dimanche 20 février 2022

The Crazy Never Die

Amis chers, gens beaux et heureux,

Do what thou wilt shall be the whole of the Law.

C'est le troisième dimanche après l'Imbolc et on me dit que les instituts de sondage se résolvent, dans le déchirement, à évoquer, du bout des lèvres, l'éventualité d'une présence de Zemmour au second tour des Présidentielles.

Pour moi, je renouvelle solennellement mes vœux :

Je ne voterai pas Macron, car :
1. Il s'appelle Emmanuel, comme Sylvia Kristel sur un fauteuil en osier.
2. Personne, dans ses équipes de com, ne lui a fait remarquer à temps que le nom du parti qu'il créait avait les mêmes initiales qu'enculé mondain.
3. Brigitte ressemble chaque jour davantage, en effet, à un travelo d'âge mûr.

Je voterai Zemmour, car :
1. Il fait l'accord de l'imparfait du subjonctif dans la conversation.
2. Il écoute Jumping Jack Flash des Stones au point d'avoir physiquement muté en diable à ressort.
3. Sarah thicc AF.

D'autre part, la Messe Gnostique sera célébrée aujourd'hui pour le repos de l'âme d'Hunter S. Thompson – Le mot de passe est : Some may never live, but the crazy never die.

Amis chers, la Lecture de ce dimanche est le Liber LXV : Liber Cordis Cincti Serpente sub figurâ אדני, chapitre 2, versets 8 à 11.

8. I gathered myself into the little boat, and for many days and nights did I love her, burning beautiful incense before her.

Commentaire : Me rappelle toujours ce que j'écrivais en septembre 2009 e.v. :
Depuis que j’ai quitté l’école, je raffole des rentrées – Le mois d’août est le mois égalitaire par excellence : je suis toujours heureux de le voir s’achever.

C’est aussi le mois du fake : suivant le célèbre principe des boîtes parisiennes, où toutes les filles sont mannequins et tous les hommes producteurs, l’août fournit aux plus consternantes nullités l’occasion de feindre avoir une existence…

J’ai un ami qui ne jubile jamais autant que lorsqu’il entend parler d’un success-man-brasseur-d’affaires-internationales redevenu, en septembre, guichetier à la Poste… Moi, ça me navre, parce que je m’y laisse toujours prendre… Comment peut-on être guichetier à la Poste ?... Et, en version féminine, c’est encore pire, parce que c’est moral… le syndrome Cendrillon… La muse devant qui vous brûliez votre encens à l’âme d’une caissière… vous avez pris un bidet pour un lac de montagne… Ah ! l’automne est meurtrier...

L’avantage, c’est qu’une fois le monde débarrassé des épargnants médiocres repartis au troupeau, il redevient terrain de jeu… Le froid envoie le peuple se rhabiller… et nous pouvons dandiser à nouveau...
9. Yea ! I gave her of the flower of my youth.

Commentaire : Quand, à un jeune atteint de Porn Induced Erectile Dysfunction à l'âge canonique de quatorze ans, parce qu'il a dilapidé la flower of his youth en branlettes déréglées sur son téléphone, j'explique avoir été, à son âge, déniaisé par une professionnelle, il me regarde avec de grands yeux emplis d'émerveillement, comme si je lui parlais de l'Atlantide.

Je lui fais alors un grand et exaltant discours sur nos dieux, sur la Magick, sur la Loi de Thélème. Lorsqu’il sort de chez moi, il plane, poitrine en avant, tête dans les étoiles, humant le grand air, les yeux mi-clos. Il se sent invincible, invulnérable. Il sent qu’un immeuble pourrait tomber sur lui sans lui faire de mal. Il sent qu’une voiture pourrait le percuter sans lui faire de mal. Généralement, une voiture le percute.

10. But she stirred not ; only by my kisses I defiled her so that she turned to blackness before me.

Commentaire : Curieusement, la fille la plus black que j'aie jamais connue était une blonde aux yeux bleus prénommée Blanche. Deux fois je suis sorti avec elle, deux fois on m'a rayé la portière.

C'est le sens du verset : l'expérience incarnée néantise la projection fantasmatique – J'ai dû, autrefois, me séparer, avec perte et fracas, d'un authentique sosie de Jenna Jameson, parce qu'on ne me servait plus, en cash game, que des 7-2 dépareillés depuis qu'elle s'était installée chez moi.

11. Yet I worshipped her, and gave her of the flower of my youth.

Commentaire : Et pourtant, oui, c'est encore la gynolâtrie qui me caractérise le mieux. Ma femme sourcille singulièrement devant le nombre de vidéos de Gal Gadot que YouTube m'envoie en suggestion. Bitch doesn't know I'm worshipping Nuit.

Ce que méditant, allez, amis chers, sous la protection de cette sphère spirituelle dont le centre est partout et la circonférence nulle part et que nous appelons DIEU.

Beau dimanche à tous.

Love is the law, love under will.

- ☉︎ in 1° ♓︎ : ☽︎ in 15° ♎︎ : ☉︎ : Ⅴⅴⅰⅰ.






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