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Saturday, March 22, 2025

Die Before The Hour

Atu XIX, Le Soleil, Tarot Manara

Amis chers, gens beaux et heureux,

Do what thou wilt shall be the whole of the Law.

La Lecture sainte de ce ce samedi, 1083ème jour de notre Exil, est le Liber LXV : Liber Cordis Cincti Serpente sub figurâ אדני, chapitre 3, versets 51 à 54.

Il me revient d’avoir, en 2022 e.v., introduit l’étude de ce péricope ainsi :
C'est le troisième jour de la Saison Sainte, et autant ma gueule de bois d'hier donnait l'impression d'avoir été composée par Tom Waits, autant celle de ce matin est d'une élégance folle – Je dirais : impertinente et légère – Résolument femme du monde – Elle ferait une marraine très chic pour une ligue de tempérance.

Comme quoi ! 

51. O Thou light and delight, ravish me away into the milky ocean of the stars !

Commentaire 2022 e.v. : Impeccablement raccord, puisque nous faisons aujourd'hui mémoire de saint Johann Wolfgang von Goethe, – Frater Abaris, – dont les dernière paroles furent « Mehr Licht ! Mehr Licht ! »

Commentaire 2025 e.v. : Mehr Licht — Le crédo politique de saint Wolfgang von Goethe (ses mérites nous protègent) se résumait à : « les réformes plutôt que la révolution ».

En ceci, je me range à son opinion : lorsque, au cours de mon légendaire Paisible entretien dans l’ombre de la nuit, on m’a dit que j’étais, selon toute vraisemblance, un « anarchiste de droite », j’ai répondu :
Je suis trop vieille-France, trop bien élevé pour être anarchiste. Je hais tout mouvement révolutionnaire.
De fait, cette insistance des Trogs à vouloir « faire bouger les choses » est, comme tout ce que font les Trogs, terriblement stupide.

Je veux dire : le bonheur implique paix sociale, enracinement identitaire, affection persistante et rentes indéboulonnables — Le bonheur, c’est quand rien ne bouge.

Une idéologie qui, comme celle qui sévit chez les peuplades trogs, insiste obsessionnellement sur « un monde qui bouge » veut explicitement créer du malheur.

En même temps, ne me faites pas dire ce que je ne dis pas : il s’agit de Trogs, c’est-à-dire d’animaux — Leur rôle est de travailler, de cotiser, et de mourir d’une injection de sérum mRNA — Leurs états d’âme ne présentent pas le moindre intérêt — le fait qu’ils prétendent en avoir est même, en soi, totalement bouffonne.

Mais pour nous, superbes élus (AL 1, 31 ; 50 ; 2, 19 ; 25 ; 53), retenez : le bonheur, c’est quand rien ne bouge.

52. O Thou Son of a light-transcending mother, blessed be Thy name, and the Name of Thy Name, throughout the ages !

Commentaire 2022 e.v. : Le Maître EVER, Marcelo Ramos Motta, déclare, au sujet de ce verset : 
« Of course the dissolution of the complex of energies that formed the old ego results in an identification of the entire being of the Adept with Nuit. »

Il le rapproche ensuite de AL 1, 27-30, dont j'ai notamment écrit : 

Sans binaire, pas de douleur ; sans douleur, pas de soulagement ; sans soulagement, pas de plaisir (en vertu du principe : le plaisir, sexuel ou chimique, est dans le soulagement) ; sans plaisir, pas de création (en vertu du principe : la création sans plaisir [devoir] et le plaisir sans création [toxicomanie] sont tous les deux des maladies) — C'est, évidemment, l'ultime secret de la Magie Sexuelle, donc celui de la Muse ou, ainsi que me le disait récemment AM : « Tu étais dé-chaî-né la nuit dernière, salaud ! Tu m'as fait faire dix fois le tour du lit ! Selena Gomez a sorti une nouvelle vidéo ou quoi ? » (Pixie Dust)

Commentaire 2025 e.v. : Je souhaite renaître sept fois dans la vie qui est la mienne, pour détruire encore plus d’ennemis de Ra-hoor-khuit.

53. Behold ! I am a butterfly at the Source of Creation ; let me die before the hour, falling dead into Thine infinite stream !

Commentaire 2022 e.v. : 
Seules les chenilles vraiment sexy deviennent des papillons psychédéliques. – Sir Shumule 

Commentaire 2025 e.v. : Il est écrit que le prêtre des princes, Ankh-af-na-khonsu (qu’il soit béni et vénéré), eut, dans l’extase, une vision de lui-même sous la forme d’< un papillon à la Source de la Création >, durant laquelle il pria de < mourir avant l’heure > afin de rejoindre notre sublime dame Nuit.

Cela nous renvoie à la Parole sacrée du nāḥāš Hadit, notre Maître, grand dieu de Béhédet : < Celui qui vit longtemps & désire beaucoup la mort est toujours le Roi parmi les Rois > (AL 2, 74).

54. Also the stream of the stars floweth ever majestical unto the Abode ; bear me away upon the Bosom of Nuit !

Commentaire 2022 e.v. : Le Maître EVER, Marcelo Ramos Motta, déclare de ce verset : 
« Nuit is the Infinite, into which all stars are falling. Our Destination is the same. »
Il rapproche, en outre, ce stream of the stars (flux des étoiles) de la rivière d'Ambroisie dont il est question en Cordis, 1, 33-40, et dont j'ai personnellement écrit : 
La vie est une rivière d'ambroisie que l'on descend à bord d'un bateau de nacre — C'est pourquoi, à la question : if not you, who would you be ?, j'ai naguère répondu : 
Le capitaine Merrill Stubbing, pilote du Pacific Princess, s'il avait, en plus, le pouvoir de se transformer à volonté en Joe Manganiello, époux de Sofia Vergara. (Tempus Lunae)
Et le fait que Yama, notre destination de rêve, porte le nom que divers crapulous creeds donnent au Juge des Morts, renvoie aux vœux formulés par moi relativement à mon Dernier Repas : 
Saviez-vous qu'autrefois, dans l'Ancien Israël, on faisait boire aux condamnés, juste avant de les mettre à mort, une coupe de vin très fort mêlé d'une strange herb de type datura ? Ceci en application de ce que recommande le roi Salomon : < Donnez des liqueurs fortes à celui qui va mourir, du vin à ceux qui ont l'amertume au cœur. Qu'ils boivent, qu'ils s'enivrent et perdent le souvenir de leur chagrin > (Proverbes 31, 6-7) — Nous pouvons logiquement en déduire qu'un condamné de l'époque partait en pilier de bistrot se prenant pour une sorcière qui s'envole sur son balai. Et que poursuivre l'exécution était pure cruauté : le malheureux était déjà bien assez puni en ayant dû ingérer un vin du Proche-Orient !

Si j'en venais à périr sur l'échafaud, un Château Latour 1er Grand Cru Classé 1945, et remplacez la datura par quelque vigoureux gaperon.

