Friedrich Nietzsche, prophète de choc et philosophe au marteau, dont le 25 août est la Grande Fête |
Do what thou wilt shall be the whole of the Law.
Nous lisons dans le LIBER XXX AERUM vel Saeculi sub figurâ CCCCXVIII : < I say : O thou ape that speakest for Him whose name is Silence, how shall I know that thou speakest truly His thought ? And the muttering continues : Nor speaketh He nor thinketh, so that which I say is true, because I lie in speaking His thoughts : Je dis : "Ô singe qui parle pour Celui dont le nom est Silence, comment saurai-je que tu énonces véritablement Sa pensée ?" Et le marmonnement continue : "Il ne parle ni ne pense, de sorte que ce que je dis est vrai, puisque je mens en énonçant Ses pensées." > (VV 21, § 19)
Le Maître Therion commente ainsi ce passage : < L'idée est que la Vérité peut être établie par réfutation d'une fausseté > et rien ne saurait être plus absolument raccord avec la présente Grande Fête de Friedrich Nietzsche, « celui qui anéantit le mensonge » !!!
Il me revient d'avoir écrit, en 2009 e.v., dans mon Hommage à saint Alexandre VI et à saint Friedrich Nietzsche à l'occasion du cent neuvième anniversaire de la mort de ce dernier :
B - Sir, tu as déclaré : « Nietzsche est mon Jiminy Cricket, mon life coach et mon conseiller conjugal », mais ci-dessus, pardon ! il n'est pas très woke... on le classerait même problématique aujourd'hui...
S - Tant mieux ! J'ai également dit qu'être nietzschéen, c'est « faire partie des inclassables », mais va expliquer ça à des milléniaux, tenant de la cancel culture, qui, pourtant, se piquent de non-binarité... Nietzsche, en bon natif de la Balance, était homme de Maât, c'est-à-dire de Justesse : il évolue par delà le philo et l'anti. S'il reprochait aux Juifs d'avoir inventé le christianisme, il disait pis que pendre des antisémites – non, certes ! par virtue signalling, mais par aversion innée pour ce que l'antisémitisme, – en tant que haine systématique envers un groupe considéré, à tort ou à raison, comme privilégié, – comporte de servile et donc de chrétien...
B - Il a des mots vraiment durs pour les Juifs dans son premier ouvrage...
S - Oui, mais ils s'adressent aux Juifs du début du christianisme – Dans Aurore, Nietzsche écrit : « Les ressources spirituelles et intellectuelles des Juifs d’aujourd’hui sont extraordinaires […] Tout Juif trouve dans l’histoire de ses pères et de ses ancêtres une mine d’exemple du sang-froid et de la ténacité les plus inébranlables au milieu de situations terribles, des ruses les plus subtiles pour tromper le malheur et le hasard en en tirant profit ; leur courage sous le couvert d’une soumission pitoyable, leur héroïsme […] surpassent les vertus de tous les saints […] Ils n’ont jamais cessé eux-mêmes de se croire voués aux plus grandes choses, et les vertus de tous les êtres souffrant n’ont jamais cessé de les embellir […] Et cette abondance de grandes impressions accumulées que constitue l’histoire juive, cette abondance de passions, de vertus, de décisions, de renoncements, de combats, de victoires de toutes sortes – à quoi devrait-elle aboutir, sinon finalement à de grands hommes et à de grandes œuvres intellectuelles ? »
