dimanche 18 juillet 2021

BPM 170

Amis chers, gens beaux et heureux,

Do what thou wilt shall be the whole of the Law.

C'est l'aube du quatrième dimanche après les feux de Litha et je sors d'une très bonne et intéressante conversation en ligne avec un natif du Sagittaire.

< Celui qui est né sous le signe de la flèche est béni > (VV 5 §16) et les "Sag" sont effectivement toujours Gladstone Gander qui s'est trompé d'histoire et traverse un roman d'Hector Malot sans jamais se départir, ni de sa baraka, ni de son aura furieusement sympathique de viveur enjoué.

Les Sag sont des Sages, qui vous racontent, comme la chose la plus naturelle du monde, leur enfance seize mille fois pire que celle du Joker de Todd Phillips et concluent "C'est la vie!" en commandant une tournée générale.

Keith Richards, Ozzy Osbourne, Nikki Sixx... Lucky Luciano, bien sûr, comme son surnom l'indique... le schéma est toujours le même et je vous parie une caisse de champagne que la première déclaration publique de Britney Spears, — qui fut internée de force, sans aucun diagnostique psychiatrique ou psychologique, par son propre père, qui l'a ensuite droguée au lithium pour lui voler son argent, avec la complicité trailer trash de toute sa famille de cassos, — la première déclaration, dis-je, de Britney libérée, sera "That's life!" avec un signature radieux sourire colgate. 

Amis chers, la Lecture de ce jour est le Liber Liberi vel Lapidis Lazuli Adumbratio Kabbalæ Ægyptorium sub figurâ VII, chapitre 5, versets 21 à 24.

21. I love Thee, I love Thee.

Commentaire : Question : Pourquoi spécialement deux fois ? Réponse : Parce que le but de l'existence est l'alignement des deux réalités 
— C'est l'arcane que les gens du peuple pressentent instinctivement quand ils parlent de "réaliser ses rêves" : François-Henri Pinault n'a réussi sa vie que si, non content d'épouser Salma Hayek, il fait, la nuit, de fougueux rêves érotiques dans lesquels il épouse Salma Hayek.

Ou, pour vous infuser la chose par voie de mashal :

Un hobereau regagnait l'ennui du château familial après un long séjour orgiaque à Paris 
— Son épouse l'accueillit avec une attitude d'autant plus penchée qu'il empestait encore puissamment la cocotte et qu'aussitôt entré, il s'effondra, sans une explication, au fond d'un canapé, en disant simplement : "Apporte-moi une vodka-orange."

La femme soupira, alla préparer une vodka-orange à l'office et l'apporta à son mari, qui vida le verre d'un trait et le lui rendit immédiatement en ordonnant: "Une autre !"

La femme eut, cette fois, un mouvement d'impatience, mais elle se contint 
— de nouveau, elle alla remplir le verre, le tendit à son mari qui, de nouveau, le vida et le lui rendit en ordonnant: "Une autre !"

Plus intriguée qu'en colère, la femme renouvela l'opération, porta le verre à son mari qui, l'ayant vidé, s'écria soudain: "Je t'aime ! Mais je t'aime ! Mais si tu savais à quel point je t'aime !" 

La femme, désarmée, sourit, mais remarqua en hochant la tête : "Mouais... je crois que ce n'est pas toi, mais la vodka-orange qui me dit ça...", à quoi le mari répondit : "Mais ce n'est pas à toi que je dis ça, c'est à la vodka-orange !"

22. Every breath, every word, every thought, every deed is an act of love with Thee.

Commentaire : D'où, en dernière analyse, le principe d'érotisation, l'arcane de la nuit de Lugnasad, vers lequel nous galopons présentement et dont procède le shumulisme essentiel : à chaque danger un personnage jaillit de moi qui assure.

23. The beat of my heart is the pendulum of love.

Commentaire : Tout ce qui nous arrive, ou presque, est lié à l’électromagnétisme. Chacun de nous génère un type d’électricité spécifique, sa propre fréquence. Nous avons tous une aura unique, et ces auras sont reliées entre elles par l’électromagnétisme qui émane de notre personnalité. Un boulimique sexuel dans mon genre n’a qu’à entrer dans une pièce pleine de monde pour faire des rencontres. Il n'a pas à prononcer une seule parole, chacun sait qui il est – on le « flaire ».

L’énergie est tout. Je me souviens d’un ami épileptique, dont les crises arrivaient sans prévenir. En réalité, il était possible de les annoncer trente secondes à l'avance : ses yeux étaient ouverts, mais on sentait monter en lui comme une décharge de foudre silencieuse.

Mais enfin, si < the beat of my heart is the pendulum of love >, que dire des raves où, dans les 90s, à cinq heures du matin, le BPM sautait à 170, tempo insoutenable pour les sains de corps et d'esprit, heureusement tous couchés à cette heure ?

24. The songs of me are the soft sighs:

Commentaire : Nous avons beaucoup parlé du chant en tant que devise chamanarchique et qu'image magique : je suis heureux qu'une étude récente ait démontré que, chez les femmes, la qualité du chant était proportionnelle au sex-appeal : la manie belgo-québécoise d'appeler "stars" des ménagères qui crient, dans l'espoir que les ménagères, s'identifiant, en fassent effectivement des stars, m'a toujours été particulièrement pénible : plutôt écouter un pet vaginal auto-tuné en boucle infinie qu'un album d'Isabelle Boulay.

Ce que méditant, allez, amis chers, sous la protection de cette sphère spirituelle dont le centre est partout et la circonférence nulle part et que nous appelons DIEU.

Beau dimanche à tous.

Love is the law, love under will.


- ☉︎ in 25° ♋︎ : ☽︎ in 8° ♏︎ : ☉︎ : Ⅴⅴⅰⅰ.

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