Bien sûr, ça ne suffirait pas à enivrer assez un pochard de mon calibre pour que je < perde le souvenir > que Macron a repoussé mon recours en grâce, ce qui n'est pas très gentil après tout le bien que j'ai dit de sa femme — Il faudrait orthodoxement s'en tenir à l'injonction salomonique des < liqueurs fortes > et, si le cocktail Adios Motherfucker semble, évidemment, de circonstance, j'opterais probablement néanmoins pour un Looping-Papaye, en raison de sa merveilleuse qualité d'ivresse qui me donnerait l'impression d'aller à la guillotine en yacht. (Gargantuan again)

Commentaire 2025 e.v. : Loyaux Fidèles, si vous aviez tiré ce verset dans une perspective bibliomancique, et demandé au vieil Chioa Khan une interprétation, je vous aurais répondu ceci 

Si je devais résumer mon parcours en ce monde, je dirais que chaque jour a été si court, chaque heure si fugace, chaque minute si remplie de la vie que j'aime que le temps pour moi s'est enfui de façon beaucoup trop rapide. 

Puis j’ai vécu 1083 jours de trop.

Cela dit, Soror Jezebel me soupçonne de poster mes publications depuis un immense vaisseau spatial sillonnant quelque galaxie lointaine, un palais volant dans lequel règne une ambiance de luxe effréné et m’entoure un harem de courtisanes expertes…

Et ma foi… Allez savoir si cette histoire de prison dans l’Allier n’est pas une couverture… ;)  

Ce que méditant, allez, amis chers, sous la protection de cette sphère spirituelle dont le centre est partout et la circonférence nulle part et que nous appelons DIEU.

Bons baisers des Bahamas.

Love is the law, love under will.

- ☉︎ in 2° ♈︎ : ☽︎ in 1° ♑︎ : ♄︎ : Ⅴⅹⅰ.






Précédent commentaire sur ce péricope : Holy Season XIX : Mehr Licht (2020)

Tuesday, March 18, 2025

Vierges Noires

Bastet, Milo Manara

Tu sais que tu as fait fortune quand tu peux épeler le mot « assignation » sans réfléchir — Jean-Pierre Nègre (1947-2024)

Amis chers, gens beaux et heureux,

Do what thou wilt shall be the whole of the Law.

Je crois n’avoir jamais manqué, depuis que je suis Thélémite (1990 e.v.), de faire mémoire du martyre de saint Jacques de Molay le 18 mars. 

Or l’humour des dieux a voulu que le premier programme télé à tomber sur moi, après que j’ai été incarcéré pour le fait que je sois Thélémite, en avril 2022 e.v., fût un long reportage sur l’arrestation des Templiers — et le martyre, donc, de saint Jacques de Molay.

Finalement, j’ai eu la douleur, en prison, d’apprendre la mort de mon Papa — décédé le 18 mars 2024 e.v.

Les dieux sont toujours tellement cash

Puissent-ils, dans leur cashitude, venger le sang de saint Jacques de Molay et accorder à feu mon Papa l’accomplissement de son Vrai Vouloir — So mote it be.

Amis chers, la Lecture sainte de ce mardi, 1079ème jour de notre Exil, est le Liber LXV : Liber Cordis Cincti Serpente sub figurâ אדני, chapitre 3, versets 39 à 42

39. Thou hast fastened the fangs of Eternity in my soul, and the Poison of the Infinite hath consumed me utterly.

Commentaire 2023 e.v. : DIEU est une parabiose hétérochromique.

Commentaire 2025 e.v. : Si seulement les < crocs de l’Eternité > pouvaient saisir tout jeune homme occidental de qualité à la jugulaire !

Si seulement vous pouviez comprendre que la perspective magique sur les choses temporelles est la seule qui, via l’abat-jour religieux, en offre une lecture correcte et permette, par conséquent, l’action !

Quel aiguillon secret motive, selon vous, Israël et ses ennemis musulmans ? 

La laïcité, — façon polie de dire postulat matérialiste, i.e. athéisme d’Etat, — est une castration pure et simple, et le < Poison de l’Infini > est l’antidote, — le seul, en fait, — au kool aid du christianisme dont la laïcité est la version light et le wokisme la version energy import.

40. I am become like a luscious devil of Italy ; a fair strong woman with worn cheeks, eaten out with hunger for kisses. She hath played the harlot in divers palaces ; she hath given her body to the beasts.

Commentaire 2023 e.v. : Si nous pouvions seulement mettre, dans notre rapport à DIEU, un millième de l'art, de la science et de l'énergie que déploie une escorte à obtenir de son client la troisième bouteille ou une pornostar à rendre sa scène stimulante !... 

Commentaire 2025 e.v. : Cette histoire d’hiérophante réincarné en prostituée fréquentant les palaces me rappelle une escorte que j’avais engagée, faite venir au Crillon, et dont j’avais découvert par la suite qu’elle était en prépa Polytechnique.

41. She hath slain her kinsfolk with strong venom of toads ; she hath been scourged with many rods.

Commentaire 2023 e.v. : Marquise de Brinvilliers.

Oui, le karma est aussi peu sentimental qu'une brique qui tombe.

Cela dit, on peut accomplir de sains réajustements sans obligatoirement s'empatouiller dans des rétributions aussi hard core

Voici mes recommandations : 

1. Lorsque vous vous efforcez d'améliorer des situations qui se trouvent de guingois, agissez principalement par amour plutôt que par culpabilité ou par pitié (AL 3, 56 vs. AL 3, 18).

2. Combattez tendrement au nom de la Justesse, et non méchamment au nom de la Justice. 

3. Demandez-vous comment vous pourriez servir d'intervention divine dans la vie de ceux que vous aimez, puis servez d'intervention divine dans la vie de ceux que vous aimez.

Commentaire 2025 e.v. : C’est ici, — puisqu’il est question de l’incarnation du prêtre des princes, Ankh-af-na-khonsu (qu’il soit béni et vénéré), en Marquise de Brinvilliers et que nous avons parlé (cf. infra) de Vierges Noires, — c’est ici, dis-je, qu’il convient d’invoquer la déesse Bastet !

Bastet ! — dont la Formule est le Mystère que les psychanalystes d’obédience jungienne appellent Archétype de la Femme Sauvage !

Bastet ! — la chatte noire — et vierge, certes ! bien qu’elle soit mariée, puisque les Grecs l’assimilèrent à leur Artémis !

Bastet ! — dont mon crush insatiable sur Sidney Prescott, Letty Ortiz et Buffy Summers — et ne me lancez pas sur Sarah Knafo ! — m’a toujours fait soupçonner qu’elle avait elle-même un sérieux crush sur moi !

Bastet ! — dont l’influence sur la pop culture est, depuis Béatrice Kidow, constamment plus agressive, et dont le Message pour cette génération est : une femme thélémite doit être un Charlie’s Angel à la puissance mille.

42. She hath been broken in pieces upon the Wheel ; the hands of the hangman have bound her unto it.

Commentaire 2023 e.v. : La seule personne que le Livre de la Loi voue nommément au supplice de la roue est la Vierge Marie (AL 3, 55). 

Or : 
Pour moi, "Marie" évoque les ultra-chtoniennes Vierges noires de l'Orthodoxie — magnifiques spécimen de Femmes Sauvages, surgis du paléochristianisme (il y a quelque chose de Panagia dans Kim Kardashian vénérant les saintes icônes dans la plus ancienne cathédrale du monde) – ou les jeunes latinas shaking what their mama gave them dans les clips de reggaeton – ou, à l'extrême rigueur, la toile de Max Ernst, Vierge corrigeant l'enfant Jésus devant trois témoins.