Dans Par delà le Bien et le Mal, en réponse aux mesures prises par l'Allemagne contre l'immigration juive : « "Pas un Juif de plus ! Portes closes pour les Juifs, avant tout à l’Est et aussi en Autriche !" Tel est le vœu instinctif d’une nation dont le type ethnique est encore faible et indécis et qui craint qu’une race plus forte ne vienne l’effacer ou l’éteindre. Or les Juifs constituent sans aucun doute la race la plus forte, la plus résistante et la plus pure qui existe actuellement en Europe ; ils savent s’imposer même dans les conditions les plus dures grâce à de mystérieuses vertus qu’on voudrait maintenant qualifier de vices, grâce surtout à une foi décidée qui n’a pas à éprouver de honte en présence des idées modernes. »
Sa soeur Elisabeth ayant épousé un antisémite militant, Nietzsche lui écrit, en 1887 : « Tu as commis là une grosse bêtise – tant vis-à-vis de toi que de moi-même ! Le fait que tu te sois associée à un dirigeant antisémite témoigne d’une attitude si étrangère à mon propre mode de vie que je me sens plein de colère ou de mélancolie… Je me fais un point d’honneur de me sentir absolument propre et sans ambiguïté par rapport à l’antisémitisme, c'est-à-dire opposé à lui, ainsi que je le suis dans mes écrits […] Pour parler aussi franchement que possible, ce parti (qui n’aimerait que trop pouvoir utiliser mon nom !) m’inspire du dégoût […] et le fait que je sois incapable de faire quoi que ce soit pour lutter contre, et que dans tout feuillet de correspondance antisémite on utilise le nom de Zarathoustra m’a déjà rendu malade à plusieurs reprises. »
B - Donc, aucune différence entre le concept nietzschéen de Surhomme, le concept juif de Tsaddik, et le concept gnostique de Saint ?
S - Aucune. Du reste, l'EGC a canonisé Nietzsche et, – les plus authentiques nietzschéens étant, de nos jours, invariablement juifs, – le Rav Arieh Leib Weifish lui donne le titre de Nietzsche Ha-Qadosh ("Nietzsche le Saint") : les craintes du guilgoul de Dionysos qui écrivait « J'ai une peur terrible d’être canonisé... Je ne veux pas être un saint, je préfère être un pantin » (Ecce Homo, Fatalité, 1 §1) étaient fondées.
Zekhouto taguen alenou ! Mémoire éternelle. Ainsi qu'à mon bien-aimé grand-père qui m'offrit, à l'occasion de mon quinzième anniversaire, une splendide édition de Par delà le Bien et le Mal, que je feuillète rituellement – et désormais (est-ce l'âge ou la conjoncture ?) de plus en plus nostalgiquement – chaque 25 août.
Love is the law, love under will.
Nous lisons dans le LIBER XXX AERUM vel Saeculi sub figurâ CCCCXVIII : < I say : O thou ape that speakest for Him whose name is Silence, how shall I know that thou speakest truly His thought ? And the muttering continues : Nor speaketh He nor thinketh, so that which I say is true, because I lie in speaking His thoughts : Je dis : "Ô singe qui parle pour Celui dont le nom est Silence, comment saurai-je que tu énonces véritablement Sa pensée ?" Et le marmonnement continue : "Il ne parle ni ne pense, de sorte que ce que je dis est vrai, puisque je mens en énonçant Ses pensées." > (VV 21, § 19)
Le Maître Therion commente ainsi ce passage : < L'idée est que la Vérité peut être établie par réfutation d'une fausseté > et rien ne saurait être plus absolument raccord avec la présente Grande Fête de Friedrich Nietzsche, « celui qui anéantit le mensonge » !!!
Il me revient d'avoir écrit, en 2009 e.v., dans mon Hommage à saint Alexandre VI et à saint Friedrich Nietzsche à l'occasion du cent neuvième anniversaire de la mort de ce dernier :
Le plus célèbre admirateur d’Alexandre VI – qu’il identifiait à la vie elle-même – est, bien évidemment, Friedrich Nietzsche, dieu de la sagesse, mort il y a cent neuf ans aujourd’hui – Je ne sache pas qu’il y ait, dans cette chère vieille purée de langue française, rien d’assez laudatif pour exprimer le bien que je pense de lui.
