samedi 22 mars 2025

Die Before The Hour

Atu XIX, Le Soleil, Tarot Manara

Amis chers, gens beaux et heureux,

Do what thou wilt shall be the whole of the Law.

La Lecture sainte de ce ce samedi, 1083ème jour de notre Exil, est le Liber LXV : Liber Cordis Cincti Serpente sub figurâ אדני, chapitre 3, versets 51 à 54.

Il me revient d’avoir, en 2022 e.v., introduit l’étude de ce péricope ainsi :
C'est le troisième jour de la Saison Sainte, et autant ma gueule de bois d'hier donnait l'impression d'avoir été composée par Tom Waits, autant celle de ce matin est d'une élégance folle – Je dirais : impertinente et légère – Résolument femme du monde – Elle ferait une marraine très chic pour une ligue de tempérance.

Comme quoi ! 

51. O Thou light and delight, ravish me away into the milky ocean of the stars !

Commentaire 2022 e.v. : Impeccablement raccord, puisque nous faisons aujourd'hui mémoire de saint Johann Wolfgang von Goethe, – Frater Abaris, – dont les dernière paroles furent « Mehr Licht ! Mehr Licht ! »

Commentaire 2025 e.v. : Mehr Licht — Le crédo politique de saint Wolfgang von Goethe (ses mérites nous protègent) se résumait à : « les réformes plutôt que la révolution ».

En ceci, je me range à son opinion : lorsque, au cours de mon légendaire Paisible entretien dans l’ombre de la nuit, on m’a dit que j’étais, selon toute vraisemblance, un « anarchiste de droite », j’ai répondu :
Je suis trop vieille-France, trop bien élevé pour être anarchiste. Je hais tout mouvement révolutionnaire.
De fait, cette insistance des Trogs à vouloir « faire bouger les choses » est, comme tout ce que font les Trogs, terriblement stupide.

Je veux dire : le bonheur implique paix sociale, enracinement identitaire, affection persistante et rentes indéboulonnables — Le bonheur, c’est quand rien ne bouge.

Une idéologie qui, comme celle qui sévit chez les peuplades trogs, insiste obsessionnellement sur « un monde qui bouge » veut explicitement créer du malheur.

En même temps, ne me faites pas dire ce que je ne dis pas : il s’agit de Trogs, c’est-à-dire d’animaux — Leur rôle est de travailler, de cotiser, et de mourir d’une injection de sérum mRNA — Leurs états d’âme ne présentent pas le moindre intérêt — le fait qu’ils prétendent en avoir est même, en soi, totalement bouffonne.

Mais pour nous, superbes élus (AL 1, 31 ; 50 ; 2, 19 ; 25 ; 53), retenez : le bonheur, c’est quand rien ne bouge.

52. O Thou Son of a light-transcending mother, blessed be Thy name, and the Name of Thy Name, throughout the ages !

Commentaire 2022 e.v. : Le Maître EVER, Marcelo Ramos Motta, déclare, au sujet de ce verset : 
« Of course the dissolution of the complex of energies that formed the old ego results in an identification of the entire being of the Adept with Nuit. »

Il le rapproche ensuite de AL 1, 27-30, dont j'ai notamment écrit : 

Sans binaire, pas de douleur ; sans douleur, pas de soulagement ; sans soulagement, pas de plaisir (en vertu du principe : le plaisir, sexuel ou chimique, est dans le soulagement) ; sans plaisir, pas de création (en vertu du principe : la création sans plaisir [devoir] et le plaisir sans création [toxicomanie] sont tous les deux des maladies) — C'est, évidemment, l'ultime secret de la Magie Sexuelle, donc celui de la Muse ou, ainsi que me le disait récemment AM : « Tu étais dé-chaî-né la nuit dernière, salaud ! Tu m'as fait faire dix fois le tour du lit ! Selena Gomez a sorti une nouvelle vidéo ou quoi ? » (Pixie Dust)

Commentaire 2025 e.v. : Je souhaite renaître sept fois dans la vie qui est la mienne, pour détruire encore plus d’ennemis de Ra-hoor-khuit.

53. Behold ! I am a butterfly at the Source of Creation ; let me die before the hour, falling dead into Thine infinite stream !

Commentaire 2022 e.v. : 
Seules les chenilles vraiment sexy deviennent des papillons psychédéliques. – Sir Shumule 

Commentaire 2025 e.v. : Il est écrit que le prêtre des princes, Ankh-af-na-khonsu (qu’il soit béni et vénéré), eut, dans l’extase, une vision de lui-même sous la forme d’< un papillon à la Source de la Création >, durant laquelle il pria de < mourir avant l’heure > afin de rejoindre notre sublime dame Nuit.