Mais j'admire que le Seigneur de l'Æon ait décrété digne de figurer sur la roue l'ensemble des femmes castae, de sorte que l'adjectif et nom "roué" ne s'applique plus à qui, comme moi, a les mœurs d'un compagnon de plaisir du Régent, mais à la ménagère de type Evelyne Thomas. (Panagia)
D'autre part : 
Il me semble qu'il faut réévaluer totalement la raison pour laquelle la Loi voue la Vierge Marie au supplice de la roue (AL 3, 55).

L'idée communément admise est qu'elle est maudite parce qu'elle est "inviolate", i.e. d'une chasteté imprenable. 

Mon interprétation à moi est qu'elle est, au contraire, maudite parce qu'elle consent, penaude et servile (Luc 1, 38), à l'union avec un dieu des blaireaux (aka "dieu du vieux pays gris" en termes thélémites orthodoxes), connu pour son control freak insensé, au lieu de l'envoyer paître, en riant, avec un doigt d'honneur. (Nigh to Death)
Mais quid des < mains du bourreau > ? Est-il rien de plus méprisable et répugnant qu'un bourreau ? 

Non. Hormis un plat en gelée, un bubon de pus, ou, bien sûr, un juge d'instruction à Cusset (Allier), rien !

Le seul bourreau réellement admirable qui eût jamais foulé la Terre était celui de notre roi Dagobert Ier, ce qui ne rajeunit personne.

Soit un peu d'Histoire : 

Notre roi Dagobert  (règne 629-638) vivait dans un luxe effréné. 

Il s’était fait faire un trône d’or massif orné de pierres précieuses, avait la passion des joyaux énormes, des étoffes somptueuses, des plats de vermeil, des objets  rarissimes… 

Son intérieur et sa garde-robe, décrits par les familiers de la cour, donnent une impression de too much proprement babylonienne…

Ce cadre, joint à l’extrême dérèglement de ses mœurs, finit par faire jaser dans la noblesse franque. 

En 630, on soupçonna le roi d’amollissement. 

Un temps, on parla même de « roi efféminé ». Un temps fort bref. 

Dagobert mit un terme aux commérages en invitant Brodulf, oncle du roi Caribert II et principale « commère », dans son palais, où il l’égorgea de ses propres mains, devant toute la cour – fait exceptionnel : en général, lorsqu’il souhaitait assassiner quelqu’un, Dagobert le conviait en lui jurant que « pas un cheveux de sa tête ne serait touché » – il avait, en effet, parmi ses gardes du corps, un bourreau virtuose qui possédait l’art de décapiter les gens d’un seul revers de sabre et sans toucher leur chevelure – la victime se présentait donc, s’agenouillait en signe d’hommage – et sa tête volait sans qu’un cheveux n’eût été touché.

Comme dans le cas de Dagobert égorgeant Brodulf, puissiez-vous, avant l'Equinoxe, régler, de façon brusque, ponctuelle et radicale, toute situation fâcheuse tendant à s’éterniser dans votre vie !   

Commentaire 2025 e.v. : Loyaux Fidèles, si vous aviez tiré ce verset dans une perspective bibliomancique, et demandé au vieil Chioa Khan une interprétation, je vous aurais répondu ceci :

Relisez toute affaire cessante le Classic Shumule intitulé Cour secrète des Roués (2009) — Non, sérieusement : lâchez ce que vous êtes en train de faire et relisez ce texte.

Ce que méditant, allez, amis chers, sous la protection de cette sphère spirituelle dont le centre est partout et la circonférence nulle part et que nous appelons DIEU. 

Bons baisers des Bahamas.

Love is the law, love under will.

☉︎ in 28° ♓︎ : ☽︎ in 13° ♏︎ : ♂︎ : Ⅴⅹ..






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Monday, March 17, 2025

Great Delight

Bacchante, Milo Manara

Amis chers, gens beaux et heureux,

Do what thou wilt shall be the whole of the Law.

C’est aujourd’hui le 17 mars où, dans les circonstances normales de l’existence, notre Secte festoie en l’honneur du saint mage Dionysos, d’éternelle mémoire, si totalement orgiaste, alcoolique et bipolaire que les Grecs en firent un dieu.

Cela donne ordinairement lieu aux débordements que vous imaginez, et je me souviens d’avoir noté, à cette occasion, en 2022 e.v. :
J'aimerais, dores et déjà, pouvoir m'asseoir tête-à-tête avec ma gueule de bois de demain matin et lui dire : « Ecoute… faisons un deal… »
Cette année, aucun risque ! Près de vingt-sept mois que je sillonne les coursives de la Maison d’Arrêt de Moulins-Yzeure et je n’ai toujours pas trouvé le bar ! 

Amis chers, la Lecture sainte de ce lundi, 1078ème jour de notre Exil, est le Liber LXV : Liber Cordis Cincti Serpente sub figurâ אדני, chapitre 3, versets 35 à 38.

35. There is no other day or night than this.

Commentaire 2022 e.v. : Je me rappelle m'être, in petto, souvent répété ce verset, lorsque, en mai 2010 e.v., je me suis installé avec E., et que nos jours et nos nuits sont devenues une seule longue fornication continuelle — C'était tout à fait très bien : 
Je vivais depuis quinze jours avec E., un sosie – que dis-je ? un copié-collé ! – d’Heidi Klum – de l’Heidi Klum d’il y a dix ans… Originaire du canton de Zoug, elle parlait un français pire que mon allemand, et nous communiquions essentiellement par gestes. Attention ! ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : nous ne cherchions pas le coït sous le seul prétexte qu’il dispense de conversation suivie !... disons que c’était notre esperanto…

Commentaire 2025 e.v. : Il n’y a pas d’autre jour ni d’autre nuit que ça me rappelle ce que Soror K., la Femme Écarlate, m’écrivait récemment :

Ne crois pas la presse: ce qui t’a fait condamner au Goulag par l’Inquisition du Vieux Pays Gris, ce n’est pas d’être « un gourou nazi, dandy talon rouge et sybarite cocaïné », ni un « mélange d’Hannibal Lecter, de Weinstein et de Raspoutine. »

Ce qu’ils te reprochent, c’est ta joie continuelle et ton bonheur.

C’est d’avoir dit que ta philosophie, c’était la fête tout le jour, l’amour toute la nuit.

Contrairement à ce qu’ils disent à longueur de films et de séries, leur objectif politique n’est pas la pursuit of happiness, mais sa destruction. 

36. Thou art beyond the day and the night ; I am Thyself, O my Maker, my Master, my Mate !

Commentaire 2022 e.v. : Au plan du Sod (le sens quatrième, celui dont le Livre de la Loi nous dit qu'il est comme < les étincelles ultimes du feu intime > (AL 3, 67), i.e. le niveau magique, traitant de la révélation des réalités surnaturelles, secrètes et mystérieuses), au plan du Sod, dis-je, ce verset est une méditation sur la rune Dagaz ᛞ — Mais tout ça est très ésotérique et j'ai peur de vous fatiguer.

Commentaire 2025 e.v. : Alors que j’étudiais ce verset tout à l’heure, j’ai brièvement piqué du nez (la cocaïne, puisque on parle de nez, circule déplorablement mal dans cette prison ces jours-ci et j’ai de brusques phases d’endormissement si absolument tyranniques, qu’elles confinent à la narcolepsie !), j’ai, dis-je, piqué du nez et fait le rêve suivant :

Je me trouvais aux Deux-Magots, attablé tête à tête avec Rima Hassan à qui je racontais, — uniquement dans l’espoir de coucher avec elle, — vouloir rejoindre la cause palestinienne.

