Do what thou wilt shall be the whole of the Law.
J’ai reçu, il y a quelques jours, de notre frère Raphaël, le message suivant :
Effectivement, tout courant magique épuisé produit de la qlipah — C’est le principe d’une mode qui, s’essoufflant, devient autoparodique, ou d’un couple qui se déchire.
93,
J'ai une question cher Sire,
Comment expliquez-vous cette apparente passion pour le diable qu'ont nos élites ? Ils ont, semble-t-il, littéralement un délire avec un satanisme de mauvaise série B.
Est-ce juste une inversion plouc, "crise adolescente de fils de notaire de province" et beaufesque du paradigme catholique et protestant duquel ils sont issus ? Bref, un excrément de l'excrément ?
Ou y-a-t-il un lien avec le Liber Al ?
Je prie pour que vous sortiez (et vivant).
Que le monde soit réparé.
93:93/93
Effectivement, tout courant magique épuisé produit de la qlipah — C’est le principe d’une mode qui, s’essoufflant, devient autoparodique, ou d’un couple qui se déchire.
C’est très précisément l’ « excrément d’excrément » dont vous parlez : les Heathen vénèrent la caricature de leur dieu déchu en essayant d’extraire, par la transgression (toute formule, c’est-à-dire tout vocable arrivé à son stade de descente maximale tourne à son négatif, au sens photographique du terme — il signifie son inverse), essayant d’extraire, dis-je, par la transgression, les dernières étincelles de qadousha (sainteté) que recèle l’idole défigurée.
Le seul lien entre ces bouffonneries et le Grand Œuvre est qu’elles nous permettent de contempler ce qu’est un changement d’Æon (de paradigme) — ce creux où la vieille formule dégradée et la jeune formule au stade encore séminal coexistent dans des ténèbres hantées par les créatures des abysses.
Il n’y a pas de différence entre Candace Owens tweetant #ChristIsKing et Hillary prenant part à une blood feast satanique : dans les deux cas, il s’agit de tentatives désespérées de faire redémarrer le vieil æon exsangue dans l’espoir de bénéficier de son énergie (autrefois phénoménale).
Mais baste ! Prenons de l’altitude :
Amis chers, la Lecture de ce dimanche, 852ème jour de notre Exil, est le Liber XXX Aerum vel Saeculi sub figvrâ CCCCXVIII, Æthyr 19.
Or, je ne crois pas pouvoir écrire de cet Æthyr quelque chose de mieux que ce que j’en ai écrit en 2021 e.v. et que je reproduis donc ici :
Sebek à Ramatuelle
Je me suis aperçu, fumant mon Cohiba post-petit-déj et contemplant la méditerranée, que Sebek = S(60) + E(5) + B(2) + E(5) + K(20) = 92 = בץ, la boue (mud), et, — le Nombre qui scelle une destinée étant, disent nos Maîtres, le Verdict rendu sur elle, — je n'aimerais pas mourir à 92 ans.
D'abord, parce que c'est craquer à un mètre du buffet (93 = θέλημα).
Ensuite, parce que même si le mot "boue", en tant que synthèse d'un parcours terrestre, peut être interprété de différentes façons, je n'irai pas jusqu'à recommander de l'utiliser dans un éloge funèbre.
"Toi aussi, tu dois mourir !", dit Saturne au cours du Rite d'Eleusis célébré à Samhain, et je réponds : "Certes ! mais je prétends aimer mieux me faire écraser par Kim Kardashian en Rolls-Royce que par Robert Lampoumasse en tracteur."
XQ me demandait hier, au second Bloody Mary, bercés que nous étions par l'ASMR de la pluie d'été sur la véranda : "Qu'est-ce qui détermine la mort d'une nation ?"
"Toi aussi, tu dois mourir !", dit Saturne au cours du Rite d'Eleusis célébré à Samhain, et je réponds : "Certes ! mais je prétends aimer mieux me faire écraser par Kim Kardashian en Rolls-Royce que par Robert Lampoumasse en tracteur."
XQ me demandait hier, au second Bloody Mary, bercés que nous étions par l'ASMR de la pluie d'été sur la véranda : "Qu'est-ce qui détermine la mort d'une nation ?"
J'ai répondu :
— De même que l'homme est détruit physiquement par la Rigueur qu'il engendre, psycho-affectivement par son égoïsme et spirituellement par les pensées parasites, de même, les nations finissent invariablement anéanties par un combo de femmes (principe de rigueur), d'homosexuels (égoïsme en tant que mode de vie) et de "multiculturalistes" (intrusion de pensées étrangères) à qui elles ont donné les pleins pouvoirs — C'est comme ça depuis Babylone, et ce que le prophète Jérémie appelle : "Terreur-de-tous-côtés". So shall it be.
Mais cela équivaut à dire : les gens meurent en réa, donc supprimons les services de réanimation et les gens ne mourront plus.
En réalité, tout le processus d'autolyse collective par lequel une civilisation prend fin procède de la Lumière que ses propres restrictions ont fait tourner en Rigueur. (Comme le billet de Loto gagnant fait s'entretuer les membres d'une famille heureuse, par exemple; ou comme le container plein d'eau potable, de vivres et de médicaments, largué par avion au-dessus d'un village d'Afrique, aplatit le Noir ingénu qui se poste, bras tendus, à la réception.)
Or, en Qabale, le titre de Geburah en tant que Sphère du principe de la Lumière-tournée-en-Rigueur est פּחד, Terreur (d'où la catchphrase de Jérémie) — Et la valeur numérique de פּחד est 92, Sebek.
Ce que méditant, allez, amis chers, sous la protection de cette sphère spirituelle dont le centre est partout et la circonférence nulle part et que nous appelons DIEU.
Love is the law, love under will.
- ☉︎ in 12° ♌︎ : ☽︎ in 11° ♌︎ : ☉︎ : Ⅴⅹ.
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