« J'ai longtemps soupçonné Sir Shumule d'être le dernier humain dans une foule de robots contrôlés par des aliens. » – Géant Vert, mai 2012Amis chers, gens beaux et heureux,
Do what thou wilt shall be the whole of the Law.
C'est le septième jour après Lugnasad et on me demande si le titre du billet d'hier était une "critique" de la fête d'anniversaire d'Obama (à laquelle se trouvait au moins un Thélémite, Jay-Z) — Quelle idée !... Si j'avais voulu critiquer cette fête, le billet aurait été intitulé Je suppose que la Poste a égaré mon invitation, Barack ?
Amis chers, la Lecture de ce lundi est le Liber Liberi vel Lapidis Lazuli Adumbratio Kabbalæ Ægyptorium sub figurâ VII, chapitre 7, verset 2 à 5.
2. O meal and honey and oil ! O beautiful flag of the moon, that she hangs out in the centre of bliss !
Commentaire : Sir Aleister dit de ce verset qu'il recèle le Mystère de la Menstruation, et c'est vrai qu'à moins d'avoir vécu un mois entier avec une Espagnole, on n'en mesure pas toujours pleinement la puissance dévastatrice.
Le gag, avec les règles, au plan opératif, c'est qu'elles sont l'ultime contraction du principe de Rigueur, donc une grave impureté rituelle, et l'ingrédient magique par lequel se consacre la forme suprême de l'eucharistie suprême (AL 3, 24) — C'est comme les kinks : au mauvais moment, les poils sous les bras sont un insurmontable tue-l'amour, au bon moment, un stimulant furieux — Nous en déduisons que la nature quintessentielle de la femme est le kink.
3. These loosen the swathings of the corpse; these unbind the feet of Osiris, so that the flaming God may rage through the firmament with his fantastic spear.
Commentaire : Il y a dix ans, par référence à ce verset, je surnommais mon fer 7 Fantastic Spear, comme Barbey surnommait la plus intimidante de ses cannes son "pouvoir exécutif".
Commentaire : Il y a dix ans, par référence à ce verset, je surnommais mon fer 7 Fantastic Spear, comme Barbey surnommait la plus intimidante de ses cannes son "pouvoir exécutif".
J'avais, du reste, à ce club de golf, le rapport d'un dandy de la Monarchie de Juillet à son stick — Je me souviens d'y avoir fait allusion dans un billet :
Plus beurré qu’un croissant, plus sonné qu’un sonneur, plus tourné qu’un derviche, je contemplais d’un œil violemment injecté le dernier Michael Ninn, alors que Charlot bloquait devant un miroir depuis prés d’une demi-heure, et que Fix essayait de faire partir de son pull une tâche qui n’existait que dans son imagination… Il régnait chez moi une atmosphère de tension psychique ultime, au bord de la rupture et de la camisole… Nous nous vautrions dans nos cinq ans d’âge mental, à bout d’impertinence, de projets monstrueux et d’énergie vitale, quand un cri évoquant le pitbull que l'on passe dans un hachoir à viande retentit prés de nous… une rapide enquête révéla que cet affreux bruit venait de mon téléphone, qui refuse d’avoir une autre sonnerie depuis que je l’ai envoyé ricocher sur les murs d’un grand coup de fer 7, suite à une nouvelle contrariante...C'était le bon temps.
4. But of pure black marble is the sorry statue, and the changeless pain of the eyes is bitter to the blind.
Commentaire : Sir Aleister dit de ce verset : < Isis Mourning >, i.e. ouverture des Signes de L.V.X, au sujet desquels j'ai, il y a deux mois, donné l'enseignement suivant, dans un billet intitulé Culbutez vigoureusement la jeune veuve :
5. We understand the rapture of that shaken marble, torn by the throes of the crowned child, the golden rod of the golden God.[I]l fut un temps où Frater Y, bien que pouvant réciter en cinq langues, que dis-je ? en gang signs au besoin, tout ce qu'a écrit Sir Aleister sur L.V.X, ne comprenait pas, au sens Binah du terme, cette Formule, ce qui donnait à son Resh de l'Aurore un aspect guindé.