Malheureusement, l’état d’extrême érection en lequel m’avait mis sa presence inhibait ma faconde légendaire et, s’apercevant que mon regard ne quittait ses petits seins pointant sous son pull-over beige que pour se poser sur sa bouche à pipes, l’eurodéputée LFI se levait brusquement, ulcérée, et quittait l’entretien, non sans avoir placé une bombe artisanale dans ma glace à la pistache.

Dès que je plantais une cigarette russe dans celle-ci, le dessert faisait explosion, m’expédiant à la verticale à travers le toit, puis haut, très haut dans le ciel, où j’effectuais une longue trajectoire en courbe, au terme de laquelle j’atterrissais sur les Champs-Élysée, juste devant le Lido, et me disais, époussetant mon blazer et réajustant ma cravate, que je n’étais « pas mal tombé ».

Voilà ! Je ne comprends absolument rien à ce songe et offre une caisse de champagne (et une soirée au Lido, s’il le faut) à qui m’expliquera son rapport avec le verset !

37. I am like the little red dog that sitteth upon the knees of the Unknown.

Commentaire 2022 e.v. : Pour moi, l'American Pit Bull Terrier de variété red nose est le plus merveilleux canidé en circulation sur la planète — Or, on m'a souvent dit : "Sir, le type de chien avec lequel un homme a une vraie connexion révèle la nature de la partie profane (i.e. gouvernée par la nephesh, la force noire) de l'être de cet homme, mieux encore que le Test du Totem, puisque le chien représente littéralement l'anti-divinité (cf. AL 2, 19)." 

Ça ne me tracasse pas : 
Dans ma jeunesse, lorsqu'il advenait que, promenant mon pitbull, je croisasse un Français-d'origine-nord-africaine-au-passé-migratoire-récent, et que celui-ci me lançât des regards inquiets à la vue du chien tirant sur la laisse dans sa direction, je tranquillisais l'Arabe en lui disant : « l'American Pit Bull Terrier est un chien de paix, de tolérance et d'amour ». (Weather-beaten and scarred and confident)

Commentaire 2025 e.v. : Il est écrit que le prêtre des princes, Ankh-af-na-khonsu (qu’il soit béni et vénéré), eut, ravi dans l’extase, une vision de lui-même sous la forme de ce qu’il décrit comme un < petit chien rouge assis sur les genoux de l’Inconnu. >

Cette image inspire au Prophète (qu’il soit béni et vénéré ), le commentaire suivant :

« Le chien est la basse nature animale — ‘rouge’ le symbole de son énergie, de sa sensibilité et de son pouvoir d’aimer. Il est dans défense (sur les genoux du) Mystère de l’Existence qui l’entoure (l’Inconnu), mais il reste calme et confiant. »

Ce à quoi le Maître Ever, — Marcelo Ramos Motta, d’éternelle mémoire, — répond :

« En fait, puisqu’il est assis sur les genoux de l’Inconnu, il n’est pas dans défense, mais protégé. L’Inconnu est la statue du Dieu Inconnu, que Grecs et Égyptiens tenaient pour symbole de l’Infini. Il est, bien sûr, Hadit. Cf. AL 2, 4. »

La Parole du nāḥāš Hadit, notre Maître, — grand dieu céleste des villes de Béhédet, Damanhour dans le Delta et Edfou en Haute Égypte, — à laquelle il est fait allusion est : < Or elle sera connue et moi jamais > (AL 2, 4), dont j’ai dit un jour qu’elle sonnait « comme une remarque dépitée faite en coulisse par un obscur mais très habile producteur auquel Jennifer Lopez devrait sa carrière et sa gloire. »

Quel homme à qui sa belle-mère rappelle que sa contribution au bébé se résume à une partie de jambes en l’air n’en a jamais conçu de l’impatience ?

38. Thou hast brought me into great delight. Thou hast given me of Thy flesh to eat and of Thy blood for an offering of intoxication.

Commentaire 2022 e.v. : Le rite dont on peut dire qu'il a régi sans partage tout l'Æon d'Osiris est celui qu'accomplit saint Apollonius Tyanaeus, aka Apollonios de Tyane, devant ses élèves, et dont la vermine chrétienne fit, ensuite, "l'instauration de l'eucharistie" par "Jésus".

L'étrange est que la formule osirienne invite à consommer la chair et le sang de son Maître, i.e. de son meilleur ami, au lieu que le Livre de la Loi stipule que c'est la chair (AL 3, 11) et le sang (AL 3, 24) de nos ennemis qu'il nous faut ingérer.

(NB : C'est, en général, à ce moment que les cinéphiles demandent : "Avec des fèves au beurre et un excellent chianti ?" et ils ont tort : il n'y a qu'au cinéma que l'on voit des choses pareilles : dans la réalité, sur un foie aux fèves, c'est évidemment un Bourgueil non-boisé 2 à 4 ans qui s'impose.)

Il y a là un Arcane essentiel, qui explique, entre autre, pourquoi assister à la ruine du méchant est vecteur de davantage de bien-être qu'assister au triomphe du juste — C'est un fait bien connu des scénaristes hollywoodiens, qu'en terme de sécrétion d'endorphines, le massacre du low man prime très largement sur l'heureux dénouement. 

Parlant d'happy ending : No sleep 'til Supreme Ritual ! — Il vous reste trois jours pour en finir dignement avec l'an 117 ! — Nous entrons, ce dimanche, dans l'Année de l'Ajustement du Cycle de l'Hiérophante, et je vous y souhaite un bonheur insolent, une santé éclatante, une prospérité tout-à-fait scandaleuse !

Atu VIII !.. Relisez donc, séance tenante, le Classic Shumule intitulé La Miaule (2009) : c'est ma toute première tentative de texte de fond sur le principe de rétribution karmique et une façon plutôt indolore d'aborder les mystères du Sentier de Lamed

Commentaire 2025 e.v. : Loyaux Fidèles, si vous aviez tiré ce verset dans une perspective bibliomancique, et demandé au vieil Chioa Khan une interprétation, je vous aurais répondu ceci 

Parfaitement raccord au jour où nous fêtons Dionysos !

Ce que méditant, allez, amis chers, sous la protection de cette sphère spirituelle dont le centre est partout et la circonférence nulle part et que nous appelons DIEU.

Bons baisers des Bahamas.

Love is the law, love under will.

- ☉︎ in 27° ♓︎ : ☽︎ in 1° ♏︎ : ☽︎ : Ⅴⅹ.






Précédent commentaire sur ce péricope : Gloire de Montségur (2020)

Sunday, July 7, 2024

Dazed and Confused in Las Dopicos

Amis chers, gens beaux et heureux,

Do what thou wilt shall be the whole of the Law.

C’est rigolo, cette France devenue, au temps des élections, plus intégralement république bananière que le San Theodoros en période de Carnaval !