Le plus simple serait encore de le citer – Mais que citer ? Inutile de ressasser les fondamentaux : tout le monde a bien intégré, j’espère, que ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, qu’il faut vivre dangereusement et qu’un héros doit être libre… Pas la peine d’y revenir…
Moins connu : savez-vous quelles furent les dernières paroles conscientes de Nietzsche ? – « On fait parfois de la Magie… » – J’aime que cet Avatar de Thoth ait conclu son cheminement spirituel sur le mot de Magie.
Et savez-vous quelle fut la dernière phrase qu’il écrivit ?... la cristallisation, le résumé, l’ultime précipité de son œuvre ?... sa signature, en somme ?... – « J’anéantis le mensonge » – Je crois qu’il s’agit là, non d’un au revoir, mais, bien au contraire, d’une proclamation d’identité – comme tous les dieux, Nietzsche se présente avec, en guise de nom, une Formule qui annonce sa fonction dans l’univers… Anéantir le mensonge… Car, passées les private jokes et les formules lapidaires, c’est bien cela que fut son Grand Œuvre : anéantir le mensonge judéo-chrétien…
Théon le Sage, père de la céleste Hypatie, déplorait en son temps qu’on n’eût pas combattu le christianisme par la philosophie plutôt que par les supplices : la moindre disputation entre néo-platoniciens et moines pouilleux eût instantanément démontré l’absurdité des doctrines chrétiennes et sauvé l’humanité, au lieu que les supplices, transformant des clochards psychotiques en héros, émurent la populace et suscitèrent des prosélytes … Nietzsche a donc fait, à la fin de l’ère chrétienne, ce qu’on aurait dû faire aux débuts de celle-ci – et il a vengé le Martyr d’Hypatie...
« Le chrétien, faux jusqu’à l’innocence, surpasse le singe, et de loin – eu égard au chrétien, une fameuse théorie des origines de l’humanité devient pure amabilité…
« Quand on place le centre de gravité de la vie non dans la vie, mais dans « l’au-delà » - dans le Néant – on enlève du même coup tout centre de gravité à la vie […] Tout ce qui, dans les instincts, est bienfaisant, propice à la vie, promesse et garant d’avenir, éveille alors la méfiance. Vivre de telle sorte qu’il n’y ait plus de sens à vivre, voilà ce qui devient alors le « sens » de la vie… A quoi bon le sens social, la gratitude envers nos origines et nos devanciers, à quoi bon travailler ensemble, se faire confiance, œuvrer pour quelque bien commun, et ne pas le perdre de vue ?... Ce ne sont là qu’autant de « tentations », autant d’écart hors du « droit chemin »… « Il n’est besoin que d’une chose… » : que chacun, en tant qu’ « âme immortelle » soit l’égal de chacun, que dans la totalité des êtres, le « salut » de chaque individu puisse prétendre à une signification éternelle, que des petits cagots aux trois quart fous aient le droit de s’imaginer qu’en leur honneur les lois de la nature puissent être constamment violées – […] C’est à cette déshonorante manière de flatter la vanité personnelle que le christianisme doit sa victoire : par là, il a précisément gagné à sa cause tous les ratés, tous les révoltés, tous les laissés pour compte, toute la lie, tout le rebut de l’humanité… […] Le poison de la doctrine des « droits égaux pour tous » - c’est le christianisme qui l’a répandu le plus systématiquement. De tous les recoins les plus dissimulés de tous les mauvais instincts, le christianisme déclare une guerre à outrance à tout sentiment de respect et de distance entre l’homme et l’homme, c'est-à-dire à la seule condition qui permette à l’homme de s’élever et de s’épanouir. Du ressentiment des masses, il a su forger son arme principale contre nous, contre tout ce qu’il y a de noble, de joyeux, de magnanime sur terre. […] La mentalité aristocratique est ce qui a été miné le plus souterrainement par le mensonge de « l’égalité des âmes ». Et si c’est de croire aux prérogatives du plus grand nombre qui fait des révolutions et en fera encore – c’est le christianisme, n’en doutons pas, ce sont les jugements de valeur chrétiens que toute révolution transpose dans le sang et le crime. Le christianisme est un soulèvement de tout ce qui rampe au sol contre tout ce qui a de la hauteur…
