jeudi 17 février 2022

Happy Haven

Amis chers, gens beaux et heureux,

Do what thou wilt shall be the whole of the Law.

C'est aujourd'hui le quatre cent vingt-deuxième anniversaire du martyr de Giordano Bruno (DIEU venge son sang) et, ma foi, la cancel culture étant l'excommunication, le deplatforming la mise à l'index et l'accountability la chasse aux hérétiques, je suppose que si les Chrétiens se plaignent d'une "déchristianisation des mœurs en Occident", c'est parce qu'on n'y brûle pas encore physiquement les non-woke.

Car, pour le reste, je ne vois aucune différence de fond entre covidisme et catholicisme — non plus qu'entre globalisme et covidisme — non plus qu'entre communisme et globalisme — non plus qu'entre universalisme et communisme — non plus qu'entre catholicisme et universalisme — et la boucle est bouclée : Paul de Tarse et Anthony Fauci sont aussi petits et moches (et par conséquent sadiques) l'un que l'autre.

Or attendez le grand final et la dictature climatique ! Greta Thunberg aussi est petite et moche ! et, en tant que jeune vierge, beaucoup trop débandante pour qu'on puisse, décemment, la sacrifier aux mânes de Giordano Bruno.

On me dira : Sir, vous soutenez Zemmour, qui est hyper petit, et esthétiquement gobelin...

— Certes ! mais lui sera, je le prédis, un très grand et très beau sauveur de la France...

— Qu'en savez-vous ? Avez-vous fait l'ENA, ou quelque chose du genre ?

— Inutile de sortir de l'ENA, ou de l'X, pour juger de la stature politique d'un homme — Le bon sens est tout — C'est une chose que le proxénétisme m'a apprise — Il est évident que Sarah Knafo, toute de courbes et de Pluton en Scorpion en Maison V, ferait une super gagneuse — Au lieu qu'un type comme Macron, qui a Brigitte en bottom bitch, raconte forcément des bêtises.

Amis chers, la Lecture de ce mardi est le Liber LXV : Liber Cordis Cincti Serpente sub figurâ אדני, chapitre 1, versets 61 à 64.

61. That is thy drunkenness, O holy one, and the winds whirl away the soul of the scribe into the happy haven.

Commentaire : S'il fallait que je donne ma définition personnelle du happy haven, je dirais : Campo Alegre à Curaçao (je vous en ai déjà parlé, il me semble, lors d'un cours intitulé Le Jardin d'Eden est une Île Sous-le-Vent), mais on me dit que le covidisme a eu raison de lui, ce que je ressens comme une forme de Ragnarök particulièrement wagnérienne.

62. O Lord God ! let the haven be cast down by the fury of the storm ! Let the foam of the grape tincture my soul with Thy light !

Commentaire : L'idée d'anéantir tout ce qui, à quelque plan que ce soit, constitue un "safe space" artificiel est en effet lumineuse, particulièrement dans l'imagerie violemment érotique que confère à notre verset l'excipit de celui-ci.

Pourquoi ? Parce que tout ce qui est raté veut un safe-space et non un foyer.

J'explique : le concept de "safe space" est essentiellement une impulsion d'adolescente laide, donc sexuellement frustrée, qui souffre d'une désagréable dissonance entre le désir que son utérus soit puissamment fécondé et la répulsion que ses daddy issues (son père la trouvait moche) lui inspirent relativement à la forme mâle de l'espèce humaine — répulsion que sa laideur rend, évidemment, réciproque.

Dés lors, le subconscient de l'adolescente projette son utérus sur son environnement physique et tout être, toute idée, tout objet menaçant de s'introduire dans cet espace utérin extériorisé est interprété comme une tentative de viol.

Ainsi, l'absence de partenaire viable peut être présentée, de manière rassurante, comme le résultat d'une vigilance constante contre la prédation sexuelle (et non comme le résultat d'un physique repoussant) — Il ne reste plus à l'énergie sexuelle refoulée de l'adolescente qu'à être, au centre de ce substitut utérin abstrait, canalisée dans des activités aussi stériles qu'elle — telles que se plaindre, faire de la peinture menstruelle ou devenir lesbienne.

Tout ce qui est raté veut un safe space et non un foyer : analogies politiques, philosophiques, religieuses et initiatiques évidentes.

63. Bacchus grew old, and was Silenus ; Pan was ever Pan for ever and ever more throughout the æons.

Commentaire : J'ai donné, jadis, un commentaire direct de ce verset, sous forme de considérations sur la décrépitude :
Les vieux !!! – comme s’ils ne pouvaient pas être jeunes ! – je ne parviens toujours pas à m’imaginer vieillissant… Que faire au juste pour vieillir avec grâce ?... je suis un dionysiaque intégral et, tôt ou tard, Dionysos devient Silène… peu m’importe, d’ailleurs, de finir sous la forme d’un ivrogne pansu… ce qui compte, ici bas, c’est l’exubérance à tous les plans… Si je suis incapable de m’adapter à mon époque, c’est que je vois l’univers comme un genre de danse extatique… sensuelle… colorée… le film que tournerait Michael Ninn si Gustave Moreau était son directeur de la photographie… alors que mes contemporains le voient comme un kolkhoze albanais. (Je suis en pleine croissance)
64. Intoxicate the inmost, O my lover, not the outermost !

Commentaire : Le prince-prêtre, en revanche (cf. v.62), veut un foyer et non un safe-space, comme il est écrit < Choose ye an island ! Fortify it ! Dung it about with enginery of war ! > (AL 3, 4-6) – C'est pourquoi j'écrivais l'an passé :
Telle une nation gouvernée par un Sage, ou une door bitch qui sait son métier, chérissez ce qui est en vous et excluez sans ménagement ce qui vient de l'extérieur, car le stockage de connaissances googlesques nourrit Da'ath, dont se nourrit l'I am I qui transforme Patrocle en Zaza Napoli. (1600 Ashes)
Ce que méditant, allez, amis chers, sous la protection de cette sphère spirituelle dont le centre est partout et la circonférence nulle part et que nous appelons DIEU.

Belle journée à tous.

Love is the law, love under will.

- ☉︎ in 28° ♒︎ : ☽︎ in 9° ♍︎ : ♃︎ : Ⅴⅴⅰⅰ.





Précédents commentaires sur ce péricope :

. Funky chrysogomphe (2020)
. 1600 Ashes (2021)