On offre au peuple, durant la campagne, de pouvoir admirer à longueur d’antenne les candidats pour lesquels il vote et dont il espère son salut, avant de lui asséner rituellement, le dimanche à huit heures, la « victoire », c’est-à-dire le maintien aux affaires, des apparatchiks dont il ne veut plus, — dont il ne peut plus, — légitimée par des « résultats » qu’on ne se donne même plus la peine de faire paraître vaguement plausibles…

Plus de doute, plus d’angoisse, nous sommes bien à Las Dopicos :)

(Je ne sais pas vous, mais je trouve que les Américains se surpassent, en ce moment, pour tout ce qui concerne le Young-Leaderat de Zone France, et j’ignore si c’est de bon augure…)

Amis chers, la Lecture sainte de ce dimanche, 825ème jour de notre Exil, est le Liber Liberi vel Lapidis Lazuli Adumbratio Kabbalæ Ægyptorium sub figurâ VII, chapitre 4, versets 40 à 43.

40. Also I read in a great Book.

Commentaire 2021 e.v. : Frater Alion dit de ce < great Book > qu'il est < the Book > dont parle Nuit (AL 1, 48), c'est-à-dire le TARO.

A ce sujet, on m'a demandé hier quel Tarot utiliser, "pour varier un peu", en alternance avec le Tarot Thoth. Essayez le Dali ou le Manara. Ou le Shumule, si je l'achève un jour. Moi, quand c'est mercurien, je suis trop natif de la Vierge pour varier : j'ai acheté mon premier Tarot Thoth en 1995 e.v., et n'ai jamais tiré que celui-là : on distingue encore les images, mais il faut avoir la vue perçante... Je me rattrape dans le vénusien, où je varie infiniment ce que je tire.

Commentaire 2024 e.v. : [Note : La conclusion du Commentaire 2021 e.v. ci-dessus est l’exemple type du cool & lulzy.

Ah !… « J’ai lu dans un Livre génial (I read in a great Book) » !… 

Soit La phrase que j’espérais entendre dire, ce soir, par Sarah Knafo brandissant le Liber Oz, juste avant d’annoncer qu’elle prenait le pouvoir à la manière de la Tsarine Noire de Sacher-Masoch !…

Telle est, en effet, ma vision d’une soirée électorale réussie.

Une autre fois peut-être… J’ai tout mon temps… Je ne bouge pas…

41. On ancient skin was written in letters of gold : Verbum fit Verbum.

Commentaire 2021 e.v. : Pourquoi en latin ? 

C'est un grand mystère que celui des langues liturgiques : la "culture latine" n'a produit que des pizzaïoli et des garçons de bains : les Romains étaient des bidasses invertis, dont l'accomplissement ultime a été de comprendre que le chemin le plus court d'un point à un autre est la ligne droite, et donc d'inventer la route. 
 
Autrement, rien de plus grossier que l'art romain. Une expo de tags à la MJC de Juvisy-sur-Bièvre est un prodige de raffinement comparé à l'art romain.

Or, le latin est bel et bien devenu la langue liturgique du Vieil 
Æon !...

Vous me direz : la langue liturgique du Nouvel 
Æon est l'anglais, et la culture anglo-saxonne se résume à burger (cheddar au viandox quand c'est britannique), rap et... bidasses combattant pour les droits LGBTQ+... C'est très précisément du kif.

La langue liturgique est toujours la langue la plus universelle, donc la moins sophistiquée. Voilà pourquoi la prière individuelle (Hud) doit être faite en langue vernaculaire. C'est le principe du Japonais post-45 qui, rentré chez lui, vire son costume trois-pièces de yuppie et se glisse dans un kimono. Ou celui du Reporter turns ghetto in 3 seconds. 

Commentaire 2024 e.v. :  La puissance du Verbe est (précisément) indicible !…

Un jour, sorti faire un shopping monstre pour assouvir les « folles envies » qui tourmentaient ma femme enceinte (Chloé était alors plus cerises que fraises, et viande crue plutôt que gelée à la menthe), je fus subitement pris d’une érection maximale, violente, douloureuse, à la simple vue d’une magnifique vendeuse dans une parfumerie !

Après m’être mordu les lèvres au sang pour ne pas directement exploser dans mon caleçon, je m’avançai, tant bien que mal, jusqu’à elle, et lui bégayai quelque chose à propos d’un after-shave...

Elle me répondit, hélas, avec un accent québécois à couper au couteau. Ce qui eut sur moi l’effet d’une douche glacée — que dis-je ? d’un ice bucket challenge agrémenté de bromure !

Le Verbe, c’est la Magie et, en Magie, ne pas rompre le charme est, toujours, à propos de tout, toute la question.


42. Also Vitriol and the hierophant’s name V.V.V.V.V.

Commentaire 2021 e.v. : Frater Alion rappelle que Sir Aleister a comparé l'hiéronyme V.V.V.V.V. aux empreintes de pas d'un chameau : footprints of a camel.

On ne médite pas assez la proximité phonétique de Camel et Gimel. Et que fumer des cigarettes de marque Camel avait, pour une fille, dans ma jeunesse, la réputation d'être signe de lesbianisme, ce qui est assez raccord avec la Prêtresse qui, toute amazone et complexe d'Electre, vit recluse dans le Saint des Saints, ou la montagne de Virgoberg, en mode "ne me touchez pas, répugnantes créatures !"

Moi, je fumais des Rothmans bleues, dont on disait qu'elles finançaient l'Apartheid sud-africain et accentuaient donc, chez le fumeur, une pente à l'ethno-séparatisme... curieux... mais mon rapport à "l'herbe à Nicot" a toujours été weird... Je ne fume plus aujourd'hui que 
cubain pour les cigares et Isla OG pour l'herbe qui rend benêt, mais j'avais, en 2018, brièvement repris la consommation de cigarettes, et narré la chose ainsi : 
 
La Semaine de Sir Shumule
  
Cette semaine, farfouillant le grenier, j’ai trouvé un vieil exemplaire du Test d’Aptitude à devenir mon ami que je faisais passer, quand j'étais au lycée, à tous les garçons de ma classe. 

Il comportait des questions sur le montant de leur argent de poche, sur la technologie dont ils disposaient, etc. ainsi qu’un Q.C.M. dont le barème invariable était : « A = 0 point ; B = 1 point ; C = 2 points », et où figuraient des questions telles que : 

Mouloud et Rachid viennent nous racketter à la sortie des classes : 

A. Tu te sauves en courant comme un dératé. 

B. Tu t’interposes entre eux et moi en criant : « PRENEZ MOI ! FRAPPEZ MOI ! MAIS LAISSEZ LE, LUI ! IL N’A RIEN FAIT ! » 

C. Tu exploses Mouloud et Rachid, car tu as plusieurs dan. 

Good old days !... 🧐 

***

Je vous ai déjà raconté comment j’étais, jadis, devenu fumeur, avant de m'interdire toute tabagie. Eh bien, cette semaine, j’ai recommencé à fumer. 

