lundi 7 mars 2022

Buddhic Bulldog

Amis chers, gens beaux et heureux,

Do what thou wilt shall be the whole of the Law.

C'est l'aube du cinquième lundi après l'Imbolc et je viens de subir, en ligne, les doléances de jeunes droitards (fans de Lesquen, ce me semble), – i.e. de gens entièrement dépourvus de talent, ayant pris l'habitude de n'avoir qu'à tweeter un sous-entendu de sous-entendu vaguement ethnoséparatiste pour paraître renverser les tables et obtenir leur fix quotidien de likes, – et qui appréhendent l'arrivée de Zemmour, donc l'abolition de la loi Pleven, comme le minitel appréhende internet.

Leur désarroi est palpable mais, heureusement, j'avais mis l'album Boss Drum des Shamen dans mes écouteurs pour rendre les choses plus festives.

Amis chers, la Lecture de ce jour est le Liber LXV : Liber Cordis Cincti Serpente sub figurâ אדני, chapitre 2, versets 64 et 65, et chapitre 3, versets 1 et 2.

64. But thou and I are stretched at our ease among the vines ; what is he ?

Commentaire : Précisément la réaction de toutes les grandes familles de la haute bourgeoisie viticole bordelaise à l'annonce de l'élection de Pierre Hurmic.

(NB : Parlant d'œnologie, nous avons bu hier, aux Agapes, sur la viande, – en l'occurrence, un rôti d'aiguillette baronne de bœuf, sauce cognac et fleurettes de chou, – un Château Haut Peyrous L'Epicurien 2011 qui était à éjaculer de bonheur.)

65. O Thou beloved One ! is there not an end ? Nay, but there is an end. Awake ! arise ! gird up thy limbs, O thou runner ; bear thou the Word unto the mighty cities, yea, unto the mighty cities.

Commentaire : Sans quoi nous resterions indéfiniment à nous prélasser à notre aise parmi les vignes en nous demandant "What the fuck is a Pierre Hurmic ?"

Mais le devoir de promulgation est le premier commandement de la Loi, cf. AL 1, 5, verset dont j'ai écrit naguère :
Nuit m'enjoint de promulguer – or Nuit est ma Dame bien-aimée, au sens fin'amor du terme – du coup, je pratique ma Habibi quotidienne sur un blog visible de tous. (...)

La Loi doit être enseignée aussi tôt que possible dans la vie : essayez donc de vacciner mRNA et de faire porter un masque à quelqu'un qui a intégré dès l'enfance que Fais ce que voudras est le tout de la Loi ! (The Unveiling)
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1. Verily and Amen ! I passed through the deep sea, and by the rivers of running water that abound therein, and I came unto the Land of No Desire.

Commentaire : Il y avait, dans les années 80, une chanteuse effroyablement gouine, dont le pseudo était Desireless, par allusion à l'objectif du Dharma, qui est l'extinction des désirs égoïstes.

J'ai toujours trouvé paradoxale la vogue du bouddhisme chez les goudou bulldog...

Une lesbienne, en effet, est une femme qui cherche à capter l'attention paternelle en feignant de n'être intéressée que par les femmes. Si cette tactique échoue pendant quelques dizaines d'années, elle mute en goudou bulldog (aka Marijo, Rosie O'Donnell, Desireless, donc, etc.), pour manifester physiquement son autodépréciation.

Il serait, en théorie, parfaitement compréhensible que certaines femmes aiment mieux faire du sexe avec des nanas canons comme Portia de Rossi, qu'avec des attardés repoussants comme les jeunes droitards dont il a été question plus haut, mais l'écrasante (c'est le mot) majorité des lesbiennes n'est, en fait, constituée que de laides attention whores.

Car, contrairement à ce qu'on raconte dans la Porn Valley, les lesbiennes ne ressemblent pas à Jesse Jane en 2005, mais à d'infâmes cageots quinquagénaires, qui, comme toutes les femmes grosses et moches, recherchent désespérément l'attention masculine. (La meilleure définition de "lesbienne" est donc : femme qui recherche l'attention masculine.) 

Or cela n'explique absolument pas leur engouement affecté pour la doctrine de Siddhārtha Gautama...

Je crois vous avoir déjà raconté :
[Je me rappelle] une soupe de tortue dégustée par moi, jadis, à Singapour, et qui était effectivement divine.