« Ce don proprement génial de s’affubler de « sainteté » - à s’y tromper soi-même – jamais égalé, cette contrefaçon de mots et d’attitude élevée au niveau d’un art, cela n’est pas dû au hasard de n’importe quel talent individuel. C’est affaire de race. Dans le christianisme, conçu comme l’art de mentir pieusement, c’est tout le judaïsme, toute une préparation rigoureuse, toute une pratique juive plusieurs fois séculaire, qui atteint à l’ultime maîtrise. Le chrétien, cette ultima ratio du mensonge, c’est encore le Juif, encore trois fois le Juif […] Des petits super-Juifs, mûrs pour tous les asiles d’aliénés, ont retourné les valeurs en fonction d’eux-mêmes, comme si le chrétien était le sens, le sel, la mesure et le jugement dernier de tout le reste… Cette calamité ne fut rendue possible que parce qu’une forme apparentée et ethniquement parente de mégalomanie avait déjà vu le jour : la mégalomanie juive…
« Le chrétien n’est qu’un Juif de confession plus ouverte…
« On ferait bien de mettre des gants lorsqu’on lit le Nouveau Testament. Le contact de tant de malpropreté en fait presque une obligation. Comme fréquentation, nous choisirons les « Premiers Chrétiens » aussi peu que les Juifs polonais… Le « Premier Chrétien » est, de par son instinct le plus élémentaire, un rebelle contre tout ce qui est privilégié – il vit, il lutte toujours pour « l’égalité des droits »… A y regarder de plus prés, il n’a pas le choix… tout autre principe de sélection, par exemple en fonction de la sincérité, de l’esprit, de la virilité et de la fierté, en fonction de la beauté et de la générosité de cœur, appartient tout simplement « au monde » - c’est le mal en soi… Moralité : chaque parole que prononce un chrétien est un mensonge, chaque action qu’il fait une imposture instinctive…
« Ai-je besoin de dire que dans tout le Nouveau Testament apparaît une seule figure qui mérite d’être honorée ? C’est Pilate, le procurateur romain. Prendre au sérieux une querelle de Juifs – voilà qui est au-dessus de ses forces. Un Juif de plus ou de moins – quelle importance ?... Le sarcasme aristocratique d’un Romain devant lequel on abuse effrontément du mot « vérité » a enrichi le Nouveau Testament du seul mot de valeur qu’il contienne, et qui, à la fois, le critique et le réduit à néant : « Qu’est-ce que la vérité ? » » (L'Antéchrist)
B - Sir, tu as déclaré : « Nietzsche est mon Jiminy Cricket, mon life coach et mon conseiller conjugal », mais ci-dessus, pardon ! il n'est pas très woke... on le classerait même problématique aujourd'hui...
S - Tant mieux ! J'ai également dit qu'être nietzschéen, c'est « faire partie des inclassables », mais va expliquer ça à des milléniaux, tenant de la cancel culture, qui, pourtant, se piquent de non-binarité... Nietzsche, en bon natif de la Balance, était homme de Maât, c'est-à-dire de Justesse : il évolue par delà le philo et l'anti. S'il reprochait aux Juifs d'avoir inventé le christianisme, il disait pis que pendre des antisémites – non, certes ! par virtue signalling, mais par aversion innée pour ce que l'antisémitisme, – en tant que haine systématique envers un groupe considéré, à tort ou à raison, comme privilégié, – comporte de servile et donc de chrétien...
B - Il a des mots vraiment durs pour les Juifs dans son premier ouvrage...