Je lui ai dit : "Regarde: L, Signe d'Isis Endeuillée : Imagine la veuve à peine trentenaire d'un barbon richissime récemment clamsé, une de ces veuves que seul Marc Dorcel sait vraiment mettre en scène, si j'ose dire, le genre joué par Anissa Kate (Bien sûr que tu sais qui est Anissa Kate...) — Elle porte la voilette noire et, plus généralement, la tenue vestimentaire de Madeleine Scopello.
"V, Signe d'Apophis : Surgit un jeune employé du défunt, envers qui celui-ci a, de son vivant, été particulièrement bon et bienveillant — c'est un très beau garçon, mais sournois, vicieux, sans scrupule, un petit monstre d'ingratitude : l'apparition de la sexy veuve enflamme en lui un irrépressible rut œdipien : comme il est malin, qu'il bande hyper dur, qu'elle est en manque depuis des années, que la proximité de la mort rend lubrique et expéditif, elle cède à ses raisons et il culbute vigoureusement la veuve en grand deuil la nuit même de la veillée funèbre.
"X, Signe d'Osiris Ressuscité : Le petit scélérat a une très grosse queue et un super coup de reins, il est donc placé par la veuve (consolée) à la tête de l'empire financier du défunt — L'usurpateur vient d'économiser vingt ans d'analyse et n'a plus qu'à jouir du pouvoir et d'Anissa Kate en barbotant dans le luxe : d'où le nom de la Formule."
Commentaire : A l'époque où j'appelais mon fer 7 Fantastic Spear, je surnommais ma queue Golden Rod of the Golden God : tous ces golden m'évoquaient, en effet, l'aurore et, donc, le priapisme du matin.
J'ai beaucoup fait allusion, dans mes écrits, à "l’état d’érection monstrueuse, turgide et menaçante, dans lequel je me trouve toujours au réveil". (Destination Ragnarök)
Par exemple, je viens de retrouver, dans mon Journal de février 2010 e.v., — car oui !… je suis rétrograde et narcissique au point de me complaire dans la relecture perpétuelle de mes propres écrits portant sur mon propre passé… Le voilà, l’Éternel Retour ! Je raffole de cet exercice, qui (pour masturbatoire qu’il puisse paraître) offre (comme la masturbation) de renouer quand bon me semble avec d’heureux souvenirs, — j'ai retrouvé, dis-je, l'entrée suivante :
Je déteste me réveiller seul, avec une monstrueuse érection inutile. L*** est, hélas, rentrée à Ibiza, et mon réchauffé avec une ex, puis re, puis re-ex, et désormais mariée, a tourné court : j’ignorais que son époux eût accès à sa boîte vocale, et il a dû être un peu surpris de m’entendre y soupirer : « Je n’en peux plus, quand est-ce qu’il se barre ? Ah, ton cul, tes seins, etc. »Notez que ce matin-là, je sortais de faire les deux rêves suivants :
Cette nuit, rêve étrange : sur les plages d’Armorique, un Breton vient de pécher un homard énorme, et rit de tout son cœur. Brusquement, le homard l’attrape par le nez avec une de ses pinces. L’homme ne rit plus. Ses amis essaient de le dégager en le tirant vers eux, pendant que les amis du homard tirent de leur côté. A la nuit tombée, ils y sont encore.Dans une perspective Huge Evil Mystic Cat, ce dernier Songe sera, si vous le voulez, la morale de notre Etude du jour.
Second rêve : je me promène devant l’étale d’une jolie magicienne, qui vend des insignes ésotérique, des bougies de couleur et toutes sortes de plantes. Un policier surgit, et prétend contraindre la jeune femme à remballer sa marchandise. Une discussion s’ensuit, au terme de laquelle le policier ne mesure plus que cinq centimètres. Il essaie de dresser tout de même un procès verbal, mais les sons suraigus qu’il émet sont à peine perceptibles. L’arrivée d’un chat l’oblige bientôt à fuir.
Ce que méditant, allez, amis chers, sous la protection de cette sphère spirituelle dont le centre est partout et la circonférence nulle part et que nous appelons DIEU.
Belle journée à tous.
Love is the law, love under will.