément pour rendre impossible qu'il s'identifie à ces phases que celles-ci sont féminines.

45. I have kindled Thy marble into life — ay ! into death.

Commentaire : Fra Alion dit de ce verset : < It equates life and death: as two sides of one "coin." >

Verily and Amen ! La privation de sommeil est la pire des tortures — Napoléon était apnéique et les apnéiques n'ont pas peur de la mort (cf. AL 2, 74) — Peu importe que vous voyiez l'état de veille et l'état de rève comme également réels (perspective magique) ou comme également illusoires (perspective bouddhique), du moment que vous les voyez comme égaux.

46. I have been smitten with the reek of Thy mouth, that drinketh never wine but life.

47. How the dew of the Universe whitens the lips !

Commentaire : Qui comprend le monde, i.e. la formule du vertical et de l'horizontal, retrouve le Principe premier à la croisée des chemins — Celui-là participe à l’harmonie divine — Or, qui participe à l’harmonie divine reçoit le "symptôme de la connexion au Divin" : la joie — Par conséquent, la joie est entretenue dans le monde par l’âme de l'Initié — d'où : < if thou art truly mine — and doubt it not, an if thou art ever joyous > (AL 2, 72).

Ce que méditant, allez, amis chers, sous la protection de cette sphère spirituelle dont le centre est partout et la circonférence nulle part et que nous appelons DIEU.

Belle journée à tous.

Love is the law, love under will.

- ☉︎ in 29° ♉︎ : ☽︎ in 6° ♍︎ : ♃︎ : Ⅴⅴⅰⅰ.

Précédent commentaire sur ce péricope : Fleur de cerisier s'épanouissant au clair soleil du matin de mai (2020)

*Tayo Misawa est le personnage joué par Yoshiko Miyazaki dans le film Après la pluie (雨あがる, Ame agaru) de Takashi Koizumi, et qui, selon moi, est l'épouse optimale.

mercredi 19 mai 2021

Les lys orientaux fuchsia sur la table de marbre blanc

Amis chers, gens beaux et heureux,

Do what thou wilt shall be the whole of the Law.

C'est le dix-neuvième des Beaux Jours, qui se trouve être l'anniversaire de yours truly dans l'Ordre — Le bouquet de fleurs sur la table d'Etude comprend, ce matin, des lys orientaux fuchsia, et le temps est may morn comme un jeune et beau satyre riant à gorge déployée de ce qu'une attention whore, partie à la pêche aux white knights avec un long thread indigné sur ses trauma, accompagné d'une "pic unrelated" de son cochon d'inde, reçoit deux mille réponses parlant de son cochon d'inde et aucune qui parle de ses trauma — Cette fille a très précisément l'air d'un homme dont tous les amis s'en vont continuer la fête ailleurs pendant qu'il a la queue dans un glory hole sans personne de l'autre côté.

Amis chers, la Lecture de ce mercredi est le Liber Liberi vel Lapidis Lazuli Adumbratio Kabbalæ Ægyptorium sub figurâ VII, chapitre 1, versets 40 à 43.

40. When Thou shall know me, O empty God, my flame shall utterly expire in Thy great N. O. X.

Commentaire : Un jour peut venir où, tels ces usagers de trains anglais conspuant la "non-inclusivité" d'une hôtesse qui avait introduit son annonce par "Mesdames, Messieurs", les Heathen brandiront, à l'encontre de Thelema, la "nonbinarophobie ordinaire" d' < every man and every woman is a star. >

Mais ce jour n'est pas arrivé : notre verset rappelle qu'il n'y a que deux souffles possibles : la femme est inspiration, l'homme expiration, comme il est écrit : < Thou art exhaust in the voluptuous fullness of the inspiration; the expiration is sweeter than death, more rapid and laughterful than a caress of Hell's own worm > (AL 2, 63).

La femme inspire à l'homme une créativité que l'homme expire tout autour de lui splash ! — et que la femme doit comprendre, et saluer de vifs cris de satisfactionen retour de quoi la femme est honorée par l'homme pour la créativité que son savoir faire a su lui inspirer.

L'harmonie conjugale, c'est-à-dire l'univers, n'a pas d'autre loi.

De fait, il n'est pas de clash conjugal qui ne procède de l'un ou l'autre époux refusant le souffle qui est le sien.

L'homme qui refuse d'être le Chesed, i.e. le Masculin, devient Jean Yanne dans Que la bête meure : ayant choisi la Rigueur, c'est-à-dire la Féminité, il lui faut freudiennement surcompenser tout ça par la tyrannie domestique : tout le mystère de la small dick energy est là.

