mardi 3 août 2021

All is in vain

Amis chers, gens beaux et heureux,

Do what thou wilt shall be the whole of the Law.

C'est le premier jour après Lugnasad, il pleut et je m'extrais doucement d'une grasse matinée sybaritique consécutive aux orgies d'hier.

Si dans une heure je suis encore à me prélasser en lisant le Satiricon, ou si je passe en mode Qohélet, typiquement post-Lugnasadien, et exige que quelqu'un me chante Les Deux Guitares de Charles Aznavour, glissez une jeune artiste de reggaeton (Mariah Angeliq serait bien) sous mes draps : nous autres David nous retapons traditionnellement au sunamitisme.

Enfin n'oubliez pas :


Amis chers, la Lecture de ce mardi est le Liber Liberi vel Lapidis Lazuli Adumbratio Kabbalæ Ægyptorium sub figurâ VII, chapitre 6, versets 33 à 36.

33. By silence and by speech do I worship Thee.

Commentaire : Verset salutaire, à l'heure où la psychose de la cancel culture finit d'engloutir le monde — Incidemment, à propos de parler et de se taire, je ne veux plus entendre ni statistiques, ni prédictions, ni théories du complot — je ne veux entendre que : "Y eût-il réellement un virus mortel en train de rôder, aucun gouvernement n'a le droit de m'enfermer chez moi, ni de m'obliger à porter un bâillon, ni de m'inoculer un vaccin de force. Particulièrement un gouvernement représenté par un larbin sournois malingre en t-shirt qui fait des TikTok."

34. But all is in vain.

Commentaire : J'ai, l'année dernière, musant au sujet du 19ème Æthyr, écrit des trois versets 34 à 36  :
La fameuse "ironie dans les yeux" du crocodile, et son perpétuel "sourire diffus", viennent de ce que Sebek a, tôt ou tard, raison de toutes nos œuvres, bonnes ou mauvaises, grandes ou petites — simple question de Temps, c'est-à-dire de Tav : < tout le labeur de ma vie n'est qu'une petite souris blanche nageant dans une vaste mer de sang pourpre > (THI ♑︎ 10).

Il nous faudrait donc a priori revenir à Sardanapale et conclure à la manière de son épitaphe :
Sardanapale, fils d'Assarhadon, fit bâtir en un seul jour la ville d'Anchiale et celle de Tarsus. Passants, mangez, buvez, faites l'amour : tout le reste est vanité.
Mais le Livre de Lapis-Lazuli poursuit :
35. Only Thy silence and Thy speech that worship me avail.

Commentaire :
C'est-à-dire : la seule chose qui ne soit pas vanité, sont les Paroles que DIEU m'adresse.

Ne demeure, par conséquent, dans l’Éternité, — comme il est écrit : < toutes les douleurs ne sont que des ombres, elles passent & sont passées, mais il y a ce qui demeure > (AL 2, 9) — ne demeure, dis-je, dans l’Éternité, que mon Étude.
36. Wail, O ye folk of the grey land, for we have drunk your wine, and left ye but the bitter dregs.

Commentaire :
Or, la Nature est le Livre Saint ultime : à moins de < considérer tout phénomène comme un message direct de DIEU à mon âme > — à moins de regarder en face le crocodile dans le miroir — l'homme est Heathen (AL 3, 11), un < gens du pays gris > et , dès lors, < tout est en vain > : l'épitaphe de Sardanapale devient, effectivement, le meilleur conseil que l'on puisse lui donner.
— Là, je te soupçonne d'en rajouter délibérément dans la note grave pour qu'on appelle Mariah Angeliq.

— Oui... Mais que faire d'autre un jour de pluie ?...

Ce que méditant, allez, amis chers, sous la protection de cette sphère spirituelle dont le centre est partout et la circonférence nulle part et que nous appelons DIEU.

Belle journée à tous.

Love is the law, love under will.


- ☉︎ in 11° ♌︎ : ☽︎ in 12° ♊︎ : ♂︎ : Ⅴⅴⅰⅰ.