mardi 29 mars 2022

Starlight over the deep black pool

Amis chers, gens beaux et heureux,

Do what thou wilt shall be the whole of the Law.

C'est l'aube du Dixième jour de la Saison Sainte et je sors d'une nuit vraiment agréable, même si j'aimerais que Gal Gadot se décide à agir en adulte et à cesser, une bonne fois pour toutes, de me harceler sexuellement dans tous mes rêves.

Autrement, nous faisons aujourd'hui mémoire de James George Roche Forlong, dit le Dux (terme par lequel on désigne, en Ecosse, l'étudiant major de sa promotion), patron de l'herméneutique et génie intégral, ainsi que de Jane Wolfe, fondatrice de la lignée Estai de l'A∴A∴, à laquelle feu mon bien-aimé Maître appartenait — En terme de Communion des Saints, c'est un casting éblouissant.

Amis chers, la Lecture de ce mardi est le Liber LXV : Liber Cordis Cincti Serpente sub figurâ אדני, chapitre 4, versets 14 à 17.

14. Only the inn-keeper feareth lest the favour of the king be withdrawn from him.

Commentaire : Il y a un côté "cordonnier, pas plus haut que la chaussure !" (cf. Cor 1, 11) dans ce verset, — sur l'air de : il faut vraiment avoir une âme de loufiat ou de limonadier pour craindre la réprobation divine (cf. AL 2, 22), — que je ne parviens pas à apprécier, parce que j'ai l'habitude de descendre au Crillon, où Karl Lagerfeld a fait du Nobile 2 une pure merveille, et que, du coup, inn-keeper entraîne chez moi des associations d'idées très différentes.

15. Thus spake the Magister V.V.V.V.V. unto Adonai his God, as they played together in the starlight over against the deep black pool that is in the Holy Place of the Holy House beneath the Altar of the Holiest One.

Commentaire : Il m'a été donné de faire Hud à Boleskine et je vous ai déjà raconté la chose.

16. But Adonai laughed, and played more languidly.

Commentaire : Le Maître Therion, Sir Aleister Crowley, dit que le conseil à extraire de ce verset est : "No need for haste or anxiety".

C'est parce qu'il s'appuie sur la troisième définition de languid, qui est "relaxed and pleasant ; unstressful".

Cela dit, languid dérive du latin languidus, qui signifie "à peine perceptible", "faible", "terne" ou "paresseux".

D'où les deux autres définitions de languid :

1."Lacking enthusiasm, energy, or strength ; droop or flagging from weakness, fatigue, or lack of energy." [Me rappelle toujours la fois où un élève m'a demandé pourquoi la Proclamation d'Innocence comportait la proscription de l'onanisme, alors qu'il est écrit < lust, enjoy all things of sense and rapture : fear not that any God shall deny thee for this > (AL 2, 22), et à qui j'ai répondu : "Il est également écrit : < be thou proud and mighty among men > (AL 2, 77), or, si je passe la journée à me masturber, je suis en grand danger de tirer à blanc quand je me retrouve, le soir, avec une partenaire réelle : l'éjaculation honorable doit former un long, puissant jet continu, depuis le pénis de l'homme jusque dans le visage de la fille, sinon c'est hyper embarrassant pour l'homme."]

2. "Spiritless or unenthusiastic ; listless ; apathetic." [Comme, mettons, une branlette exécutée par Kristen Stewart, ou, pire, la fellation administrée par Kim Kardashian dans sa sextape.]

Du coup, quid juris ?

Ma foi, le Divin ralentit à dessein l'intensité de la stimulation vers Lui chaque fois que le Quêteur menace de "brûler", c'est-à-dire de gaspiller son enthousiasme en pure perte. C'est la raison d'être de l'acédie.

17. Then the scribe took note, and was glad. But Adonai had no fear of the Magician and his play. For it was Adonai who had taught all his tricks to the Magician.

Commentaire : Je vous reposte ce que j'ai écrit l'année dernière de ce verset, parce que je sens que ma prestance vous a totalement inhibés et que vous n'avez pas bien lu :
Le Maître Therion (qu'il soit béni et vénéré) dit que le Magicien dont il est ici question < est l'Atu I >, i.e. qu'il est l'illusion de la Dyade ou, plus précisément, son "illusoirité".

De là, nous déduisons que le "mal" n'existe pas : la notion de "mal en soi" (comme celle de "bien en soi") est une projection mentale, sécrétée par l'égo d'un individu, en fonction de la façon dont la souffrance (sorrow) a conditionné sa ruach.

Or, la souffrance procède invariablement de la peur de perdre ou de manquer (cf. verset 14), laquelle naît de distinctions arbitraires ("bien" et "mal"), que l'homme établit entre les diverses manifestations de l'Un — la souffrance vient donc, précisément, de la Dyade : < Let there be no difference made among you between any one thing & any other thing ; for thereby there cometh hurt. > (AL 1, 22)

Toute Dyade est un mensonge, comme il est écrit < reason is a lie > (AL 2, 32) — Les objets ou les êtres sont comme les ondulations sur la Méditerranée (qui s'étend devant moi, alors que j'écris ces lignes) : ils n’ont aucune existence "en free-lance". 

La Magie enseigne, — et la physique quantique confirme, — que l'univers est absolument continu dans le temps et dans l'espace, comme il est écrit : < O Nuit, continuous one of Heaven, let it be ever thus > et < thou art continuous > (AL 1, 27)  —  Tout le reste est illusion, comme il est écrit : < Where I am these are not > (AL 2, 47).

Sur la rota du temps, la naissance en tant que "début" et la mort en tant que "fin" sont des conventions aussi déconnectées du réel que l'impression que le soleil surgit le matin et disparaît le soir, ou  —  Magie du Cercle ! — que l'idée qu'il y ait une "première heure" dans la journée, un "premier mois" dans l'année, etc. (La naissance n'est-elle pas la conclusion du travail gestatoire et la mort un départ à zéro  — un grand reset ?)

En vérité, < Think not, o king, upon that lie : That Thou Must Die > (AL 2, 21) : l'ondulation sur la Méditerranée ne naît ni ne meurt, puisqu’elle n’existe pas par elle-même : < We are one, we are none > (AL 2, 66). (Superfluités lascives)
Le Maître EVER, Marcelo Ramos Motta, dit, quant à lui, que le Mystère dont il est ici question, inaccessible à l'intellect, doit être appréhendé à travers AL 1, 52, verset dont j'ai écrit :
Le Heathen (AL 3, 11) est celui qui fait une différence entre monothéisme, polythéisme et panthéisme (cf. Commentaire sur Ararita 1, 0-5). (Le Deuxième siècle)
Ce que méditant, allez, amis chers, sous la protection de cette sphère spirituelle dont le centre est partout et la circonférence nulle part et que nous appelons DIEU.

Belle journée à tous.

Love is the law, love under will.

- ☉︎ in 8° ♈︎ : ☽︎ in 5° ♓︎ : ♂︎ : Ⅴⅴⅰⅰⅰ.






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