S - Oui, mais ils s'adressent aux Juifs du début du christianisme – Dans Aurore, Nietzsche écrit : « Les ressources spirituelles et intellectuelles des Juifs d’aujourd’hui sont extraordinaires […] Tout Juif trouve dans l’histoire de ses pères et de ses ancêtres une mine d’exemple du sang-froid et de la ténacité les plus inébranlables au milieu de situations terribles, des ruses les plus subtiles pour tromper le malheur et le hasard en en tirant profit ; leur courage sous le couvert d’une soumission pitoyable, leur héroïsme […] surpassent les vertus de tous les saints […] Ils n’ont jamais cessé eux-mêmes de se croire voués aux plus grandes choses, et les vertus de tous les êtres souffrant n’ont jamais cessé de les embellir […] Et cette abondance de grandes impressions accumulées que constitue l’histoire juive, cette abondance de passions, de vertus, de décisions, de renoncements, de combats, de victoires de toutes sortes – à quoi devrait-elle aboutir, sinon finalement à de grands hommes et à de grandes œuvres intellectuelles ? »
Dans Par delà le Bien et le Mal, en réponse aux mesures prises par l'Allemagne contre l'immigration juive : « "Pas un Juif de plus ! Portes closes pour les Juifs, avant tout à l’Est et aussi en Autriche !" Tel est le vœu instinctif d’une nation dont le type ethnique est encore faible et indécis et qui craint qu’une race plus forte ne vienne l’effacer ou l’éteindre. Or les Juifs constituent sans aucun doute la race la plus forte, la plus résistante et la plus pure qui existe actuellement en Europe ; ils savent s’imposer même dans les conditions les plus dures grâce à de mystérieuses vertus qu’on voudrait maintenant qualifier de vices, grâce surtout à une foi décidée qui n’a pas à éprouver de honte en présence des idées modernes. »
Sa soeur Elisabeth ayant épousé un antisémite militant, Nietzsche lui écrit, en 1887 : « Tu as commis là une grosse bêtise – tant vis-à-vis de toi que de moi-même ! Le fait que tu te sois associée à un dirigeant antisémite témoigne d’une attitude si étrangère à mon propre mode de vie que je me sens plein de colère ou de mélancolie… Je me fais un point d’honneur de me sentir absolument propre et sans ambiguïté par rapport à l’antisémitisme, c'est-à-dire opposé à lui, ainsi que je le suis dans mes écrits […] Pour parler aussi franchement que possible, ce parti (qui n’aimerait que trop pouvoir utiliser mon nom !) m’inspire du dégoût […] et le fait que je sois incapable de faire quoi que ce soit pour lutter contre, et que dans tout feuillet de correspondance antisémite on utilise le nom de Zarathoustra m’a déjà rendu malade à plusieurs reprises. »
B - Donc, aucune différence entre le concept nietzschéen de Surhomme, le concept juif de Tsaddik, et le concept gnostique de Saint ?
S - Aucune. Du reste, l'EGC a canonisé Nietzsche et, – les plus authentiques nietzschéens étant, de nos jours, invariablement juifs, – le Rav Arieh Leib Weifish lui donne le titre de Nietzsche Ha-Qadosh ("Nietzsche le Saint") : les craintes du guilgoul de Dionysos qui écrivait « J'ai une peur terrible d’être canonisé... Je ne veux pas être un saint, je préfère être un pantin » (Ecce Homo, Fatalité, 1 §1) étaient fondées.
Zekhouto taguen alenou ! Mémoire éternelle. Ainsi qu'à mon bien-aimé grand-père qui m'offrit, à l'occasion de mon quinzième anniversaire, une splendide édition de Par delà le Bien et le Mal, que je feuillète rituellement – et désormais (est-ce l'âge ou la conjoncture ?) de plus en plus nostalgiquement – chaque 25 août.
Love is the law, love under will.
— ϣ. ☉︎ in 2° ♍︎ : ☽︎ in 28° ♏︎ : ♂︎ : Ⅴⅴⅰ.