Mon air extatique, à cette occasion, avait scandalisé une touriste française, — un boudin bouddhisant, de type lesbienne de choc, — installée à une table voisine de la nôtre, et qui m'avait dit, d'un odieux petit ton de chaisière outragée qu'elle voulait sarcastique : "Vous savez que les tortues avec lesquelles ils font ces soupes sont des tortues à carapace molle, particulièrement hideuses, et on est ce que l'on mange..."

J'avais répondu : "Ce qui fait de vous une grosse quiche végétalienne aux patates".

C'était le bon temps. (Elephant Gun)
2. Wherein was a white unicorn with a silver collar, whereon was graven the aphorism Linea viridis gyrat universa.

Commentaire : "Je suis né pour mourir sur la corne de la licorne" (Hymne à Pan), ou, comme je l'ai dit autrefois :
Des amours de Nuit et de Hadit, procède l'élan vital, l'esprit de naissance et de devenir, d'accomplissement, de combinaison, de création et d'harmonisation, qui m'a fait paraître en ce monde et me destine à mourir empalé sur la corne d'une licorne blanche.
J'aime m'exprimer en style d'oracle, étant, "comme tout homme et toute femme, l'Unique Saint Élu, élève du Vieux Serpent", cf. AL 2, 65, verset dont j'ai écrit :
Frater Sicariōn (...) remarquait hier soir : "Vous êtes instinctivement perçu comme Helluvah Holy Guru par tous ceux qui vous approchent, sans que vous ayez besoin de poser au maître, ou d'affirmer une quelconque autorité..."

J'ai dit : "Oh, c'est purement physique : j'ai le crâne d'un extra-terrestre. Mais je mesure 1m96. Les gens qui m'entourent ne m'ont, pour la plupart, jamais vu qu'en contre-plongée : c'est le double menton qui m'inquiète et non la calvitie — Il y a quelque chose de naturellement dominant dans le fait d'être grand comme une planche à voile : par exemple, on dit de mon petit cousin A. qu'il mesurera 2 m. Sa croissance le fait souffrir des genoux. Il m'a évidemment demandé conseil. Je lui ai dit "Patience. Ces douleurs seront payées par les regards de jalousie impuissante que te lanceront toute ta vie TOUS les autres hommes".

Le Frère a repris : "Non, sérieusement, comment faites-vous pour dégager cette impression ?" — J'ai répondu : "Mon Secret, c'est qu'à la différence des wannabe gourous qui cherchent constamment à être validés, je me sais trop le Saint Elu pour avoir besoin que quiconque me le confirme." (Splendour & Rapture)
Il n'empêche : à l'heure où les Enseignements Sacrés, — pour lesquels il fallait, autrefois, aller jusqu'à Héliopolis, — sont immédiatement accessibles sur votre téléphone, je considère comme une sorte de mécanisme d'autoprotection de la part des Saints Mystères que la Licorne se soit laissée associer aux idées d'homosexualité, d'arcs-en-ciel mal dessinés, et de scenesters (ces gens qui semblaient, il y a quelques années, concourir à qui aurait la coupe de cheveux la plus gay, l'attitude la plus wigger, et les plus mauvais goûts musicaux, sans pour autant se faire traiter d'emo). 

C'est, à nouveau, le principe de Silène, énoncé par saint François Rabelais : qui soupçonnerait qu'un symbole adopté par des gens qui ont autant de piercings recèle un arcane précieux ?

Ce que méditant, allez, amis chers, sous la protection de cette sphère spirituelle dont le centre est partout et la circonférence nulle part et que nous appelons DIEU.

Belle journée à tous.

Love is the law, love under will.

- ☉︎ in 16° ♓︎ : ☽︎ in 11° ♉︎ : ☽︎ : Ⅴⅴⅰⅰ.





Précédents commentaires sur ce péricope :

. Sexy cyberphilosopher (2020)
. Les secrets initiatiques font le cerveau sexy (2021)

2 commentaires:

  1. Petite chose verte7 mars 2022 à 09:45

    Quel délice! Du shumule au petit déjeuner ! Merci pour votre magnifique lumière, qui va illuminer ma journée 🌞

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  2. Le paragraphe sur les lesbiennes est un évènement historique.

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