lundi 27 décembre 2021

A lion-roar of rapture

Amis chers, gens beaux et heureux,

Do what thou wilt shall be the whole of the Law.

C'est le 27 décembre, jour oraculaire du mois de février, et, si les rêves faits la nuit dernière comptent dans l'oracle, je passerai tout le deuxième mois de l'année 2022 à faire furieusement l'amour à Esperanza Gomez — et regrette, donc, amèrement, qu'il ne comporte que vingt-huit jours.

Amis chers, la Lecture de ce lundi est le Liber Stellæ Rubæ sub figurâ LXVI, versets 61 à 66.

61. Thou shalt be very nigh to death.

Commentaire : Ainsi que je l'ai rapporté naguère :
J'affirmais, dans ma jeunesse, que tout était vain sauf la volupté des sens dans la contemplation et la possession des corps de femmes amoureuses.

J'espérais mourir de la mort du Régent, et que ma dernière parole serait : "Dommage..."

Puis, m'est arrivé le privilège extraordinaire de lire le Maître Therion (qu'il soit béni et vénéré), et le Liber DCCCXXXVII a été mon chemin de Damas.
This is the only point to bear in mind, that every act must be a ritual, an act of worship, a sacrament. Live as the kings and princes, crowned and uncrowned, of this world, have always lived, as masters always live ; but let it not be self-indulgence ; make your self-indulgence your religion.
< Faites de votre sybaritisme votre religion > : j'ai compris pourquoi l'humour divin a voulu que l'on désignât la mort du Régent par le mot d'épectase, et que Babalon, précisément dispensatrice de la volupté des sens dans la contemplation et la possession des corps de femmes amoureuses, s'appelât "Porte de DIEU".

Du coup, rien n'a changé à ma philosophie de base, mais mon mot de la fin sera < a greater feast...> (Elephant Gun)
J'ai toujours été très clair sur la façon dont j'entends trépasser :
L’épectase : celle du Régent, du président Félix Faure et du cardinal Daniélou. Ou la mort de vieillesse, à cent soixante-cinq ans, tendrement choyé par mes proches. Ou mourir d’épectase à cent soixante-cinq ans parce qu’une de mes proches m'a choyé un peu trop tendrement.
Ainsi que sur ce à quoi mes dernières volontés se résument :
Quand je mourrai, répandez mes cendres sur l’année 2005.
62. But I will overcome thee ; the New Life shall illumine thee with the Light that is beyond the Stars.

Commentaire : Tous les cas de NDE, sans exception, et quel que soit leur background personnel, affirment invariablement, à leur retour, que nous sommes sur Terre pour (je cite) "aimer et apprendre".

Ils confirment, ce faisant, qu'Αγαπη x Θελημα constitue, bel et bien, the whole of the Law.

Pour moi, pas de problème : Sexe et Magick, je ne pense, depuis mon plus jeune âge, qu'à ça — Mais je plains le Trog qui découvre qu'il aura à subir les < jugements effroyables > (AL 1, 52) d'un Dieu < intraitable > (AL 3, 3) pour tout ce qu'il a fait d'autre ici-bas, et comprends qu'il se chloroforme à l'athéisme — comme disait le lion au cloporte : "A ta place, moi aussi je fuirais le soleil."

63. Thinkest thou ? I, the force that have created all, am not to be despised.

Commentaire : Mettez, à vos rites, le sérieux que l'enfant met à ses jeux. 

64. And I will slay thee in my lust.

Commentaire : Les seules femmes qui agressent frénétiquement à l'arme blanche l'homme qu'elles désirent pour lui déclarer leur amour sont les Valkyries et les Hispaniques.

Dans un cas, vous vous retrouvez au Valhalla, dans l'autre, père de huit enfants, et la question de savoir qui d'Andhrímnir ou d'une Latina fait le mieux la cuisine n'a pas été tranchée.

65. Thou shalt scream with the joy and the pain and the fear and the love — so that the ΛΟΓΟΣ of a new God leaps out among the Stars.

Commentaire : Soror J. affirme que ce verset lui rappelle systématiquement l'incident fâcheux par moi rapporté ainsi :
Mon idolâtrie pour Red Sonja m'a valu la rupture la moins drôle de ma vie, après qu'au moment suprême, j'ai appelé ma copine "Sonja" au lieu de "Guersande" — allez expliquer que votre langue a fourché, dans ces conditions......
66. There shall be no sound heard but this thy lion-roar of rapture ; yea, this thy lion-roar of rapture.

Commentaire : Le lion-roar of rapture en question étant, nous l'avons vu : 

"A votre place, moi aussi je fuirais le soleil. Lol." 

Ce que méditant, allez, amis chers, sous la protection de cette sphère spirituelle dont le centre est partout et la circonférence nulle part et que nous appelons DIEU.

Belle journée à tous.

Love is the law, love under will.

- ☉︎ in 6° ♑︎ : ☽︎ in 14° ♎︎ : ☽︎ : Ⅴⅴⅰⅰ.

2 commentaires:

  1. Petite chose verte27 décembre 2021 à 19:33

    Merveilleux ! Vous, et , votre texte. Je viens à peine de " redescendre" , et vous souhaite, un extraordinaire hiver! ❤❄️

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bon et heureux hiver à vous. Beau retour de la lumière. ☀️

      Supprimer