Amis chers, gens beaux et heureux,
Do what thou wilt shall be the whole of the Law.
Le Maître Therion (qu'il soit béni et vénéré) note, en introduction du Registre de son exploration du Neuvième Æthyr : < every phrase in it has a secret meaning of blessing >, ce qui me rappelle une question, à moi récemment posée, au sujet de l'Exégèse.
Voyez : tout verset des Livres Saints a Quatre Sens.
Do what thou wilt shall be the whole of the Law.
Le Maître Therion (qu'il soit béni et vénéré) note, en introduction du Registre de son exploration du Neuvième Æthyr : < every phrase in it has a secret meaning of blessing >, ce qui me rappelle une question, à moi récemment posée, au sujet de l'Exégèse.
Voyez : tout verset des Livres Saints a Quatre Sens.
Un sens littéral, que la Sainte Qabale appelle Pshat (פשט, un plat) et que le Livre de la Loi compare à < de l'argent (silver) > (AL 3, 64).
Un sens philosophico-symbolique, que la Sainte Qabale appelle Remez (רֶמֶז, allusion) et que le Livre de la Loi compare à < de l'or > (AL 3, 65).
Un sens herméneutique, que la Sainte Qabale appelle Dirach (דְּרַשׁ, examen) et que le Livre de la Loi compare à < des pierres d'eau précieuse > (AL 3, 66), ce que le Maître Therion (qu'il soit béni et vénéré) traduit par < des diamants > (NC/AL 3, 66).
Un sens magique ou mystique, que la Sainte Qabale appelle Sod (סוֹד, secret) et que le Livre de la Loi compare aux < étincelles ultimes du feu intime > (AL 3, 67).
Or, le pont-aux-ânes traditionnel est la confusion des plans, c'est-à-dire l'incapacité du Débutant à comprendre que chaque Sens est, au niveau de celui-ci, aussi vrai que les trois autres aux leurs, i.e. que le sens métaphorique (Remez) n'annule pas le sens littéral (Pshat).
Le n00b fait systématiquement cette erreur cuistre, c'est même à ça qu'on le reconnaît.
Croire que la compréhension d'une signification allusive, ou ésotérique, rend caduque le sens premier du Texte, c'est prétendre qu'il suffit de savoir que le nom de la lettre Shin שׁ signifie "dent" pour que l'odontalgie cesse d'être douloureuse, ou affirmer que l'on donne les lingots d'argent gratuitement à tout porteur d'un beau solitaire.
Soit mon inlassable analogie (que j'ai cessé d'intituler Principe d'Arsène Lupin depuis que le gentleman-cambrioleur est interprété à l'écran par des noirs simiesques et des romanos bistres) :
Randal, le merveilleux Voleur de Darien, se trouve dans le parc d'une adresse élégante par une belle nuit de mai.
Pshat est la lune qui luit sur les bois enténébrés.
Remez est la déco du salon du château dont Randal vient de forcer la porte.
Dirach est le code qui ouvre le coffre-fort que ladite déco était censée dissimuler.
Sod est le farabuleux trésor que recèle ce coffre.
La lune cesse t-elle de régir les marées une fois que Randal a fait main basse sur le trésor ? — Non : Randal a simplement les moyens, désormais, de s'offrir un Zillionair Megayacht pour sillonner les marées en question...
Ce que méditant, allez, amis chers, sous la protection de cette sphère spirituelle dont le centre est partout et la circonférence nulle part et que nous appelons DIEU.
Belle journée à tous.
Love is the law, love under will.