Dans ma jeunesse, « non-fumeur » était synonyme de « con », et l’on désignait les endroits comme Guéret, le Goulag ou la Géhenne (Note : il semble que G ne soit pas une initiale très heureuse pour les lieux de villégiature…) par l’expression rigolote : « c’est plutôt non-fumeur, comme truc… » 

Effectivement, 99,99999 % des non-fumeurs sont cons, et la progressive transformation du monde blanc en kolkhoze ougandais qui s’opère depuis 2007 a littéralement accompagné la proscription, sans cesse plus tatillonne, du tabac – comme de tous les adjuvants destinés à nous rendre la vie festive

(Non que je compte forcément la burqa comme « un adjuvant qui rend la vie festive », mais le fait est que plus une société devient perverse, plus elle fabrique du verbotenisme : après l’interdiction du tabac dans les lieux publics, j’avais dit : « Il n’y a plus qu’à nous interdire de baiser », et c’est bien ce que #MeToo, Asia Argento, et toutes les hystéries post-Weinstein ont entrepris de faire... Les gens ne sont pas sérieux, aussi !… On leur invente un SIDA pour permettre au Gouvernement Mondial de devenir le Supreme Pimp Extraordinaire, via l’imposition du préservatif [= des trilliards de propagande, sur toutes les chaînes, dans tous les films, pendant des dizaines d’années !!!], et ils continuent à folâtrer bareback… « Tant pis pour ces vipères lubriques !... Time's Up ! », déclare Big Brother, obligé de se contenter d’une maigre « pénalisation du client » de petit maquereau régional – en plus, il est vrai, de ses jobs de dealer [via les salles de shoot] et de trafiquant d’organes [via la loi « Santé »]...) 

Je sais bien que, dans le cas du tabac, l’idée est de faire passer le plus obscène de tous les rackets fiscaux pour une mesure d’hygiène public et d’en diaboliser/culpabiliser les victimes afin qu’elles n’osent pas se plaindre : le tabac, marché élastique par excellence, n'est pas un Fléau, mais un Pactole… 

Enfin ! je ne fume pas seulement parce que c'est insurrectionnel (ça, c’est quand je m’inscris au Registre National des Refus après avoir fait l’amour bareback à une escort en burqa que j’ai payée plus de mille euros en liquide), mais parce qu’une Rothmans bleue crânement plantée dans mon fume-cigarettes en corne va super bien avec ma tête de vieil oiseau de proie.

 

Commentaire 2024 e.v. : Notez que, dans la religion thélémite, l’Hiérophante exemplaire est le puissant dieu Therion, — le prince de Féerie, celui pour qui bourgeonnent les arbres et s’émeuvent les fleurs, — et que le nom de ce dieu vient du grec θηρίον, qui signifie « Bête sauvage ».

Or, je m’aperçois de cette curiosité qabalistique que, si nous considérons que les « V » du Nom mystique des Hiérophantes — « V.V.V.V.V. » — sont des 5 en chiffres romains, nous obtenons une somme de V+V+V+V+V = XXV = 25 qui, en hébreu, est la valeur numérique du mot חיוא (Chioa), qui signifie « Bête sauvage ».

43. All this wheeled in fire, in star-fire, rare and far and utterly lonely — even as Thou and I, O desolate soul my God !

Commentaire 2021 e.v. : Examinant, ce matin, notre merveilleuse édition de 1929 du Spirit of Solitude (titre originel des Confessions, l'"autohagiographie" de Sir Aleister), Soror J a déclaré : "C'est drôle, le mot 'Solitude' m'évoque immanquablement, soit la chanson de Black Sabbath, soit l'image d'un gardien de phare, tout seul, en train de se br***er dans la nuit..."

J'ai ri, parce que sa remarque, et les concepts croisés de rogue et d'onanisme, m'ont immédiatement rappelé un paragraphe extraordinaire, posté, il y a bien longtemps, sur un de mes anciens blogs, où je venais de dire mon admiration pour le film Avatar de James Cameron, par un OG Smart Ass Commentator qui signait, à l'époque, "Für die Lulz" (et dont j'aimerais beaucoup avoir des nouvelles).

Voici le paragraphe en question : 
« J'ai bien compris qu'à la vue de Michelle Rodriguez Sir Shumule ne sait plus rien faire d'autre que BANDER A MORT et se BRANLER. Si, néanmoins, Rodriguez n'était pas dans Avatar, SS réaliserait tout de suite que ce film n'est rien d'autre que la première pub de 3 heures et en 3-D pour Greenpeace, tournée par James Cameron (le mec qui a fait Titanic, Terminator et Piranha 2), un réalisateur si talentueux et visionnaire qu'il lui a fallu 500 000 000 d'EUROS pour produire un "test movie" pourri en "digital 3D" dont l'histoire se résume à un gigantesque remake de Pocahontas en plus niais. Tout ça pour qu'au final des milliers de boutonneux rêvent de devenir des Schtroumpfs bisexuels de cinq mètres de haut sans graisse abdominale et chevauchant des ptérodactyles. Mais il y a Michelle Rodriguez qui fait sa tête de bouledogue dans un hélicoptère et ça fausse le jugement de SS. »
Commentaire 2024 e.v. : utterly lonely : être totalement seul est ce qui caractérise DIEU dans le tout (infini), le soleil dans l’ensemble (cosmos), et le roi dans le ponctuel (cité). 

Sans doute faut-il être allé en prison et y avoir mesuré le prix d’être seul en cellule, pour comprendre la gravité de ce que le saint Mage Mohammed appelait « association », c’est-à-dire : fait de troubler la solitude divine.

Ce que méditant, allez, amis chers, sous la protection de cette sphère spirituelle dont le centre est partout et la circonférence nulle part et que nous appelons DIEU.

Belle fin de soirée à tous. N’oubliez pas que je suis en prison.

Love is the law, love under will.

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Monday, June 17, 2024

Holy House of Hathor

 

Amis chers, gens beaux et heureux,

Do what thou wilt shall be the whole of the Law.

Une nuit que j’étudiais les Livres Saints, après Hud, un élève est venu me confier que le souvenir des erreurs commises par lui dans sa jeunesse l’accablait désormais au point de le priver totalement de sommeil.

Je lui ai répondu : « Ben Affleck a divorcé de Jennifer Garner et tu trouves que tu es con ?!? »

De fait, si le nāḥāš Hadit, notre Maître (AL 2, 65), nous enjoint de laisser les regrets aux morts et aux mourants (AL 2, 17), et s’il déclare à son propre sujet : < I am perfect, being Not > (AL 2, 15), c’est pour apprendre à ses élus (AL 2, 25) à ne pas regretter leurs erreurs, mais à les corriger (épouser Jennifer Lopez en secondes noces, par exemple) — puisque, aussi bien, il n’existe pas de vie parfaite.

Amis chers, la Lecture sainte de ce lundi, 804ème jour de notre Exil, est le Liber Liberi vel Lapidis Lazuli Adumbratio Kabbalæ Ægyptorium sub figurâ VII, chapitre 3, versets 36 à 39.

Je me souviens d’avoir autrefois donné, sur ce péricope, un cours intitulé Le Prince est grave au moment de l’orgasme et frivole au moment du Goulag (2020).

Aussi, d’avoir, il y a trois ans, introduit mon Commentaire de ces versets ainsi :
C'est le quarante-septième des Beaux Jours et le Solstice fonce droit sur nous, ce qui veut dire que la Mi-nuit véritable (six heures après la sortie des étoiles) et l'Aube sont désormais presque concomitantes : l'heure rien-n'est-impossible, le Noël de la journée, et celle, navrante, des exécutions capitales sont actuellement l'une dans l'autre, comme un satyre enjoué viole une contractuelle !
36. I smite. The whole world is broken up into a mighty wind, and a voice cries aloud in a tongue that men cannot speak.

