mercredi 21 juillet 2021

Splendeur nue de Nuit

Amis chers, gens beaux et heureux,

Do what thou wilt shall be the whole of the Law.

C'est le quatrième mercredi après les feux de Litha et, parlant de quatrième, l'affaire "quatrième vague" au vieux pays gris est la chose la plus répugnante du monde.

Je dirais : vermisseaux, lombrics et poux. 

Vermisseaux, parce que ceux qui avaient espéré "vacciner" suffisamment de gens pour intimider un "dernier carré" d'"antivaxx" mis au pilori, se rendent compte, avec horreur, que les non-vaccinés sont ultra-majoritaires, et que l'insignifiante minorité en passe d'être lynchée par la population est, au contraire, celle des immondes vermisseaux suintant la peur qui se sont prostitués au vaxx. 

Lombrics, parce que l'acharnement du système à continuer sur sa lancée le met dans la position d'un gang de lombrics égarés au beau milieu d'une basse-cour qui appelleraient les leurs à pogromer les poules. 

Et poux, enfin, car le problème essentiel du trog est qu'on lui a longtemps fait croire, via les divers "conspirationnismes", que ses parasites étaient des "génies du mal", alors qu'ils ne sont, précisément, que des parasites (des "incapables-de-fonctionner-sans-siphonner-un-organisme-vivant"), faufilés puis cramponnés dans les hauts parages comme des poux sous la casquette d'un écolier.

Evidemment, ce ne sont pas des images très ragoutantes...

Voici, en compensation, la splendeur nue de Nuit :


Et la mer de Cefalù :


Et Kim Kardashian buvant à une fontaine :


Et Selena Gomez mangeant une glace :


Et Selena Gomez réparant une voiture :


A présent, prenons de l'altitude, comme il est écrit : < I want to go on to the holier place. > (AL 3, 48)

Amis chers, la Lecture de ce jour est le Liber Liberi vel Lapidis Lazuli Adumbratio Kabbalæ Ægyptorium sub figurâ VII, chapitre 5, versets 33 à 36.

33. So shall it be.

Commentaire : Frater Alion dit de ce verset que la formule "Il en sera ainsi" équivaut à "C'est un principe universel".

Je dis désormais so shall it be, à chaque fois que je rappelle un axiome fondamental.

Ce matin, par exemple, Frater S. me demandait pourquoi les matières artistiques et littéraires sont systématiquement pénalisées (i.e. notées sur 18, mais ça compte sur 20) par l'Education nationale. Je lui ai répondu :

— Lorsqu'on raconte une histoire à un homme, son cerveau active sept zones neuronales; lorsqu'on fait une démonstration logique à un homme, son cerveau n'en active que deux. So shall it be

C'est pourquoi l'Initiation a toujours été pratiquée par la voie du mythe, des contes, des légendes, des meshalim édifiants, etc. (c'est, dans le grand Nord, le sens de la fureur poétique et du sacerdoce de Bragi) — mais également pourquoi les médias peuvent joyeusement inventer ex nihilo et pourquoi les preuves scientifiques de l'inexistence du coronavirus, ou d'absence de corrélation entre l'activité humaine et le réchauffement climatique, n'intéressent absolument personne : conteur > comptable, et c'est à double tranchant : on aime parler du panache blanc d'Henri IV, non de la "construction européenne". Du coup, l'UE sévit impunément et la France d'Henri IV est vassale des Etats-Unis.

J'écrivais en 2017 e.v. :
Nous vivons dans un monde de conteurs. Si des extra-terrestres étudiaient notre culture, ils seraient stupéfaits de notre obsession pour la fiction. Nous lisons des romans, regardons des films, nous passionnons pour des feuilletons – aujourd’hui télévisés, autrefois gravés sur les murs… Napoléon, sortant de consulter les archives du Vatican, déclara : "l’Histoire est de la foutaise", c’est-à-dire une fiction [et ce n'est certes pas Fernand Nathan qui inverse la tendance : on fait tourner des films à Steven Spielberg, Oliver Stone ou James Cameron sur les impostures historiques les plus grossières, afin d'être sûr, comme aurait dit Dumas, "d'élever l'Histoire au niveau du roman".]

Depuis l’aube des temps, nous nous servons de contes au sujet de nos aïeux, de nos sages, de nos héros, de nos ennemis, de nos succès, de nos échecs, de nos rêves et de nos cauchemars, pour préserver le passé de l’oubli, enseigner nos valeurs communes, exorciser nos peurs collectives, ritualiser (ordonner) nos existences, transmettre notre savoir et nous amuser. L’homme n’est heureux que lorsque les choses cessent d’être conventionnelles: c’est la base de tout bon récit.
Il en ressort que (privilège de Merlin, "qui-est-comme-le-merle") seul celui qui sait raconter les histoires (le lettré qui écrit le chant et l'artiste qui l'interprète et a, sur son fandom, une autorité qu'aucun monarque n'a jamais osé rêver) dispose d'une capacité d'influence personnelle sur le cours de l'histoire humaine : Hollywood, bien sûr, mais, auparavant, Paul de Tarse, qui était rabbin; les Conventionnels, qui étaient invariablement avocats ou poètes (tous les Terroristes étaient dans l'Almanach des Muses); Lénine, qui était écrivain (son role model dans la fiction était le Rakhmetov de Tchernytchevski, comme moi !); Hitler, qui était peintre, etc.