La femme qui refuse d'être la Rigueur, i.e. le Féminin, devient Katey Segall dans Married with Children : ayant choisi le Chesed, c'est-à-dire la Masculinité, il lui faut neutraliser, au sécateur, chaque impulsion virile de son partenaire :  tout le mystère de "pourquoi Bertrand Cantat, poète échevelé-livide-au-milieu-des-tempêtes, qui ne s'était jamais battu de sa vie, a t-il tué Marie Trintigant à coups de poing ?" est là.

Ainsi, tel homme médiocre s'enorgueillit des prévenances de son épouse, s'imagine en rockstar et la traite en groupie : il ruine son mariage parce que sa femme éprouve de l'amour pour lui et fait bien la cuisine ! Avouez tout de même !

Ainsi, telle femme médiocre s'imagine que ses Pouvoirs Magiques ont survécu aux Catherinettes et que les garçons vont se battre pour une trentenaire divorcée dont le savoir faire se résume à avoir pondu trois gosses pour disposer d'otages ! Avouez tout de même !

Tout ça est d'une analogie archi-complète.

41. What shalt Thou be, my God, when I have ceased to love Thee?

Commentaire : Fra Alion dit de ce verset : < The End of Everything, There is Nothing – even in love. > 

De Nothing, notre Dame Nuit dit : <  Sixty-one the Jews call it : I call it eight, eighty, four hundred & eighteen >, comme il est écrit (AL 1, 46).

Or, je me suis aperçu que 8 + 80 + 418 = 506, qui est la valeur numérique de שור, un Bœuf, ce qui, évidemment, renvoie à Aleph א, donc au Zéro, comme il est écrit < are not they the Ox, and none by the Book ? > (AL 1, 48)

Si, donc, nous prenons 506 comme image du Rien et l'associons à l'image du Tout qu'est l'Atu XXI, c'est-à-dire à Tav ת, nous obtenons 506 + 400 = 906, guématrie de תוֹלַעַת, un ver de terre (cf. verset suivant), donc à nouveau le Rien, comme il est écrit < a worm : a nothing > (LLL 1, 42). 

42. A worm, a nothing, a niddering knave !

Commentaire : Cela correspond à la Liturgie, à l'Oraison de tout Thélème, aux membres du peuple de Hadit (AL 2, 34) en train d'invoquer.

Pourquoi ?

Parce que worm vient du vieil-anglais wyrm, qui vient du proto-germanique *wurmiz, qui vient du proto-indo-européen *wr̥mis, et que ces trois mots désignent indifféremment un ver ou un serpent — Or il est écrit < invoking me with a pure heart, and the Serpent flame therein > (AL 1, 61).

(Ces trois mots viennent, initialement du verbe *wer-, se tourner, c'est pourquoi Ra-hoor-khuit dit : < serpent turn > (AL 3, 42))

Pour ce qui concerne worm au sens ver de terre, on pense, bien sûr, au Liber CDXV : < People upon the worlds are like maggots upon an apple > (Esoteric Record of the Third Working, §2), mais aussi à Abraham ben Simeon ZT"L disant < moi, qui suis un ver de terre > (notez qu'au delà de la private joke, ce Sage, de mémoire bénie, s'appelait Abraham de Worms), ou au roi David s'écriant : < Je suis un ver, et non un homme > (Tehilim 22, 7).

Dans le vocabulaire mystique, "un ver" désigne/symbolise une pensée intrusive qui perturbe l'Invocation ou la Méditation de l'Officiant durant le rite.

Comment neutralise-t-on, en pratique, le Binaire né de cette intrusion ? — Comme toujours : en formulant le Ternaire qui en procède — Du coup :  quelle est la méthode pour se débarrasser de ce parasite ? — Gravir les Trois Marches vers l'Autel, i.e. s'attacher à son Maître, faire l'aumône et faire Huð.

worm, l'Ancien Serpent (puisque l'ancien mot pour dire serpent), désigne évidemment la Huð (Comprenez que la Huð concerne n'importe quel niveau de dégringolade : le symbole du ver est à la fois celui de la dégringolade ultime, le Tombeau, et celui de l'Impermanence, du "triomphe inexorable de la médiocrité", aurait dit Grabbe, du changement de Vouloir : or, un changement de Vouloir est inapplicable à notre Dame Nuit, que les Qabalistes appellent l'Aïn Soph — Les changements n'adviennent, en réalité, que dans les changements de formes — Néanmoins, en vertu de l'attachement d'un homme à Nuit, — où il n'y a nul changement de vouloir, car là le vouloir est uniforme, — une empreinte de l'Unicité demeure en lui, où qu'il dégringole, de sorte que, plus tard, quand il est en phase de "retour", cette empreinte l'illumine, et qu'il sait que l'univers est parfait et que tout est Un.) 

nothing désigne l'aumône puisque Richesse, en hébreu, se dit הון, guématrie 61, qui est celle de אין, Rien, comme il est écrit : < Nothing is a secret key of this law, Sixty-one the Jews call it > (AL 1, 46). 

niddering knave,
littéralement : un valet pleutre, désigne l'attachement au Maître, comme Ankh-af-na-khonsu, le prêtre des princes, s'intitule lui-même < esclave (c'est-à-dire domestique) du dieu > (Stèle) et que le dieu en question est celui < devant qui tremblent les dieux et la mort > (AL 3, 37).