Cela nous renvoie à la Parole sacrée du nāḥāš Hadit, notre Maître, grand dieu de Béhédet : < Celui qui vit longtemps & désire beaucoup la mort est toujours le Roi parmi les Rois > (AL 2, 74).

54. Also the stream of the stars floweth ever majestical unto the Abode ; bear me away upon the Bosom of Nuit !

Commentaire 2022 e.v. : Le Maître EVER, Marcelo Ramos Motta, déclare de ce verset : 
« Nuit is the Infinite, into which all stars are falling. Our Destination is the same. »
Il rapproche, en outre, ce stream of the stars (flux des étoiles) de la rivière d'Ambroisie dont il est question en Cordis, 1, 33-40, et dont j'ai personnellement écrit : 
La vie est une rivière d'ambroisie que l'on descend à bord d'un bateau de nacre — C'est pourquoi, à la question : if not you, who would you be ?, j'ai naguère répondu : 
Le capitaine Merrill Stubbing, pilote du Pacific Princess, s'il avait, en plus, le pouvoir de se transformer à volonté en Joe Manganiello, époux de Sofia Vergara. (Tempus Lunae)
Et le fait que Yama, notre destination de rêve, porte le nom que divers crapulous creeds donnent au Juge des Morts, renvoie aux vœux formulés par moi relativement à mon Dernier Repas : 
Saviez-vous qu'autrefois, dans l'Ancien Israël, on faisait boire aux condamnés, juste avant de les mettre à mort, une coupe de vin très fort mêlé d'une strange herb de type datura ? Ceci en application de ce que recommande le roi Salomon : < Donnez des liqueurs fortes à celui qui va mourir, du vin à ceux qui ont l'amertume au cœur. Qu'ils boivent, qu'ils s'enivrent et perdent le souvenir de leur chagrin > (Proverbes 31, 6-7) — Nous pouvons logiquement en déduire qu'un condamné de l'époque partait en pilier de bistrot se prenant pour une sorcière qui s'envole sur son balai. Et que poursuivre l'exécution était pure cruauté : le malheureux était déjà bien assez puni en ayant dû ingérer un vin du Proche-Orient !

Si j'en venais à périr sur l'échafaud, un Château Latour 1er Grand Cru Classé 1945, et remplacez la datura par quelque vigoureux gaperon.

Bien sûr, ça ne suffirait pas à enivrer assez un pochard de mon calibre pour que je < perde le souvenir > que Macron a repoussé mon recours en grâce, ce qui n'est pas très gentil après tout le bien que j'ai dit de sa femme — Il faudrait orthodoxement s'en tenir à l'injonction salomonique des < liqueurs fortes > et, si le cocktail Adios Motherfucker semble, évidemment, de circonstance, j'opterais probablement néanmoins pour un Looping-Papaye, en raison de sa merveilleuse qualité d'ivresse qui me donnerait l'impression d'aller à la guillotine en yacht. (Gargantuan again)

Commentaire 2025 e.v. : Loyaux Fidèles, si vous aviez tiré ce verset dans une perspective bibliomancique, et demandé au vieil Chioa Khan une interprétation, je vous aurais répondu ceci 

Si je devais résumer mon parcours en ce monde, je dirais que chaque jour a été si court, chaque heure si fugace, chaque minute si remplie de la vie que j'aime que le temps pour moi s'est enfui de façon beaucoup trop rapide. 

Puis j’ai vécu 1083 jours de trop.

Cela dit, Soror Jezebel me soupçonne de poster mes publications depuis un immense vaisseau spatial sillonnant quelque galaxie lointaine, un palais volant dans lequel règne une ambiance de luxe effréné et m’entoure un harem de courtisanes expertes…

Et ma foi… Allez savoir si cette histoire de prison dans l’Allier n’est pas une couverture… ;)  

Ce que méditant, allez, amis chers, sous la protection de cette sphère spirituelle dont le centre est partout et la circonférence nulle part et que nous appelons DIEU.

Bons baisers des Bahamas.

Love is the law, love under will.

- ☉︎ in 2° ♈︎ : ☽︎ in 1° ♑︎ : ♄︎ : Ⅴⅹⅰ.






Précédent commentaire sur ce péricope : Holy Season XIX : Mehr Licht (2020)

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