mardi 22 mars 2022

Light and Delight

Amis chers, gens beaux et heureux,

Do what thou wilt shall be the whole of the Law.

C'est le troisième jour de la Saison Sainte, et autant ma gueule de bois d'hier donnait l'impression d'avoir été composée par Tom Waits, autant celle de ce matin est d'une élégance folle – Je dirais : impertinente et légère – Résolument femme du monde – Elle ferait une marraine très chic pour une ligue de tempérance.

Amis chers, la Lecture de ce mardi est le Liber LXV : Liber Cordis Cincti Serpente sub figurâ אדני, chapitre 3, versets 51 à 54.

51. O Thou light and delight, ravish me away into the milky ocean of the stars !

Commentaire : Impeccablement raccord, puisque nous faisons aujourd'hui mémoire de saint Johann Wolfgang von Goethe, – Frater Abaris, – dont les dernière paroles furent "Mehr Licht ! Mehr Licht !"

52. O Thou Son of a light-transcending mother, blessed be Thy name, and the Name of Thy Name, throughout the ages !

Commentaire : Le Maître EVER, Marcelo Ramos Motta, déclare, au sujet de ce verset :
"Of course the dissolution of the complex of energies that formed the old ego results in an identification of the entire being of the Adept with Nuit."
Il le rapproche ensuite de AL 1, 27-30, dont j'ai notamment écrit :
Sans binaire, pas de douleur ; sans douleur, pas de soulagement ; sans soulagement, pas de plaisir (en vertu du principe : le plaisir, sexuel ou chimique, est dans le soulagement) ; sans plaisir, pas de création (en vertu du principe : la création sans plaisir [devoir] et le plaisir sans création [toxicomanie] sont tous les deux des maladies) — C'est, évidemment, l'ultime secret de la Magie Sexuelle, donc celui de la Muse ou, ainsi que me le disait récemment AM : "Tu étais dé-chaî-né la nuit dernière, salaud ! Tu m'as fait faire dix fois le tour du lit ! Selena Gomez a sorti une nouvelle vidéo ou quoi ?" (Pixie Dust)
53. Behold ! I am a butterfly at the Source of Creation ; let me die before the hour, falling dead into Thine infinite stream !

Commentaire :
"Seules les chenilles vraiment sexy deviennent des papillons psychédéliques." – Sir Shumule
54. Also the stream of the stars floweth ever majestical unto the Abode ; bear me away upon the Bosom of Nuit !

Commentaire : Le Maître EVER, Marcelo Ramos Motta, déclare de ce verset :
"Nuit is the Infinite, into which all stars are falling. Our Destination is the same."
Il rapproche, en outre, ce stream of the stars (flux des étoiles) de la rivière d'Ambroisie dont il est question en Cordis, 1, 33-40, et dont j'ai personnellement écrit :
La vie est une rivière d'ambroisie que l'on descend à bord d'un bateau de nacre — C'est pourquoi, à la question : if not you, who would you be ?, j'ai naguère répondu :
Le capitaine Merrill Stubbing, pilote du Pacific Princess, s'il avait, en plus, le pouvoir de se transformer à volonté en Joe Manganiello, époux de Sofia Vergara. (Tempus Lunae)
Et le fait que Yama, notre destination de rêve, porte le nom que divers crapulous creeds donnent au Juge des Morts, renvoie aux vœux formulés par moi relativement à mon Dernier Repas :
Saviez-vous qu'autrefois, dans l'Ancien Israël, on faisait boire aux condamnés, juste avant de les mettre à mort, une coupe de vin très fort mêlé d'une strange herb de type datura ? Ceci en application de ce que recommande le roi Salomon : < Donnez des liqueurs fortes à celui qui va mourir, du vin à ceux qui ont l'amertume au cœur. Qu'ils boivent, qu'ils s'enivrent et perdent le souvenir de leur chagrin > (Proverbes 31, 6-7) — Nous pouvons logiquement en déduire qu'un condamné de l'époque partait en pilier de bistrot se prenant pour une sorcière qui s'envole sur son balai. Et que poursuivre l'exécution était pure cruauté : le malheureux était déjà bien assez puni en ayant dû ingérer un vin du Proche-Orient !

Si j'en venais à périr sur l'échafaud, un Château Latour 1er Grand Cru Classé 1945, et remplacez la datura par quelque vigoureux gaperon.

Bien sûr, ça ne suffirait pas à enivrer assez un pochard de mon calibre pour que je < perde le souvenir > que Macron a repoussé mon recours en grâce, ce qui n'est pas très gentil après tout le bien que j'ai dit de sa femme — Il faudrait orthodoxement s'en tenir à l'injonction salomonique des < liqueurs fortes > et, si le cocktail Adios Motherfucker semble, évidemment, de circonstance, j'opterais probablement néanmoins pour un Looping-Papaye, en raison de sa merveilleuse qualité d'ivresse qui me donnerait l'impression d'aller à la guillotine en yacht. (Gargantuan again)
Ce que méditant, allez, amis chers, sous la protection de cette sphère spirituelle dont le centre est partout et la circonférence nulle part et que nous appelons DIEU.

Belle journée à tous.

Love is the law, love under will.

- ☉︎ in 1° ♈︎ : ☽︎ in 22° ♏︎ : ♂︎ : Ⅴⅴⅰⅰⅰ.






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