43. But Oh ! I love Thee.

Commentaire : Voir ce que nous avons dit sur LLL 1, 34-35.

La bizarrerie de l'amour est qu'en recevoir donne de la Force (demandez aux stars qui se shootent à l'ovation et aux influenceuses qui se shootent aux like) et qu'en éprouver donne du Courage (le dernier des Trog, s'il est amoureux, peut traverser la France à pieds pour passer une heure avec celle qu'il aime : si, en revanche, il hait la vie qu'il mène [cas courant, chez les Trog], sortir du lit le matin est un herculéen labeur quasi-insurmontable).

Ainsi, l'amour donne force et courage, vertus martiales : Vénus stimule Mars, comme dans le cas de l'iguane des Galapagos.

Ce que méditant, allez, amis chers, sous la protection de cette sphère spirituelle dont le centre est partout et la circonférence nulle part et que nous appelons DIEU.

Belle journée à tous.

Love is the law, love under will.




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Précédent commentaire sur ce péricope : La Passion d'Elias Ashmole (2020)

mardi 18 mai 2021

Au paradis en un clin d'œil

Amis chers, gens beaux et heureux,

Do what thou wilt shall be the whole of the Law.

C'est le dix-huitième des Beaux Jours et la Greater Feast du très admirable Elias Ashmole FRS, de sainte mémoire, que DIEU, dans Son infinie bonté, fit mourir en 1692 afin de lui épargner le chagrin de voir sa création, la franc-maçonnerie spéculative, devenir, au XXème siècle, une obscure annexe de rotary club pour notables de province.

Amis chers, la Lecture de ce mardi est le Liber Liberi vel Lapidis Lazuli Adumbratio Kabbalæ Ægyptorium sub figurâ VII, chapitre 1, versets 36 à 39.

36. Thou art a beautiful thing whiter than a woman in the column of this vibration.

Commentaire : On m'a demandé hier quelle était, de tout le cours de l'histoire humaine, la figure féminine que j'admirais le plus — "en dehors de Jennifer Lopez et de Kim Kardashian, bien sûr."

J'ai dit : "Incontestablement Jingū Kōgō, l'impératrice douairière et prêtresse du soleil, régente du Japon au IIIème siècle 
— non parce qu'elle inventa les ninja en dissimulant dans les chignons de ses guerriers 
(le chignon, c'est la femme) des cordes de rechange pour leurs arcs (colonnes et vibrations indeed), mais parce qu'elle fut, — en tant que badass chick ultime et itako prodige, qui conquit la Corée enceinte de huit mois, — la plus impeccable synthèse de Tiger Lily, Tinker Bell et Wendy Darling que la Terre ait jamais portée."

37. I shoot up vertically like an arrow, and become that Above.

Commentaire : En fait de glose sur ce verset, le Maître Therion (qu'il soit béni et vénéré) se contente de dessiner deux flèches verticales, l'une ascendante, l'autre descendante, se faisant face.

Fra Orpheus voit dans ce glyphe : < An intimation of Sagittarius as in verse 9 of this chapter. >

Fra Alion y voit : < An arrow that reaches and unites with "the One" Above. >

Je dis : C'est tout le mystère que contracte la rune Ior ᛡ : le soleil est le cœur d'un système dont l'objet est la Beauté, et le centre secret du soleil en question est Hadit, < le Serpent qui donne Connaissance & Délice et gloire éclatante et fait vibrer les cœurs des hommes par l'ivresse > (AL 2, 22).

38. But it is death, and the flame of the pyre.

Commentaire : Mon fils bien-aimé doit assister, dans les jours qui viennent, aux funérailles de la grand-mère de sa fiancée, et me demandait (compte tenu du décorum imposé par le kayfabe du sketch coronavirus, qui impose aux conjoints de se tenir en dehors des lieux de cérémonies) que faire, religieusement, dans ce cas.

Je lui ai recommandé de dire tout de même l'Hymne à Pan et d'éviter, autant que faire se peut, de porter du noir.

Il m'a répondu ne pouvoir "diplomatiquement", 
— dans le cadre de funérailles trog, et même chrétiennes, — se dispenser de noir, mais être heureux, pour la défunte, que le christianisme de sa famille ne s'étende pas, si j'ose dire, jusqu'à l'inhumation et qu'il soit question de l'incinérer.