Commentaire 2021 e.v. : Le geste infime du Magicien dans son Temple a l'incidence d'un tsunami sur le profane. Ce qui explique la propension qu'ont les Japonais, 
— peuple dont la pensée magique est la plus intacte au monde, — à aimer mieux guetter l'imminence d'un tsunami dans les signes d'anxiété de leurs chats bobtail ou de leur chiens shibu que dans les bulletins météos, et leurs weather girls sont pourtant bandantes.

Commentaire 2024 e.v. : Avant les Troubles de l’An Vviii, l’exil et la captivité, je regardais plein de films japonais en v.o., bien que je ne parlasse pas du tout la langue.

Mes disciples s’écriaient : « Wow ! comment vous faites ça ?! » — Où est le problème ? — Je vais hyper souvent à l’opéra aussi, vous savez ? — Je ne comprends pas une syllabe de ce qui se dit sur scène et je vibre quand même frénétiquement à la mort d’Yseult.

37. I know that awful sound of primal joy; let us follow on the wings of the gale even unto the holy house of Hathor; let us offer the five jewels of the cow upon her altar !

Commentaire 2021 e.v. : De ce verset, le Maitre Therion (qu'il soit béni et vénéré) dit simplement : < Netzach. >

Netzach ! Dont je résume le Mystère par le Shumulisme < Même le corps de Kim Kardashian recèle un squelette > !... Dont Helmut Newton résume le Mystère par son X-Ray with Chain !...

Netzach ! La vie sensuelle, la vie incarnée (litt : dans la viande), dont le message est : Au bout du compte, on peut voir à peu près n'importe quel phénomène comme prodigieusement lumineux ou infiniment glauque. C'est affaire de lecture. Ou de talent dans l'art du spin. La vie incarnée est un genre de miracle trash, à tous les niveaux : c'est uniquement la perspective que vous avez sur les évènements qui en fait de bons ou de mauvais souvenirs. Ô Mystère de la borgnitude de Ra-hoor-khuit ! 

Netzach ! La sphère vénusienne alimentée par le Scorpion! Allez comprendre!... Moi c'est bien simple, maintenant, dès qu'un natif du Scorpion me demande conseil, sur quelque sujet que ce soit, je lui dis : 

- Le signe du Scorpion, antithèse-complément de celui du Taureau, voit, on le sait, l'existence comme un suicide permanent, au lieu que le Taureau la voit comme un festin. Mon conseil : quitte à donner dans l’autolyse, essaie de t'imaginer en père pélican qui — selon le symbolisme classique [et notre billet d'hier] — nourrit sa famille de ses propres entrailles, et non comme le cassos réprouvé qui s'octroie un drame passionnel romantique avec sa vieille pétoire rouillée dans la cuisine de son deux-pièces à Juvisy-sur-Orge (parce que, dans la mezzanine, il y a de la moquette) — Compris ? Spiritualise, festinise un peu ton arachnitude morbide !

Netzach ! Qui est à Binah ce que l'escort qui vous a laissé l'impression la plus durable est à madame votre mère ! Toute méditation sur Netzach me ramène toujours aux évènements par moi naguère relatés ainsi : 

X ou la Botte Secrète

J’ai récemment déclaré, dans un des cours, pourtant austères, diffusés en audio sur ce blog, que les trois types de femmes qui me plaisent le plus sont « les butch, les escorts, et les strip-teaseuses ».

Certain lecteur (auditeur en l’occurrence) old gangsta a trouvé ça limite et, dans son courrier de protestation, a eu au moins une phrase sublime : 
Où est le Shumule gynolâtre que nous chérissons à juste titre, si tu n’aimes plus que les garçons manqués et/ou les femmes que tu paies pour qu’elles s’occupent de ton plaisir sans que tu aies à t’occuper du leur ? 
Ami, laisse-moi te narrer quand et comment j’ai développé ces fixations…

Sache, tout d’abord, que, de dix-huit à vingt-six ans, j’ai donné dans les excès libertins les plus échevelés. C’était une bonne période pour ça – le cœur de la Génération X, la seule qui, depuis la guerre, ait joui des deux libertés qui importent : la liberté d’expression et celle des mœurs – un break récréatif, en somme, avec suspension provisoire des notions de thoughtcrime et sexcrime, entre la Boomer Generation de ‘68, hantée par l’ombre de Tante Yvonne et ultra-moralisatrice sous des dehors hippies olé-olé (c’est pourquoi, du reste, elle fut la génération Cohn-Bendit : la pédophilie est tout-à-fait boomer, i.e. kinky tout en restant Jésuite), et la Boring Generation des milléniaux cognitivement modifiés par le Politiquement Correct, d’où sont sortis #MeToo, #TimesUp et l’actuelle Post-Weinstein era.

En fait, c’est le lendemain même de mon dix-huitième anniversaire que, las de l’inexpérience (pleine de bonne volonté mais un poil répétitive à force) de mes conquêtes Debutantes, et soucieux d’avoir affaire à des professionnelles, j’ai passé, pour la première fois, la porte d’un « bar à bouchons » parisien. Je me suis immédiatement retrouvé entrepris par une jeune femme qui était – nous y voilà – une synthèse de butch, d’escort et de stripper : une prostituée superbe, plus tomboy que Michelle Rodriguez (à l’époque, j’aurais dit : « que Linda Hamilton ») et possédant merveilleusement l’art subtil de la private dance.

Chacun connaît le rituel en vigueur dans ce genre d’endroit (of course, you do… ;)) : on s’acquitte d’une bouteille de champagne, ainsi que d’un pourboire donnant droit à un tête-à-tête avec une hôtesse dans un salon ; on vole ensuite quelques heures charmantes à la vie ; on offre enfin, au moment de partir, un second pourboire à l'hôtesse, à la mesure de la prestation fournie par elle.

Nous nous isolons donc, et, sur fond Acid House typique de l’époque, la fascinante créature se livre à un effeuillage torride – parfait corps d’Amazone, mouvements hypnotiques, avec quelque chose d’une danse de guerre sauvage (aujourd’hui, bien sûr, je diagnostiquerais immédiatement un ascendant Scorpion) : le haka sanguinaire d’une Valkyrie croisée Gitane vindicative.

Elle est bientôt entièrement nue – à l’exception d’une de ses bottines qu’elle a gardée au pied.

Dans ma jeune conscience, embrasée par le spectacle, fuse une kyrielle d'interrogations telles que : « Pourquoi garde-t-elle cette bottine unique ?... Que va-t-elle me faire subir avec cette bottine unique ?... Peut-être qu’une fois sur moi… ou moi sur elle… quand je ferai ceci ou cela… elle fera ça ou ça… passer sa jambe autour de moi, dans une clé fatale… avec la bottine… qui servira à nouer inextricablement ses deux pieds, peut-être… autour de mon cou… Je n’en sais rien, mais je suis partant : si c’est un piège, j’espère qu’il est agréable ! »

Nous ouvrons les hostilités – et tout le temps que dure la partie, je ne cesse de me dire, à chaque fois qu’augmente l’intensité des choses : « OK, c’est maintenant qu’elle va faire le truc avec la bottine… ». Mais non. Et le suspense se prolonge.

Nous terminons. C’est fini. Je me lève. Je lui donne son pourboire. Elle le prend. Et le glisse dans la bottine.

(5 juin 2018)

Commentaire 2024 e.v.
 : holy house of Hator ? — Je dirais : Campo Alegre, aka Le Mirage (en français dans le texte), Curaçao.