Le danger pour l'ordre établi, à quelque plan que ce soit (religieux, philosophique ou politique), ne vient jamais que de gens littéraires, c'est-à-dire capables de contracter une idée-force sous forme de punchline et en plusieurs langues au besoin — Il est parfaitement cohérent qu'un système scolaire bien ordonné, après avoir parqué le bas cheptel dans les filières techniques, ait tendance à favoriser les gens dont le talent consiste à appliquer aveuglément des formules abstraites, plutôt que ceux de qui peut venir l'ébranlement du régime.

34. Then, O my God, the breath of the Garden of Spices. All these have a savour averse.

Commentaire : Soror J. dit que ce verset lui rappelle toujours la réponse que je fis autrefois à la question "Si vous étiez une panne, quelle panne seriez-vous ?"
Bloqué dans un ascenseur avec les cinq Spice Girls en 1998.
Elle dit aussi que durant toute notre Etude, hier, de la formule Falutli en tant que < Cri de l'Orgasme > (Frater Alion), elle pensait constamment à l'anecdote rapportée jadis par moi, dans un texte intitulé Argh (autre très bon cri de l'orgasme !), dans lequel j'évoquais ma passion pour le personnage de Red Sonja :
Mon idolâtrie pour She-Devil with a Sword m'a même valu la rupture la moins drôle de ma vie, après qu'au moment suprême, j'ai appelé ma copine "Sonja" au lieu de "Guersande" — allez expliquer que votre langue a fourché, dans ces conditions...
C'est peut-être très drôle, mais quel genre de promulgation de la Loi nous prépare une génération pareille ?

Du coup, J. m'a demandé quelle était ma Spice Girl préférée et je lui ai dit : "Comme tout le monde : je prétends que c'est Victoria Beckham et fantasme à mort, en secret, sur Mel B — La voilà, la savour averse."

35. The cone is cut with an infinite ray; the curve of hyperbolic life springs into being.

Commentaire : Les saintes icônes sont le ciel nocturne étoilé, le type de regard que me lance mon Maître, le soleil, la Stèle de la Révélation et la femme.

Or, dans ce verset 35, Frater Orpheus voit Nuit, c'est-à-dire la suprême icône — ou simplement L'Icône, devrions-nous dire. Et Barry White nous a appris ce qu'est L'Icône (Bien sûr, un chrétien, — même un presque respectable, un de ceux que je jetterai aux lions en dernier, comme un copte orthodoxe ou un apostolique arménien, — aurait plutôt cité 1Jean 4, 16, parce que ces gens-là ne sont pas disco.)

36. Farther and farther we float; yet we are still. It is the chain of systems that is falling away from us.

Commentaire : Oh, cette lointaine soirée d'automne où, à la croisée des chemins, dans la douceur équivoque de l'entre-chien-et-loup, il m'a été donné de comprendre la borgnitude de Ra-hoor-khuit ! C'est alors que j'ai définitivement rejeté tout système théorique (œil gauche) pour n'être que moi, sans référentiel extérieur, et accomplir ainsi la voie du "soleil seigneur de l'horizon" (Ra-hoor-khuit).

Ce que méditant, allez, amis chers, sous la protection de cette sphère spirituelle dont le centre est partout et la circonférence nulle part et que nous appelons DIEU.

Belle journée à tous.

Love is the law, love under will.

- ☉︎ in 28° ♋︎ : ☽︎ in 21° ♐︎ : ☿︎ : Ⅴⅴⅰⅰ.

Précédent commentaire sur ce péricope : Le Jardin des Épices (2020)

3 commentaires:

  1. J'ai tout relu depuis "Les délassements de Raminagrobis" et c'est complètement génial. Pourquoi ne pas laisser les commentaires lecteurs ouverts? 93s

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    1. Care Frater, 93. Parce qu'il n'y a que vingt-quatre heures par jour — Modérer les commentaires prend beaucoup de temps — Or je dirige une communauté, j'ai une vie rituelle exigeante et une praxis personnelle intense — Les com restent donc ouverts sous un billet tant que celui-ci est épinglé, pas au-delà. 93:93/93.

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  2. Génial quoique j'ai toujours préféré Geri Halliwell, mais post-spice girls époque it's raining men.

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