Le Livre de la Loi prescrit, comme on sait, la dissolution (AL 2, 44), aussi rapide et complète que possible, de la dépouille d'un mort honorable, afin d'assurer à celui-ci une félicité maximale dans l'au-delà (AL 2, 21) — d'où, en dehors de l'aspect "funérailles lumineuses", l'importance, pour les < seigneurs de la terre > que sont les Thélémites, d'être incinérés : nous régnons sur la < terre noire > (AL 1, 26), la < terre noire > ne règne pas sur nous.

Un rabbin, rosh yeshiva, m'a dit un jour qu'aux temps messianiques, les morts se lèveraient de leurs tombes et qu'il ne fallait, donc, pas détruire leurs corps.

Je lui ai fait remarquer que, notre âme ayant connu d'innombrables guilgoulim, choisir le corps dans lequel "ressusciter" risquait, de toute façon, de poser un sérieux dilemme et que, d'autre part, les vers faisaient comme les flammes — en moins bien, moins propre et beaucoup plus lent.

Le feu est le seul élément incorruptible et le seul qui arrache directement l'âme à ses substrats de liens terrestres, lesquels sont la seule cause possible de souffrance lors du Passage : il n'y a, en revanche, < no dread hereafter > s'il y a < dissolution > (AL 2, 44) : "au Paradis en un clin d'œil", comme disaient les vikings.

39. Ascend in the flame of the pyre, O my soul ! Thy God is like the cold emptiness of the utmost heaven, into which thou radiatest thy little light.

Commentaire : Le rabbin a répliqué que le corps des ressuscités serait un corps parfait, éternel, et j'ai répondu que la seule manière, pour une entité, d'opérer éternellement, était la dissolution de l'enveloppe qui cristallise et rend visible, temporellement, le thélème de cette entité dans la mesure de l'objectif spécifique d'une incarnation donnée : c'est ainsi que les Taoïstes brûlent des billets de banque (la fameuse Hell Money) lors des funérailles, pour assurer au défunt la richesse dans l'autre vie.

"Votre argument, rav, est d'enterrer le bas de laine du défunt, pour qu'il le retrouve lors de son incarnation suivante : c'est courir le risque que la monnaie dont est constitué ce pécule n'ait plus cours à ce moment-là — L'argument taoïste est ce principe magique de base, que la destruction rituelle par le feu libère l'essence de la chose que l'on brûle des limites imposées pas la mesure temporelle momentanée qu'elle a intégrée — Le Pouvoir de l'Or, 
— qui, dit la Magie, est la Lumière Infinie descendue au maximum, jusqu'au plan minéral, et que contracte le pentacle du billet de banque, — est libéré par cette dissolution et accompagnera l'âme du défunt dans sa redescente vers sa vie suivante, se rematérialisant dans le mode d'échange qui, alors, aura cours."

Il n'a rien répondu.

Ce que méditant, allez, amis chers, sous la protection de cette sphère spirituelle dont le centre est partout et la circonférence nulle part et que nous appelons DIEU.

Belle journée à tous.

Love is the law, love under will.

- ☉︎ in 27° ♉︎ : ☽︎ in 10° ♌︎ : ♂︎ : Ⅴⅴⅰⅰ.

Précédent commentaire sur ce péricope : Web Redemption (2020)

lundi 17 mai 2021

Les chants sublimes par lesquels les oiseaux révèlent dans le monde l'harmonie divine au printemps leur sont inspirés par le rut

Amis chers, gens beaux et heureux,

Do what thou wilt shall be the whole of the Law.

C'est le dix-septième des Beaux Jours et n'oubliez pas, dans vos promenades, la brusque Compréhension qui détermina, jadis, la vocation religieuse de votre vieux Shumule :
Les chants sublimes par lesquels les oiseaux révèlent dans le monde l'harmonie divine au printemps leur sont inspirés par le rut.
Amis chers, la Lecture de ce lundi est le Liber Liberi vel Lapidis Lazuli Adumbratio Kabbalæ Ægyptorium sub figurâ VII, chapitre 1, versets 32 à 35.

32. Pan ! Pan ! Io Pan ! it is enough.

Commentaire : Oh ce temps que les âmes nobles gâchent, hélas ! à "approfondir" les choses ! La vie est comme la femme, c'est-à-dire comme la méditerranée : sublime au crépuscule, depuis les plages, onze fois bénies, de Cefalù, mais de plus en plus sombre et susceptible de receler des poissons abyssaux à mesure que l'on "approfondit" — Tout ce qui, aux trois plans de votre existence, n'est pas orgia perpétuelle, est en train d'essayer de vous vendre un truc — Soyez toujours un danseur ivre, et n'oubliez pas :
Sardanapale, fils d'Anakyndaraxès, a construit Anchiale et Tarse en un seul jour — Passants, mangez, buvez, faites l'amour : tout le reste est vanité.
33. Fall not into death, O my soul ! Think that death is the bed into which you are falling !