38. Again the inhuman voice !

Commentaire 2021 e.v. : Frater Alion dit de ce verset : < Inhuman = Divine. > 

On sait, en effet, que la voix d'un humain est altérée par absolument toutes les émotions qui l'atteignent durant sa vie, dans toutes les cinq catégories, évidemment élémentales, des émotions-qui-atteignent : Colère, Déni, Peur, Marchandage, Acceptation. Et si vous êtes juif ou natif de la Vierge, vous avez Renégociation en plus.

Or c'est le fait d'être inaltérable (saint au sens strict) qui caractérise le Divin.

Commentaire 2024 e.v. : Le pouvoir judiciaire de la République française me dépeint comme un mix d’Hannibal Lecter, de Weinstein et de Dracula — Les Thélémites de Zoug m’ont confié l’Hierophantic task — Ainsi, l’inhumain et le divin fusionnent en moi : c’est pourquoi on parle de Beasthood.

39. I rear my Titan bulk into the teeth of the gale, and I smite and prevail, and swing me out over the sea.

Commentaire 2021 e.v. : Aucun Thélémite n'ignore que le mot Τιτάν a pour isopséphie 666, mais a t-on vraiment compris ce que signifie le fait d'appeler le Sage suprême "la Bête" ?

Une bête est un être en parfaite résonnance avec la force qu'il symbolise (d'où dieux égyptiens zoomorphes ou zoocéphales), de même qu'Ankh-af-na-khonsu annule toute opacité entre lui et le Divin : < The light is mine; its rays consume Me >, comme il est écrit (AL 3, 38). C'est pourquoi, dans l'œuvre de < l'obeah et du wanga > (AL 1, 37), i.e. en Vaudou, l'officiant que la Divinité possède est appelé "Cheval".

Du mazzeru corse au bonnet jaune mongol, telle est l'universelle ascèse des chamanes que résume le Liber Astarte vel Berylli sub Figurâ CLXXV, ainsi que je l'expliquais, en 2011, à de jeunes païens soucieux de résonner, dans leur vie sociale, au maximum avec le dieu Thor :
« Thor au plan social » exige une certaine connaissance des caractéristiques de cet Ase. Mettons, par exemple, qu’un Noir, appelé Daddy Cool, occupe votre place de parking. Thor est bienveillant : vous demandez (paternellement) à Daddy Cool d’aller se garer plus loin. Daddy Cool refuse. Thor est irascible : vous carrez un parcmètre dans le cul de Daddy Cool, et détruisez sa caisse à coups de barre-à-mine. Mais Thor est généreux : vous lancez à Daddy Cool gisant quelques menues piécettes, afin de lui permettre de se rendre, en bus, au cabinet de proctologie le plus proche – Après quoi, guilleret, – Thor est enthousiaste –, vous allez dîner chez Maxim’s – Thor est gourmand –, puis festoyer en boîte jusqu’à l’aube – Thor est joyeux.
Commentaire 2024 e.v. : l'œuvre de l'obeah et du wanga me rappelle mes cool & sexy considérations générales sur le Vaudou.

Je vous les cite in extenso :

"Le Livre de la Loi autorise le Vaudou et se réfère même expressément à lui (AL 1, 37), au lieu qu'il interdit, et maudit même, l'Islam (AL 3, 52), de quoi nous déduisons que Rihanna n'aurait jamais dû présenter d'excuses [pour son sample reprenant des paroles de Mahomet] : elle est barbadienne, le Vaudou caraïbe est un des plus redoutables au monde, et si j'en juge par la hideur des Arabes qui la menacent, elle leur a déjà jeté un sort !

"Nuit nous dit en substance : il y a un truc avec les Prêtresses Mambo que tu ne retrouveras pas chez Diam's en burka, ni chez les beurettes, qui ne veulent plus qu'on les appelle beurettes, mais "citoyennes françaises à part entière ayant un passé migratoire récent d'origine extra-européenne". Ces gens-là n'ont aucune considération pour les producteurs de cinéma X : Rocco défonce les citoyennes françaises à part entière ayant un passé migratoire récent d'origine extra-européenne, c'est moins accrocheur..." (Make Love And War)

Oh ! je comprends sa surprise...

En quoi les Thélémites, – qui tendent, naturellement, à s'habiller "comme des dandies", à dîner "en gourmets", à se conduire comme des "hobereaux veneurs et des jeunes gens du monde" (DC/AL 1, 51), – peuvent-ils bien être concernés par un animisme togolais ?

A priori, un hobereau veneur, dandy, gourmet, homme du monde, mais qui ne serait pas Thélémite, vous répondrait : "en rien" – considérant que le Vaudou est la religion de l'Afrique subsaharienne dans ce qu'elle a de plus Afrique subsaharienne – que c'est un phénomène primitif, de type culte du cargo, pratiqué par des Noirs qui ne bénéficient ni de l'aide alimentaire catholique, ni de celle des organisations musulmanes – qu'il n'y a que les wiggeuses obèses américaines, engagées dans un cursus universitaire particulièrement gay, genre African studies, pour le définir autrement – que le Vaudou se focalise exclusivement, en pratique, sur le recours excessif aux drogues, le poignardage de poupées de facture grossière, le type de verroteries criardes que les Noirs (et les pies bavardes) aiment à collectionner, et le viol – qu'en terme de doctrine, il est clairement destiné à des êtres dont le QI est à la température de la pièce – que la fonction sociale du Vaudou est de nuire aux ennemis (ce qui, en Afrique, signifie à peu près tout le monde), de contacter les ancêtres défunts et de faciliter le viol – qu'en dehors du Bénin, d'Haïti, des ghettos de Louisiane, et de quelques autres contrées désopilantes où l'iPhone n'a pas encore remplacé le tam-tam, il n'intéresse absolument personne.

Moi, qui suis hobereau veneur, dandy, gourmet, homme du monde et Thélémite, je vous dis : le Vaudou est, au contraire, une tradition religieuse admirable et infiniment digne de respect.

Curieuse, certes ! de prime abord, puisquedans son panthéon, les entités calmes, douces et paisibles ne sont pas nécessairement des forces bienfaisantes, et les entités ardentes, turbulentes et rebelles pas nécessairement des forces mauvaises.

Mais cela renvoie, en dernière analyse, au shumulisme  fondamental : La maladie de la gentillesse handicape davantage l'existence que l'addiction au crack.

En disant < the obeah and the wanga >, Nuit nous encourage à rester vigilants en présence des esprits calmes, doux et paisibles qui se trouvent dans nos vies : il se peut qu'ils soient des agents d'influence, de type Paul de Tarse, chargés de nous ramollir afin d'incapaciter notre action.

Elle nous invite à nous laisser inspirer par d'anciens dieux et déesses créateurs, qui ont forgé, par jeu, des millions de choses magnifiques en utilisant le vent, la boue, les larmes et la foudre.

Elle nous enjoint de puiser dans l'aspect furieux de notre nature, celui qui nous a conduit hors du ventre de nos mères à l'heure de notre naissance.' (Like a Satyr)

Ce que méditant, allez, amis chers, sous la protection de cette sphère spirituelle dont le centre est partout et la circonférence nulle part et que nous appelons DIEU.

Belle soirée à tous. N'oubliez pas que je suis en prison.

Love is the law, love under will.

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