mardi 1 décembre 2020

☉︎ in 9° ♐︎


2.46 : Resh 23.52 ; Hd 0.11 -> 1.11 ; Hb 1.33 -> 2.30 (Por, 13-16).

Note : J'ai rêvé cette nuit que, dans une demeure très "meubles précieux de l'entre-deux-guerres", baignant dans une lumière très Fondcombe, j'étais mené par une Initiatrice jusque devant un Sceau, ou un Livre, sur lequel étaient inscrits (me dit mon hôtesse) "les noms des deux plus grands Mages de tous les temps".

Or, ces noms étaient superbement calligraphiés à l'or fin, mais dans des alphabets magiques fort obscurs, et le déchiffrage me prenait du temps.

Il apparut, en définitive, que celui de gauche était "le nom de naissance d'Abramelin" et celui de droite "Edwin", c'est-à-dire, étymologiquement, Auðun, qui est un des noms de Wotan (Cf. Óðins Nöfn, 1).

La chose, en elle-même, va de soi : si vous dites "le Mage", tout le monde pense "Abramelin" — Si vous dessinez Wotan, — i.e. un vieillard genre grand maigre, avec un chapeau à large bord, un long manteau, un nez aquilin, une longue barbe grise, un bâton à la main et un regard étrange, — et demandez à un enfant ce que c'est, il répond "un Magicien", même s'il ne connaît ni Gandalf, ni Dumbledore.

La question est ici : Pourquoi l'alphabet magique ? Pourquoi n'avoir pas écrit une information aussi peu secrète en langage courant ?

C'est ce que les Versets 15 et 16 de la Lecture éclairent — la nature même de la communication onirique : le code secret qui ne peut être percé que par moi.

Peu importe, en effet, que l'on ait l'approche sacrale de Jung ou l'approche érotomane de Freud — puisque aussi bien, ces deux approches, en vertu du Sacerdoce de la Prêtresse, i.e. du lien Mezla/Yesod via ג, ne font qu'une — L'idée est toujours : si le message m'était envoyé directement, je le censurerais — il m'est donc proposé sous une forme chiffrée, dont je suis le seul à posséder le code (celui-ci étant constitué de références directes à mon expérience intérieure personnelle) — Je puis ainsi, au réveil, craquer la combinaison sans risquer l'élipse, — i.e. l'effacement "involontaire" du message, — et le fait que le Code ne soit "connu que de H' et de moi" atteste l'authenticité de la communication.

Dans l'état de veille, bien sûr, les synchronicités fonctionnent exactement de la même manière — Depuis les Mondes suprasensibles, l'Appel est constant — et, au bout du compte, le Message est invariablement < TO ME >.

Cela dit, c'est aujourd'hui la Grande Fête du Maître Therion (qu'il soit béni et vénéré), Sir Aleister Crowley, de sainte mémoire — Je note que le prénom Aleister, forme écossaise d'Alexandre ("nom de naissance" du Mage), signifie "Secours des hommes" — et renvoie donc à Abramelin, par qui la Connaissance et la Conversation du Saint Ange Gardien fut rendue accessible à toute l'humanité, — et que le nom Crowley signifie "Bouclier-au-Corbeau" — allusion évidente au Hrafnsmerki, c'est-à-dire à quelque chose d'éminemment wotanique.

L'énigme en forme de prophétie était donc : "Le plus grand Mage de tous les temps est celui en qui les deux plus grands Mages de tous les temps ne font qu'un" — et sa solution : le plus grand Mage de tous les temps est Sir Aleister Crowley.


9.10 : OdL 6.32 ; beaucoup de sexe avec JS, qui nous est revenue à l'aube : retrouvailles are SO effroyablement passionnelles ; Resh 8.08 ; BdE ; entrée, etc. 8.15 ; LBR - Liber V - LBR ; sortie, etc. 8.59.

Nous parlons du Maître Therion non-stop ("celui qui parle du saint homme de ce côté, le saint homme parlera de lui de l'autre côté") et ça me rappelle : en 1995 e.v., j'ai passé quelques semaines de villégiature en Ardèche, chez Claude Déplace, "le voyant de Skyrock", qui, à l'époque, voulait créer une secte avec, pour mythe fondateur, qu'une soucoupe volante s'était posée sur sa maison (- Tu me crois, David ? - Non, Claude, et, en plus, Raël a eu l'idée avant...) — Il m'avait fait lire ses tentatives de romans sci-fi (apparemment, il voulait aussi concurrencer Hubbard) et je lui avais dit tout le mal que j'en pensais — Il était très vexé — Un matin, piochant dans sa bibliothèque, je tombai, au détour d'un ouvrage ringard, genre "dangers de l'occultisme", sur cette image:


Je dis à Claude : "Tu vois, je suis Thélémite, c'est lui mon Prophète." — Claude, furieux, ivre de jalousie wannabe-gourou, se mit à bégayer en se trémoussant comme un danseur disco: "Ah parce que tu trouves qu'il EMANE, lui !... c'est ça !... Tu appelles ça EMANER !..." — Excellente scène, au plan visuel :) C'était le bon temps :)

12.41 : Resh 12.35. On m'écrit que des "certificats de vaccination" seront bientôt exigés à l'entrée des bars et je dis : je m'en tamponne éperdument — d'abord, parce qu'il y a six mois que j'ai prédit cette accélération — vous avez eu le temps de vous y faire — ensuite, parce que nous avons plein de vieux potes de chouille devenus médecins qui seront heureux de distribuer des certificats de complaisance à toute la communauté — enfin, parce que des gens qui ont laissé le gouvernement leur imposer le port du bâillon, décider qui ils peuvent rencontrer et à quelle distance, décréter le nombre de personnes qu'ils peuvent recevoir chez eux, les moments où ils peuvent ouvrir leur boutique, les moments où ils peuvent se trouver physiquement à l'intérieur de leur boutique, les moments où ils peuvent se rendre à l'église, les moments où ils peuvent se rendre à la salle de sport et, finalement, les heures où ils peuvent sortir de chez eux, méritent cette injection.