Commentaire : Fra Alion dit de ce verset :
A formula of the New Æon: a different concept of death. Death is a process – but it reigns beneath the Abyss. NOTHING dies. What “dies” dissolves in the Night.
Le moindre garde-chiourme de Guantánamo n'ignore pas, cependant, que la pire des tortures est la privation de sommeil.

34. O how I love Thee, O my God ! Especially is there a vehement parallel light from infinity, vilely diffracted in the haze of this mind.

Commentaire : L'infinity est Nuit (AL 1, 22), et Nuit est l'Eternel Féminin qui, comme l'a dit Wolfgang von Goethe, de sainte mémoire, < nous attire vers le haut > (Faust II) : par conséquent, les mots < O how I love Thee, O my God > signifient que l'on doit s'efforcer d'être aussi enthousiaste à l'idée d'aimer DIEU qu'à celle d'aimer une femme.

Cependant, < vilely diffracted > précise : les babaloniens plaisirs de ce monde (femmes, nourriture, boissons, cf. verset 32), bien que naturels et intenses, chacun à sa manière, présentent certains inconvénients qui, parfois, causent même de la douleur à leur propriétaire.

Quand on a satisfait son désir d'une femme, ou de manger, ou de boire, il arrive un moment de satiété, où plus aucun désir n'est ressenti pour l'une ou l'autre de ces attractions, comme il est écrit : < I passed through the deep sea, and by the rivers of running water that abound therein, and I came unto the Land of No Desire > (Cordis 3, 1).

Cela dit, Satiété est le titre du Dix de Coupes, non de celui des Disques 
— je veux dire : ce n'est pas le cas pour qui se livre à la cupidité : il est dans la nature du low man d'être insatiable à cet égard — Or notre verset, disant qu'il faut aimer le Divin avec tous nos atouts matériels, dit que notre amour pour le Divin doit être aussi insatiable que celui de Picsou pour l'or : ne jamais avoir l'impression d'être suffisamment proche de DIEU, etc.

N'imposez aucune limite volontaire à votre relation amoureuse à DIEU — On dira : certains peuvent se passer complètement de richesses matérielles : le Livre Saint doit donc écrire le mot < vehement > pour nous dire que le critère que nous devons appliquer au degré d'amour que nous développons pour DIEU n'est pas celui qui correspond à notre degré d'avidité personnelle pour les biens matériels : il doit être égal à l'avidité pour les biens matériels de quelqu'un qui est insatiable à cet égard.

35. I love Thee. I love Thee. I love Thee.

Commentaire : Pourquoi trois fois ? Parce que, comme le dit Lao-Tseu, Mage entre les Mages : < De toutes les passions, l'amour est la plus forte, puisque il attaque simultanément la tête, le cœur et les sens. >

Ce que méditant, allez, amis chers, sous la protection de cette sphère spirituelle dont le centre est partout et la circonférence nulle part et que nous appelons DIEU.

Belle journée à tous.

Love is the law, love under will.

- ☉︎ in 26° ♉︎ : ☽︎ in 26° ♋︎ : ☽︎ : Ⅴⅴⅰⅰ.

dimanche 16 mai 2021

Æthyr 12 : Des Saintes Icônes

Amis chers, gens beaux et heureux,

Do what thou wilt shall be the whole of the Law.

C'est l'aube du seizième des Beaux Jours et la Lecture préparatoire à ce dimanche de Messe Solennelle et d'Agapes Somptueuses, est le Liber XXX Aerum vel Saeculi sub figvrâ CCCCXVIII, Æthyr 12.
Beautiful art thou, O Babylon, and desirable, for thou hast given thyself to everything that liveth, and thy weakness hath subdued their strength. For in that union thou didst understand. Therefore art thou called Understanding, O Babylon, Lady of the Night ! (VV 12 §10)
< Verily and Amen ! > (Cordis 3, 1), les Saintes Icônes sont : 

1. Le ciel nocturne étoilé (Nuit).

2. Le regard que pose sur moi mon Maître (Hadit, cf. AL 2, 53).
 
3. Le Soleil (Heru-ra-ha) qui, au plan phénoménal, symbolise, — temporellement (Ra-hoor-khuit) et spirituellement (Hoor-paar-kraat), — ce que DIEU est à l'absolu et le roi à la cité.

4. L'ultime représentation du Saint Tétragramme qu'est la Stèle de la Révélation, bien sûr (Therion). 

5. Et la fille que je viens de croiser, dont l'aura, la grâce et les phéromones m'ont fait me dévisser la tête (Babalon).

Une Icône est le contraire d'une idole : une Icône est une Image par laquelle DIEU permet à l'homme de Le voir sans mourir et de s'alimenter à Son énergie : c'est une "Porte de DIEU" — en acadien : bāb-ili(m), i.e. BABALON.

