mardi 6 avril 2021

Crush

Let the woman be girt with a sword before me.
— Liber AL vel Legis 3, 11
Amis chers, gens beaux et heureux,

Do what thou wilt shall be the whole of the Law.

En 2009, on a annoncé un film sur mon "lifetime crush dans la fiction", la "Diablesse à l'Epée", Red Sonja, et cette nouvelle m'a inspiré le billet légendaire sobrement intitulé Argh.

(Les dieux, néanmoins, sachant que Rose McGowan démériterait ensuite au cours de l'affaire #MeToo, ne permirent pas au projet d'aboutir.)

A la même époque, avait lieu le combat Cyborg-Carano, au terme désastreux duquel j'écrivais à Gina une déclaration d'amour enfiévrée.

Or, douze années plus tard, il semble qu'un film sur Red Sonja avec Gina Carano dans le rôle-titre soit en préparation !!!

Comme quoi, la Sex Magick est tout ce qu'on en dit : il suffit de désirer beaucoup et longtemps — et l'on peut me reprocher énormément de choses dans cette vie, mais certainement pas de n'avoir pas beaucoup désiré Gina Carano !

(Addendum: N, probablement jalouse, affirme qu'il s'agit d'un projet indépendant, financé par le Daily Wire de Ben Shapiro, dont on ne voit pas bien comment il pourrait s'offrir les droits du personnage... Qui sait ?)

Amis chers, la Lecture de ce mardi est le Liber LXV : Liber Cordis Cincti Serpente sub figurâ אדני, chapitre 4, versets 30 à 33.

30. I came to the house of the Beloved, and the wine was like fire that flieth with green wings through the world of waters.

Commentaire : Très étrangement, ce verset, pour une foultitudes de raisons dont chacune est suffisante seule, paraît une glose sur l'exploration astrale de Cordis 2, 48, effectuée par moi le 28 juin ⅠⅤⅹⅴ et dont le Registre a été publié ici le 3 mars Ⅴⅴⅰ.

31. I felt the red lips of nature and the black lips of perfection. Like sisters they fondled me their little brother; they decked me out as a bride ; they mounted me for Thy bridal chamber.

Commentaire : De ce verset, Fra Aureus donne le commentaire suivant :
Lips of nature – Isis and Nephthys; sisters – he is a little brother – a child Hoor-Paar-Kraat/Horus; through the Understanding of Binah, they are preparing him for a wedding – for the Union with Adonai, and the realization that there is no difference or separation between Magister and Adonai.
Nephtys (litt: "la Dame du Château"), épouse de Seth et amante d'Horus (de qui elle eut Anubis), a pour messager le milan, ce qui, pour le coup, nous renvoie au Songe du 19 janvier dernier (le 19 janvier est la Grande Fête du roi Dagoberth, souverain frénétique auquel je me trouve être très curieusement lié), rapporté par moi en commentaire du verset 1 du Liber Tzaddi.

32. They fled away at Thy coming; I was alone before Thee.

Commentaire : < Thy > se dit, en hébreu, שלך.

Guématrie : 350, qui est celle de ספיר, le Saphir, qui nous renvoie à notre Dame Nuit et nous re-enjoint donc, dans son rapport à Thy, de nous adresser à DIEU (Hud) en direction du ciel nocturne étoilé, comme il est écrit (AL 1, 61) – c'est encore renforcé par le fait que 350 est la guématrie de ערף, "dans l'obscurité".

350 est aussi la valeur de מערם, nudité ou personne nue, qui nous renvoie (et non pas seulement en français, idiome béni où les termes "Nuit" et "Nu" font partie du vocabulaire courant et affichent leur analogie) à AL 1, versets 14, 64 et 62.

En matière de temuroth, nous trouvons :

- שלך, s'évanouir, défaillir, cf. Al 1, 33.

- לשך, se reposer, cf. AL 1, 58.

- שכל, "relatif au cerveau", dans le sens de notre "cérébro-" (notez incidemment que 350 est la valeur numérique de קרן, la tête.)

350 est donc un Nombre directement lié à Nuit-en-tant-qu'Icône-ultime-de-Celui-que-l'on-ne-peut-nommer-parcequ'Il-n'a-pas-de-nom, ce qui convient à une élaboration du 8 (3+5+0), comme il est écrit : < I call it eight > (AL 1, 46).

33. I trembled at Thy coming, O my God, for Thy messenger was more terrible than the Death-star.

Commentaire : Rien ne terrifie le low man comme la néantisation de l'I am I, c'est-à-dire, – selon la formule de אדני telle que nous en avons parlé en commentant le verset 24, – de partir en quête de son être véritable, parce que la "couche intermédiaire" est le Nun נ, la destruction.

Ainsi, le nabot malingre qui s'est psychotiquement persuadé qy'il est un colosse, – parce que son gabarit lui avait valu des brimades à l'école, – et veut devenir rikishi, doit d'abord prendre une trempe sur le dohyō, pour regarder en face le fait qu'il est, effectivement, un nabot malingre (c'est la phase Nun, encore plus douloureuse que la trempe).

Alors, seulement, peut-il appréhender que sa persona est le déguisement d'une étoile, – d'une star qui est la demeure d'un dieu, comme il est écrit < Tout homme et toute femme est une étoile > (AL 1, 3) et < Khabs est le nom de ma demeure > (AL 2, 2), – puis apprendre l'équitation et devenir Yves Saint-Martin.

Pour les rois, c'est le sens de mon conte sur le kraken, selon ma formule inlassable : ce que tu fuis est ton salut.

Pour les esclaves, c'est < la peur de la mort est le sang du monde > (THI ☾ 5) : ils sont si terrifiés par la phase Nun, qu'ils sont prêts à toutes les bassesses (donc à toutes les servitudes) pour valider leur I am I – On pourrait les faire s'auto-reclure chez eux plus sévèrement qu'en prison, – applaudir dans le vide, volontairement, tous les soirs, depuis leurs balcons, comme des otaries de cirque, – accepter de ne mettre le nez dehors qu'affublés d'un humiliant bâillon BDSM, – et confisquer, sans qu'ils bougent, leurs humbles bas de laine, fruits d'une vie de labeur, pour faire don de ceux-ci à d'archi-zillionaires, – simplement en leur parlant de "mort" (Nun, Atu XIII, donc).

Ainsi s'opère le tri entre rois et esclaves.

Et nous concluons comme Bacbuc, la noble pontife : Vous, allez, amis chers, sous la protection de cette sphère spirituelle dont le centre est partout et la circonférence nulle part et que nous appelons DIEU.

Belle journée à tous.

Love is the law, love under will.

- ☉︎ in 16° ♈︎ : ☽︎ in 13° ♒︎ : ♂︎ : Ⅴⅴⅰⅰ.

Précédent commentaire sur ce péricope : Ascot zinzolin (2020).