Au lieu qu'une idole est l'objet par lequel un Heathen représente le plus gênant de ses défauts, qu'il souhaite, en renard à la queue coupée, faire vénérer aux gens afin de
 n'en avoir plus honte (principe de l'admiration lunaire: voir ce que nous en avons dit en commentant LLL 1, 20).

Sion צִיּוֹן est guématrie Babalon — lisez : tel est l'Arcane de l'Hétaïre Sacrée (voir notre commentaire sur Cordis 5, 21) — ce qui jette un jour très nouveau sur la Meguilat et le Cantique des Cantiques : Baudelaire dans sa Passante, Shumule dans l'escort qui l'emmène à Neverland, et n'importe quel ado dans sa celeb crush, contemplent, en réalité, DIEU face-à-face.

Mystère des Mystères ! La femme, — c'est-à-dire la matière trône de l'esprit, la corps trône de l'âme, la temps trône de l'éternité, l'horizontal trône du vertical, — n'est ni esclave, ni objet de plaisir : elle est abat-jour rendant possible la connexion de soi au Divin.

Ce que méditant, allez, amis chers, sous la protection de cette sphère spirituelle dont le centre est partout et la circonférence nulle part et que nous appelons DIEU.

Beau dimanche à tous.

Love is the law, love under will.

- ☉︎ in 25° ♉︎ : ☽︎ in 16° ♋︎ : ☉︎ : Ⅴⅴⅰⅰ.

jeudi 13 mai 2021

Le Sourire de Gal Gadot

Amis chers, gens beaux et heureux,

Do what thou wilt shall be the whole of the Law.

C'est le treizième des Beaux Jours et j'ai eu un échange passionnant dans les commentaires, au cours duquel j'ai pu, à nouveau, rappeler que ma position sur la politique israélienne se résume à : Tout ce qui a le soutien de Gal Gadot a mon soutien. Je raserais la Palestine pour un sourire de Gal Gadot.

Amis chers, la Lecture de ce jeudi est le Liber Liberi vel Lapidis Lazuli Adumbratio Kabbalæ Ægyptorium sub figurâ VII, chapitre 1, versets 20 à 23.

20. I will spear Thee, O Thou little grey god, unless Thou beware !

Commentaire : On ne peut contempler DIEU en l’absence de support sensible, puisque DIEU est Absolu : c'est à rendre possible la contemplation de DIEU que sert la Nature.

Or, le Maître Therion (qu'il soit béni et vénéré) dit de la Nature qu'elle est Babalon. Et Babalon est une femme. C'est pourquoi toute femme est façonnée de manière à faire désirer l'Union : la contemplation de DIEU dans les femmes est la plus directe. Et la plus directe des contemplations directes de DIEU est dans le sourire de Gal Gadot.

A l'opposé, ce qui caractérise le Heathen, c'est d'avoir, envers le Divin, une admiration lunaire (de même que la pelure de ghetto aime à voir le rappeur starifié, pour admirer en celui-ci l'image par laquelle elle valide, pour elle-même, sa propre existence) : être Trog, c'est chercher un moyen de déifier sa Trogitude.

Ainsi, le < little grey god >, déité tutélaire des Troglodytes, est-il le < dieu des hommes > par excellence (AL 3, 49), l'excrément de l'idée du Divin que révèrent les Heathen, le dieu qu'ils ont fait à leur < petite et grise > image : c'est le dieu des chrétiens, < ce dieu des Recoins... ce dieu si méprisable qu’il faudrait le rejeter même s’il existait > (Nietzsche), ce < mix de Big Brother, de maton et d’Ubu > (Sir Shumule), ce dieu créé par des hommes sordides, pour des hommes sordides, en fonction de leurs besoins sordides, ce dieu complètement injuste, velléitaire, caractériel, mesquin, cafard, cyclothymique, rabat-joie, mauvais perdant, bourreau d’enfant, qui se complaît dans l’intrigue et les commérages, qui punit le héros et récompense le pleurnichard, qui exige de l’homme qu’il soit commun (plus l’homme est commun, plus il est satisfait) et qui, si un homme commun ne croit pas en lui, l’y contraint, en tuant sa fille ou en le plaçant dans une situation précaire où ce malheureux < wretched and weak > doit le supplier (AL 2, 21).

Le dieu des Trogs est un vieux grigou, un imbécile et un médiocre, avec une small dick energy : le dieu des Trogs est un Trog.

Or les Livres Saints nous disent ici : ce dieu ne se combat pas par le binaire, — qui est toujours un hommage indirect, — il ne se combat pas à mains nues : c'est par la Lance (spear), attribut du Prêtre, qu'on le soumet : c'est par l'Initiation que l'on remonte au DIEU dont le < little grey god > est le singe : c'est au sommet de la Montagne que se trouve la Source Pure dont procédait, à l'Origine, l'eau qui, descendue jusqu'au < vieux pays gris > troglodyte (LLL 5, 37 ; Cordis 5, 61), a formé un bourbier répugnant.

21. From the grey to the gold; from the gold to that which is beyond the gold of Ophir.

Commentaire : De ce verset, Fra Orpheus dit : < Finally, the completion of the Alchemical process. >

Mais la completion est de comprendre que le process est la completion : ce qui < vaut mieux que l'or d'Ophir >, c'est, précisément, cette compréhension (ça, et le sourire de Gal Gadot).

Comprenez : Il était une fois un Roi, qui envoya le Prince, son fils, chercher, sous l'apparence d'un simple capitaine de marine marchande, une cargaison d'or à Ophir.

Au cours du voyage, les pirates attaquèrent le Prince et se mirent à lui livrer une guerre d'usure sans merci : la traversée tourna à une suite ininterrompue de massacres, d'errances et de navires saccagés.

Un soir, le Prince, méditant sur ses blessures et l'intérêt de sa mission, comprit brusquement que le roi lui-même avait envoyé les pirates à ses trousses, et cela lui parut, à la fois, une basse intrigue politique, inextricablement tortueuse, et un immonde trait de sadisme de la part de son géniteur.

Tel Rambo, néanmoins, au prix de souffrances inouïes, indicibles, il s'acquitta de sa mission, exterminant les pirates et ramenant l'or d'Ophir au Palais.

Là, le roi, joyeux de son retour, lui expliqua tout : le véritable objet de son envoi en mission était de le contraindre à débarrasser la région des pirates qui l'infestaient
— l'or n'était qu'un prétexte : mais si le roi avait annoncé officiellement la chose, les pirates ne se seraient évidemment pas montrés...

Voilà pour le sens des < danger & trouble > (AL 3, 11), étrangement contre-productifs, dont le Ciel jonche, paradoxalement, le cours de la mission sur Terre qu'il nous a lui-même confiée.

22. My God ! but I love Thee !

Commentaire : Il est écrit < to love me is better than all things > (AL 1, 61) — aimer DIEU est la panacée — rien de sentimental en cela, aucun affect : aimer DIEU veut dire pratiquer l'art pour l'art (ou pour le sourire de Gal Gadot).

Le Prince accomplit les Tâches de son Initiation par amour du Divin, sans connaître la raison de ces prescriptions, — comme il est écrit : < the key of the rituals is in the secret > (AL 1, 20) et < the rituals shall be half known and half concealed > (AL 1, 34), — ni même souhaiter les connaître, comme il est écrit : < If Power asks why, then is Power weakness > (AL 2, 31).

Une fois le Prince habitué à faire son Vrai Vouloir, DIEU lui dévoile les raisons secrètes des rites et des épreuves — L'ensemble de ce processus est le sens profond de < Thou knowest not; nor shalt thou know ever. There cometh one to follow thee: he shall expound it > (AL 2, 76).

23. Why hast Thou whispered so ambiguous things ? Wast Thou afraid, O goat-hoofed One, O horned One, O pillar of lightning ?

Commentaire : Lao-Tseu, le Mage entre les Mages, prône constamment la simplicité et la spontanéité, or le Tao Te King est aussi ambigu que le sourire de Gal Gadot.

Ce que méditant, allez, amis chers, sous la protection de cette sphère spirituelle dont le centre est partout et la circonférence nulle part et que nous appelons DIEU.

Belle journée à tous.

Love is the law, love under will.


- ☉︎ in 22° ♉︎ : ☽︎ in 8° ♊︎ : ♃︎ : Ⅴⅴⅰⅰ.

mercredi 12 mai 2021

Trident synchrone

Amis chers, gens beaux et heureux,

Do what thou wilt shall be the whole of the Law.

C'est le douzième des Beaux Jours et nous parlions, ce matin, de ce que le champ de pesanteur du Be-with-Us n'est nulle part plus lisible, — l'homme ayant pour spécificité d'être un parlant, — que dans le downgrade systématique, par paliers, du langage.

"C'est ainsi, concluais-je, que l'on dit désormais courtoisie pour politesse, galanterie pour courtoisie, et #BalanceTonPorc pour galanterie."

NB : Une fois le downgrade consommé, on passe en négatif, au sens photographique du terme : tout s'inverse, on "marche sur la tête" (comme disent les gens), jusqu'à Ragnarök, l'effroyable Jour de Sois-avec-Nous (Cheth, 12 ; A'ash, 6) : c'est ainsi qu'un LGBT ultraqueer, trans non-binaire, avec un look de travelo d'âge mûr dans un film de Fassbinder et des pronoms insensés, m'a dit trouver "cringe" que je fixe érotiquement sur la mère de ma femme. (Lisa Ann lui pardonne ! J'ai répondu que si sa belle-mère était une Espagnole ☉︎ in ♍︎ AS ♏︎, il parlerait différemment ! — et que, du reste, je m'étais déjà expliqué.)

Amis chers, la Lecture de ce mercredi est le Liber Liberi vel Lapidis Lazuli Adumbratio Kabbalæ Ægyptorium sub figurâ VII, chapitre 1, versets 16 à 19.

16. Give me Thy kisses, O Lord God !

Commentaire : J'ai écrit autrefois :
J’aime encore mieux, – plutôt que d’aborder un sujet spirituel avec un adepte quelconque de ce paganisme de pacotille destiné aux boudins, aux inadaptés sociaux, aux végétariens, aux gouines et aux pauvres, qu’on appelle Wicca, – j’aime encore mieux, dis-je, regarder une page de pub ou un clip RnB : au moins les filles sont sexy. (Sermon de Sir Shumule au Wiccan Anomyme, 2012)
Or S. m'a dit ce matin : "J'ai compris la profondeur de cette phrase. Ca m'a pris dix ans, mais je l'ai comprise !"

C'est impeccablement raccord à notre verset : si, — tel le Maître Therion (qu'il soit béni et vénéré) se découvrant lorsqu'il voyait des amoureux se bécoter sur un banc, — nous étions capables de garder à l'esprit ce qu'est exactement, au plan magique, le rituel du baiser, nous ne voudrions plus méditer que les généalogies royales et les films de Russ Meyer.

17. The lightning came and licked up the little flock of sheep.

Commentaire : Ce verset nous ramène instantanément à la célèbre et salutaire déclaration du Maître :
I do not want to father a flock, to be the fetish of fools and fanatics or the founder of a faith whose followers are content to echo my opinions. I want each man to cut his own way through the jungle.
Voilà la réplique aux daddy issues des badernes et vaches à lol qui pensent, — ou plutôt espèrent (lacanisme intended), — que Thelema "is about cosplaying as Crowley" ! (Cottagegoth copyright)

18. There is a tongue and a flame; I see that trident walking over the sea.

Commentaire : Trident synchrone, puisque je relisais hier Flavius Josèphe et sa description de la Menorah du Temple de Jérusalem : "Un chandelier d'or du même travail, mais d'un modèle différent de celui qui est communément en usage, car la colonne s'élevait du milieu du pied où elle était fixée et il s'en détachait des tiges délicates dont l'agencement rappelait l'aspect d'un trident. Chacune était, à son extrémité, ciselée en forme de flambeau ; il y avait sept de ces flambeaux."

Or la Menorah représente Hadit, et S. m'a longuement interrogé, dès l'aube, sur ce qu'implique, pour un individu, le fait d'être né un samedi — Redisons-le ici : le Vrai Vouloir de qui naît au "repos du milieu" (sens littéral du babylonien Sabbatu — or qui dit babylonien dit Babalon, et qui dit Babalon dit Mystères du Septénaire), son Vrai Vouloir, dis-je, n'a pas pour 'inconvénient", pour "dommage collatéral", de l'isoler de la foule : son Vrai Vouloir est de s'isoler de la foule : c'est son inertie karmique, i.e. son Neptune, i.e. son trident ♆.

19. A phoenix hath it for its head; below are two prongs. They spear the wicked.
                                                                                 
Commentaire : Il est dit que les plumes du Fenghuang (phénix d'Extrême-Orient, symbole, en Chine, de l'Impératrice, comme le Dragon est symbole de l'Empereur) sont de cinq couleurs qui représentent les cinq vertus suivantes :

1. Ren (noir) : la bienveillance et la générosité.
2. (jaune) : l’honnêteté et la droiture.
3. Zhi (rouge) : le savoir.
4. Xin (vert) : la fidélité, la sincérité, l’intégrité.
5. (blanc) : les bonnes manières, l'affabilité, le sens du sacré durant les rites et les cérémonies.

They spear the wicked : si, curieux de varier vos plaisirs, vous désirez, un jour, goûter une joie sadique, faites ostensiblement montre de bienveillance, de droiture, de science, de sincérité et de politesse en présence d'un homme de moins d'1m75 ou d'un natif du Cancer : < rien ne fait plus cruellement souffrir le méchant que la proximité de la vertu >, dit Eliphas Levi, de sainte mémoire.

Ce que méditant, allez, amis chers, sous la protection de cette sphère spirituelle dont le centre est partout et la circonférence nulle part et que nous appelons DIEU.

Belle journée à tous.

Love is the law, love under will.

- ☉︎ in 21° ♉︎ : ☽︎ in 28° ♉︎ : ☿︎ : Ⅴⅴⅰⅰ.